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3,48

sur 89 notes
Tout d'abord, je tiens à remercier Babelio de m'avoir proposer de lire Les reines. Malheureusement, je n'ai pas du tout adhéré à cette histoire et la lecture de ce livre a été un véritable supplice. Les reines raconte l'histoire de Milo et de Faith, ils s'aiment, mais la vie va à de nombreuses reprises les séparer, leurs vies ne vont pas être simples. Je n'ai absolument pas compris où l'autrice voulait en venir avec cette histoire rocambolesque, des scènes sans intérêt, des coïncidences plus qu'incroyables, des personnages froids, sans véritables émotions et surtout un grand manque de cohésion dans toute cette histoire. Je n'ai pas du tout aimé ce livre et sa lecture à été une véritable torture, je l'ai d'ailleurs terminé qu'après m'être forcée à de nombreuses reprises.
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Dans le monde d'après, alors que l'humanité telle qu'on la connait a connu "La Chute", un épisode dont on ne connaîtra que peu de choses, un nouveau modèle a vu le jour, dans lequel les femmes ont les pleins pouvoirs. Fini le patriarcat. Aussi, la technologie n'est plus et les peuples ont, semble-t-il, régressé.

C'est dans cet univers futuriste que l'on va rencontrer Milo et Faith, jeunes et fougueux membres de la communauté de Britannia. Ils s'aiment et pourtant leur amour est interdit, et cela va être le départ d'une épopée romanesque aux allures de tragédie antique. On suivra également Alba, une oracle vivant recluse sur une île, et dont les chapitres vont permettre d'en apprendre plus sur l'univers du récit.

Les personnages se croisent, se loupent, se déchirent sur fond d'intrigues amoureuses et malheureusement je suis passé un petit peu à côté du récit en raison d'un manque d'attachement aux personnages. J'imagine que c'est entièrement prévu et que les Reines du récit ont été écrites pour inspirer la peur et l'effroi mais en conséquence dur de s'y attacher.

J'aurai aimé en connaître plus sur l'histoire de cette nouvelle civilisation, ce qui a mené à la chute de l'ancien monde, ici j'ai été frustré de ne pas en voir plus alors que le potentiel est bien présent.

J'ai bien aimé la place du théâtre dans le récit, cela rappelle que celui-ci est une tragédie. J'ai un peu pensé à la mini-série Station Eleven, adaptée du roman de Emily St. John Mandel.

Un grand merci à Babelio et aux éditions le Cherche midi pour m'avoir envoyé ce livre dans le cadre de la Masse Critique sur la rentrée littéraire.
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Les reines - Emmanuelle Pirotte

Résumé :
Sur les ruines de nos civilisations, un nouveau monde s'est bâti. L'humanité a renoncé au progrès matériel et retiré au sexe masculin ses anciens privilèges. Les royaumes sont désormais gouvernés par des femmes, autant de Reines que l'épreuve du pouvoir révèle parfois autoritaires et souvent rivales.
Dans ce monde aux immenses espaces sauvages, des groupes de nomades, artisans, chasseurs et comédiens se croisent sur les vestiges des routes d'autrefois. Parmi ces communautés, celle des Britannia, où les jeunes Milo et Faith brûlent d'un désir réciproque et néanmoins interdit. Leur attirance va provoquer le bannissement de Milo. Commence alors pour le jeune homme une longue errance à travers les terres du Nord ; mais si Milo espère retrouver Faith, il n'imagine pas combien son voyage obéit aux lois de la destinée – ce grand compas qui, toujours, nous entraîne vers nos origines.
Merci pour cette masse critique.
Malheureusement ce livre n'était pas fait pour moi. J'ai n'ai pas réussi à rentrer dans l'histoire, je n'ai rien ressenti pour les personnages si ce n'est de l'agacement et je n'ai pas été emballée par ce "nouveau monde" bâti sur les ruines du nôtre et qui pourtant lui ressemble tellement. Alors certes on pourrait me répondre que l'humanité est ce qu'elle est et qu'elle est vouée à répéter ses erreurs sous une forme ou une autre, cependant j'aurai préféré une variante plus originale que ce monde médiéval commandé par des femmes.
Je pense tout simplement ne pas être la bonne lectrice pour se laisser emporter par ce type de roman où il est question d'amours contrariés, de destinées, de questionnements sans fin sur ce que nous sommes ou ne sommes pas amené à être, malheureusement cela m'ennuie voire m'agace assez vite.
J'ai lu des critiques beaucoup plus enthousiastes que la mienne alors je ne doute pas que ce roman trouvera ses lecteurs même si je n'en fait pas parti. Si vous aimez les drames Shakespeariens, les amours contrariés, les errances et les destinées ce livre est pour vous.
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Cinq siècles après la Chute du Vieux Monde, dans ce qui fut l'Europe du Nord, le temps des Reines est advenu. Chasseuses et guerrières, elles gouvernent le monde à rebours des erreurs technologiques d'autrefois. Presque partout, les hommes, ces anciens fauteurs de troubles, ne sont que tolérés. Mais Milo est un Fils du Vent, membre d'une compagnie de théâtre nomade, des Gypsies aux très anciennes traditions, loin de la puissance de ces femmes. C'est pourtant à cause d'une jeune fille fantasque, Faith, aveuglée par ses émotions, qu'il se retrouve mis au ban de son peuple.
Condamné à errer, désormais privé de toute attache, il ignore que son destin va l'amener à croiser la route de hautes figures, telle la reine Edda des Amazones. . .
Pendant ce temps, la sibylle Alba, à l'écart de la foule de ses semblables, vit depuis quinze ans recluse sur une île du Nord aux rochers battus par les vents, revoyant les heures honteuses de son règne passé et apercevant des images du futur …

