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4,16

sur 546 notes
La fougue qui agite l'écriture m'a attrapé dès les premières pages. Je n'ai pas vu passer les 400 pages. le sentiment d'être prise dans un grand voyage dans L Histoire. de l'hideux comme ce père raciste, pétainiste, maurassien à l'admirable comme ces luttes pour les droits des femmes.

Une sorte de visite guidée de l'Histoire ; l'Indochine, le féminisme, Mai 68, Castro; par un témoin avec ces belles questions: qu'es ce qui émancipe les esprits et qu'es ce qui change les vies?

Parce que comment grandir avec un père qui croit aux inégalités des races, admirateur de Pétain, de Maurras.

L'enfant s'attache à la nourrice et ne comprend pas pourquoi son père lui demande de ne pas être familière avec elle.

A Nice, la rencontre avec une camarade juive la sensibilise sur les effets tragiques de la pensée pétainiste. Et alors la fille se révolte contre son père. Il devient un contre-modèle.

Le livre de Simone de Beauvoir Deuxième Sexe transforme la mère de l'héroïne et l'amène peu à peu à s'affranchir de son mari.

Il y a dans ce livre une évocation utile des déportés français par les japonais. C'est un fait historique dont on parle peu. Les camps, les viols, les tueries.

Puis cette rencontre incroyable à Cuba avec Castro. Une histoire d'amour qui dure 4 ans.

J'ai sincèrement eu la frousse quand elle lui a dit non, qu'elle ne voulait pas rester à Cuba y vivre avec lui. Elle ne voulait pas finir en énième courtisane.

Et sa rencontre avec Victor qui est dans la réalité un certain Bernard Kouchner.

"A mesure que la nuit descendait sur la ville, Lucie goûtait à la compagnie de Victor. Son projet humanitaire la touchait. Finalement, il se révélait plus profond qu'il ne le laissait paraître à Cuba - plus séduisant aussi. C'est comme si, tout ce temps, éclipsé par la présence de Fidel, il n'avait pu se montrer tel qu'il était. "

Et soudain la liberté est la restitution de la vie d'Evelyne Pisier par Caroline Laurent, directrice littéraire de l'escale. Evelyne Pisier avait le projet de publier son récit mais elle meurt en cours d'écriture. Caroline Laurent a alors poursuivi l'écriture. C'est donc un livre écrit à 4 mains. Il y a alternance entre des passages racontant la vie d'Evelyne Pisier et les commentaires d'Evelyne Pisier: un aller-retour passé présent.

C'est un gros pavé de livre qui se lit facilement. Il a reçu le Grand Prix des lycéennes Elle et le Prix Marguerite Duras 2017.
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Voilà encore un ouvrage que j'ai découvert et lu grâce à Babelio, car je n'en avais jamais entendu parler.
J'ai eu du mal au début à "rentrer" dans le récit, en raison de sa construction à 4 mains. le livre commence finalement par la mort d'Evelyne Pisier et par ce passage de flambeau symbolique à Caroline Laurent. Cette dernière est dévastée par la mort de son amie et l'explique, mais comment ressentir de l'empathie quand on ne "connaît" pas encore le "personnage" de Lucie/Evelyne, puisque le livre vient de commencer. du coup j'ai trouvé cela larmoyant. le récit à proprement parler a ensuite démarré au Vietnam (pardon, en Indochine), et peu à peu, je me suis laissée entraîner. Fille de militaire, j'ai vécu dans des pays étrangers enfant, et même si l'époque et les continents n'étaient pas les mêmes, quelques notes ont résonné. J'ai beaucoup apprécié cette partie, avec la découverte du monde par Lucie "enfant" à travers son père et sa mère. Je me suis attachée à Mona, ses pulsions, ses oeillères, son caractère fantasque et romantique. J'ai aimé parcourir en même temps l'histoire de cette région. Peu à peu, je me suis mise à apprécier aussi les interventions de Caroline Laurent, car elles apportaient de la profondeur, de la richesse, un éclairage sur la vie d'Evelyne. En renfermant le livre le charme a opéré, je suis très émue et reconnaissante envers ces deux femmes d'avoir pu lire cet ouvrage, qu'elles ont su composer et qui pour moi est une ode à la féminité et à la passion. Au cours de mon récit je suis allée glaner sur le net des renseignements sur Evelyne Pisier, des infos, des photos et je regrette de ne pas l'avoir "connue" avant. Je pense maintenant lire sa plume. En bref, je vous recommande ce livre et ce voyage à travers les époques et les sentiments.
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La construction de ce roman est originale puisque l'auteure est décédée pendant la rédaction, et c'est son éditrice qui l'a terminé. Pour cela, elle a intercaler des chapitres composés d'anecdotes sur la fiction et sur leur relation. Bien que romancée, c'est la vie extraordinaire d'Évelyne Pisier que nous découvrons.