Je connaissais Emmanuelle Pirotte pour avoir beaucoup aimé « Loup et les hommes» et j'étais donc curieuse de découvrir son nouveau roman.
Avec « Les Reines », l'auteure s'engage sur les sentiers de l'imaginaire. Mais si elle emprunte par moments certains codes du genre, c'est pour se les approprier et en faire quelque chose de très personnel.

Suivre les aventures de Milo et Faith nous permet de nous immerger dans un environnement rude et dépaysant, en découvrant progressivement les paysages, les habitants et les moeurs d'une ère terrestre nouvelle. Elle se situe non pas dans le post-apocalyptique mais dans le post-effondrement (il faut dire que, maintenant, si le spectre de l'apocalypse nucléaire n'a pas complètement disparu, tant s'en faut, celui de l'effondrement de nos sociétés a malheureusement le vent en poupe), thématique propice pour redessiner les contours du monde, en essayant de mieux faire, bien sûr.
L'arrière-plan restera flou, on saura seulement qu'après une quasi-extinction de l'espèce humaine, celle-ci a émergé à nouveau. On parle de l'Ancien Monde, celui de juste avant la Chute et du Très Vieux Monde, encore plus loin dans le temps. de nouvelles coutumes ont vu le jour, qui veulent empêcher le retour à la technologie et à ses conséquences néfastes, même si d'aucuns le souhaiteraient. le climat est froid et la vie rustique et difficile pour tous, car rien ne subsiste des conquêtes du progrès scientifique. Enfin, mais on ne nous dévoilera pas les conditions de son émergence, qui restent mystérieuses, c'est le règne des femmes.

Emmanuelle Pirotte nous emmène dans un récit aux accents lyriques, proche de l'allégorie ou de la légende transmise aux générations futures. le réel, parcouru d'une magie diffuse, y côtoie le mythe, dans la perception de la figure féminine en particulier. A cet égard, Faith m'a paru se rapprocher davantage d'une représentation ancrée dans l'imaginaire que témoignant des changements de l'époque (c'est un personnage qui m'a dérangée, je ne me suis pas sentie à l'aise avec ce qu'elle pouvait véhiculer). Délivrées de l'ancestrale tutelle masculine, les femmes ont en effet, globalement, pris le pouvoir. Mais elles vacillent en cherchant à conserver une place pérenne en ce monde, certaines reines ont déjà été remplacées par des rois. le paradigme de la femme foncièrement différente de l'homme est ici mis à mal : comme l'homme avant elle, la femme s'adonne à son tour aux jeux du pouvoir sans partage et craint par dessus tout de s'en voir dépossédée, au point d'être capable de mettre à mort l'héritier mâle d'un royaume.
Hors des perspectives du tout ou rien, ce beau roman, chargé de bruit et de fureur, s'engagera in fine sur une voie médiane, celle du compromis, « dans l'espoir […] que l'humanité ne se perde plus sur le chemin de ses devenirs ».
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Les Reines situe son action dans un monde de « l'après ». Des royaumes gouvernés exclusivement par des reines ont succédé à des siècles de domination masculine et
cette rupture avec le passé se caractérise par un retour à des coutumes anciennes. Dans ce cadre, on suit d'une part Alba, sorte de sibylle recluse sur une île où elle ressasse son passé, et d'autre part Milo et Faith, deux adolescents de la tribu nomade des Britannia, qui s'aiment passionnément mais ne peuvent consommer leur amour. Désir, violence et trahisons façonnent ces personnages et ceux qui les entourent, se jouent de leurs vies et les entraînent inéluctablement vers une destinée qu'aucun-e n'aurait pu prévoir.

Ce qui m'a frappée en premier lieu dans ma lecture, c'est le style de l'autrice. le récit est porté par un souffle épique et un travail de la langue qui le rendent très imagé. La description des caravanes des Britannia, des sentiers escarpés de l'île de la sibylle ou des murs froids de la reine scandinave sont toujours très évocatrices et vives malgré leurs différences, ce qui offre une galerie d'atmosphères riche. Je ressors de ma lecture avec des images nettes qui me donnent l'impression d'avoir voyagé.
Les personnages m'ont également marquée. Très caractérisés, ils évoquent des héros et héroïnes tragiques, contraint-e-s de se battre à tout moment contre la fatalité. La tonalité dramatique de l'ensemble et le pouvoir d'attraction qu'exercent les trois protagonistes sur leur entourage donnent à ce roman des allures de saga. J'ai particulièrement apprécié la diversité des personnages féminins représentés. Certaines sont entourées de mysticisme, d'autres rongées par leur goût du pouvoir, d'autres démontrent de bout en bout une grande loyauté pour leurs proches. Mon seul regret à cet endroit est que j'aurais aimé plus de développement sur les relations entre ces reines, notamment pour leurs rivalités. J'attendais avec beaucoup de curiosité la confrontation entre deux personnages, et elle n'est finalement pas venue.
Les touches de fantastique m'ont intriguée. On comprend que la sibylle est réellement investie de pouvoirs, et que la place de son fidèle serviteur à ses côtés est essentiel, mais le tout reste imprégné de mystère jusqu'à la fin. J'aurais aimé plus de détails sur leur mode de vie et sur le fonctionnement des visions.
L'univers des Reines m'a plu. Il est discrètement post-apocalyptique, dans la mesure où on y fait des allusions au monde d'avant, à ses technologies et à son système patriarcal, a priori révolu. J'ai toutefois regretté que les principales antagonistes soit présentées comme tyranniques, misandres et secrètement travaillées par leur désir pour les hommes. J'ai trouvé ce portrait d'autant plus dérangeant qu'il s'oppose à celui d'autres reines ou diplomates qui semblent, elles, déplorer la perte de la virilité des hommes et vouer une fascination à ces-derniers, et sont dans le même temps présentées comme des personnes mesurées par rapport à leurs rivales. Il m'a semblé sur la fin du récit qu'on se dirigeait vers une lente réhabilitation du modèle patriarcal, comme s'il s'agissait là d'un juste retour à la norme, sans que soient questionnées les leçons tirées des deux modèles de gouvernance. Cette analyse n'engage que moi et n'enlève rien à la force des portraits de personnages féminins riches et complexes qu'offre le récit.
Mes réserves pour cette lecture tiennent au regret de voir un cadre intéressant finalement trop peu exploité à mon goût, aux quelques longueurs dont souffre le récit, et aux points soulevés dans le dernier paragraphe. Au demeurant, Les Reines reste pour moi un tragique et beau roman sur les passions humaines, le pouvoir, la filiation et la destinée. Il est frappant pour son style et ses personnages et trouvera sans mal son public parmi les amatrices et amateurs de sublime et de fresques héroïques.
Merci à NetGalley et aux éditions du Cherche-Midi de m'avoir permis de découvrir ce titre ! J'irai avec plaisir découvrir d'autres romans d'Emmanuelle Pirotte, dont l'écriture m'a beaucoup parlé.
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Un peu déçue de voir la tournure que prend la société matriarcale des Reines, où forcément les femmes reproduisent les erreurs des hommes du Vieux Monde, forcément... Oui oui tout est question de pouvoir, mais tout de même... L'ensemble m'a paru un peu trop long, le rythme aurait gagné en vigueur avec quelques pages ou chapitres de moins. Mais je dois reconnaître qu'Emmanuelle Pirotte nous fait voyager, des steppes aux contrées battues par le vent du nord, des campements gypsies aux châteaux en passant par les arènes, le souffle romanesque promis par la collection Cobra est au rendez vous.
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Nous sommes dans un futur post apocalypse, le vieux monde a disparu, un nouveau se récrée où les femmes sont au pouvoir, des reines avident de sang, cruelles, dominatrices, méprisant le "mâle". Seuls les gypsies vivent encore selon les anciennes traditions. C'est dans ce monde sauvage qu''évoluent Faith et Milo dont l'amour aussi incandescent qu'interdit va les entraîner vers un destin digne des tragédies antiques. le dernier roman d'Emmanuelle Pirotte est porté par un souffle épique qui rappelle "Loup et les hommes". On y retrouve cette même puissance, cette même qualité dans les descriptions des paysages et dans la construction psychologique des personnages. On retrouve également toutes les obsessions de l'autrice: la chute de notre monde, le pessimisme quant à la faculté de l'humain à se sauver, l'enfant abandonné, les relations complexes, les tribus nomades... Bref, c'est un beau roman, bien écrit, qui vous emporte. Cependant, il est un peu inégal et Emmanuelle Pirotte n'exploite pas jusqu'au bout son idée de monde matriarcal où les mêmes erreurs sont commises. Homme ou femme, la nature humaine reste la même.
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Les Reines avait tout pour me plaire : une société post catastrophe climatique, des femmes qui prennent le pouvoir et une histoire d'amour impossible à la Tristan et Yseut.