Et quelle vie ! Elle nous embarque de l'Indochine à Paris, en passant par la Nouvelle Calédonie, Nice et Cuba. Autant de cultures différentes qui résonneront dans son histoire. Son destin fut étroitement lié à de grands événements comme la fin de l'Empire colonial, l'émancipation des femmes, la révolution cubaine, ou encore le combat contre le SIDA. 

L'intense relation avec sa mère est ici le fil conducteur. Après s'être toutes deux émancipées du père (colonialiste, raciste, machiste), elles prendront leur envol et se révéleront féministes, communistes et engagées. Ces deux portraits de femme sont magnifiques. Si on s'attache immédiatement à Évelyne , sa mère qu'on découvre d'abord faible femme au foyer se révèle pleine de nuances et combative. L'amour aura également une place importante. Car malgré tout, le père fut le grand amour de la mère. Quant à Évelyne elle compte parmi les hommes qui ont marqué sa vie Bernard Kouchner ou encore Fidel Castro.

Un petit bémol : la plupart des chapitres rédigés par l'éditrice ralentissent le récit. En effet, elle passe énormément de temps à justifier son amitié et son travail et cela n'apporte rien. Je peux comprendre qu'elle ait craint pour sa légitimité, néanmoins une fois le livre terminé il n'était pas nécessaire d'avoir autant de pages à ce sujet. Lorsqu'elle révèle les dessous de l'histoire ou lorsqu'elle nous parle de sa mère là c'est intéressant et on comprend le parallèle.

Enfin, cela reste un livre passionnant et un très joli coup de coeur ! Ces portraits de femmes qui s'émancipent sont bouleversants et on tourne avidement les pages, emportés par le souffle romanesque de leur vie. 
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Ce roman, c'est celui d'une rencontre, celle d'Evelyne Pisier et de Caroline Laurent, l'une veut raconter sa mère et ses combats, l'autre est son éditrice. C'est un texte étonnant par sa forme à deux voix, puisque Caroline Laurent a du terminer ce récit car Evelyne est partie en 2017. L'éditrice a continué l'histoire à partir des textes que lui avait laissé l'auteur et des discussions qu'elles eurent. Une amitié est née, un texte magnifique, passionnant et émouvant à la fois.C'est surtout l'histoire de Mona, de sa fille Lucie et de toutes celles qui se sont battues pour être libres à partir des années 60.
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Un vrai coup de coeur.
Ce livre très bien documenté est un chef d'oeuvre.
Les pages se tournent toutes seules j'ai été happée par l histoire des deux héroines ,
Un rappel historique des lieux où se passe le roman est très bien venu et ajoute de l'intérêt à la vie tumultueuse des personnages.
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Certaines lectures vous bouleversent et vous touchent à tel point qu'il est difficile d'en parler. On a tellement à dire qu'on ne sait plus quoi dire. Je pourrai me contenter de vous dire « C'était magnifique. Lisez-le. » Mais je vais quand même développer.

C'est l'histoire d'une femme qui s'émancipe et s'ouvre à la vie.

C'est l'histoire d'une petite fille qui découvre le monde et devient une jeune femme audacieuse et passionnée.

C'est l'histoire d'une mère et de sa fille, de cet amour intense et incomparable.