Ce roman a tout pour me plaire mais malheureusement je le trouve affreusement long.

Les personnages sont supers. Ils ont du caractère. Je ressens leur peine, leur solitude et leur angoisse. J'ai particulièrement de l'empathie pour Milo qui ne trouve sa place nulle part. Il vivote de communauté en communauté sans jamais y trouver un foyer.

Et c'est justement ce papillonage qui me freine dans ma lecture.

D'un chapitre à l'autre je retrouve les personnages dans de nouvelles regions accompagnés de nouveaux personnages. Souvent, je n'ai droit à aucune explication.

Et ces absences permettent à l'autrice de prendre des raccourcis, de réunir des personnages qui avaient peu de chance de se rencontrer. Tout cela me rend perplexe et semble prévisible.

Bref avec un roman aussi long je m attendais à plus de fluidité entre les chapitres.

Je reconnais tout de même qu'il y a une certaine beauté dans les tournures de phrases de l'autrice. Elle nous offre un récit poétique que j'apprécierai pouvoir écouter les yeux fermés.

Tout cela étant dit, après deux semaines de lutte j'abandonne. Je le reprendrai sûrement d'ici quelques jours mais il faut savoir arrêter la torture.

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Quelle claque, quel souffle épique, tragique, grandiose !
Empruntez quelques-unes des intrigues politiques et familiales du Trône de Fer, placez vos personnages, figures torturées, hypersensibles, violentes, passionnées, profondément humaines dans notre monde transfiguré par une chute des civilisations modernes, de laquelle de nouveaux royaumes ont émergé sous une égide majoritairement matriarcale, pour le meilleur et pour le pire…
Une épopée qui possède le ton d'un roman d'aventure et la portée d'un essai de sociologie.
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Roman des espaces infinis, des natures mortes, battues par les vents, traversées au loin par une petite troupe nomade. Roman du monde après le monde, d'une vie qui renaît doucement, sauvage, spirituelle, et vorace. Roman d'amour, roman de guerres et de légendes.

Je conseille la lecture de ce roman pour ceux qui n'ont pas peur des pavés, qui aiment les atmosphères post-apocalyptiques et les histoires de survivalistes.
L'idée d'inversion des rapports de force entre les sexes, en faisant de la femme les souveraines du monde, apporte également une réflexion intéressante ... (Plus sur Instagram)
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