C'est l'histoire de plusieurs amours.

C'est l'histoire d'une jeune femme amoureuse des mots et qui rêve d'écrire.

C'est l'histoire d'une amitié, d'une rencontre, d'une reconnaissance.

C'est l'histoire d'une femme qui devient écrivain.

C'est l'histoire d'une amie qui dit adieu à l'amie disparue.

C'est une histoire d'amour et de haine, de joie et de colère, de révolte et de passion, d'espoir et de désespoir, de rêve et de doutes, de vie et de mort.

Voilà, ce roman c'est tout ça à la fois. C'est magnifique. Lisez-le.

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« Je commence à comprendre que pour parler d'Evelyne, je dois accepter que des souvenirs personnels s'immiscent dans le récit. »

Ce devait être l'oeuvre d'une personne, Evelyne Pisier, dans laquelle elle souhaitait relater sa mère et se raconter. La vie ne lui en aura pas donné le temps. Son éditrice et amie, Caroline Laurent, au-delà de son rôle d'éditrice s'était engagé auprès du mari de son amie, le juriste et politologue ben connu Olivier Duhamel, à terminer et publier le livre sous forme de roman.

Cela donne un ouvrage protéiforme ; le roman en lui-même avec ses personnages rebaptisés, ses omissions volontaires et assumées ;une forme plus descriptive de ce qu'a été la vie d'Evelyne et de son entourage familial et amical, et le point de vue de Caroline Clément qui intègre son cheminement personnel dans la conception et la genèse de ce livre.

Ce roman est également un balayage historique allant de la seconde guerre mondiale aux grands mouvements des années 70, un témoignage sur l'émancipation des femmes prisonnières des mentalités d'un France colonialiste et bourgeoise, un tableau pas toujours très reluisant de la manière dont la nation mère traitait ses ressortissants du bout du monde .

J'ai vraiment beaucoup aimé ce roman/récit, pour ses qualités d'écriture, pour le formidable témoignage d'une certaine époque, et surtout pour tout ce qu'il comporte de preuves d'amitié et d'hommage d'une éditrice envers son auteur et amie. L'implication de l'auteur est importante sans être écrasante ; c'est tout la force de cet ouvrage.

Lien : https://leblogdemimipinson.b..
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"L'intensité d'une amitié, ça vous fait une joie pour mille ans, c'est comme un amour, ça vous rentre par le nombril et vous inonde tout entier"

En septembre 2016, Evelyne Pisier, soeur de l'actrice Marie-France, présente son manuscrit à son éditrice Caroline Laurent. Elles travaillent ensemble sur le texte durant quelques mois avant qu'Evelyne ne décède en février 2017. Caroline Laurent termine alors le livre comme elle l'avait promis à Evelyne.

Dans son manuscrit Evelyne Pisier raconte son histoire et celle de sa mère, elle demande à son éditrice de l'aider à transformer son récit en fiction, pour elle le livre ne doit être ni un témoignage ni une biographie. le prénom fictif de Mona est donné à la mère d'Evelyne, celui de Lucie à Evelyne et la famille Pisier se nomme Desforêt dans le récit.
Nona Desforêt est une femme dont le rêve de devenir médecin a été brisé par sa grossesse qui l'a contrainte à abandonner ses études. Volontiers charmeuse, elle mène une vie assez superficielle en Indochine où est affecté son mari André, un haut fonctionnaire colonial. C'est un colon pétainiste, raciste et antisémite, convaincu de l'inégalité des races et de l'infériorité des femmes. Cet homme odieux, colérique et parfois violent sera le héros de sa fille pendant son enfance jusqu'à ce qu'elle prenne conscience de ce qu'il est en réalité.
La lecture du deuxième sexe de Simone de Beauvoir est une révélation pour Mona, ce livre "allume des feux en elle", elle décide d'agir désormais selon ses désirs, de ne laisser personne lui dicter sa conduite et ses opinions. La naissance d'une conscience et un bel affranchissement par la lecture... Elle devient une femme libre et séductrice, "amoureuse de l'amour". "L'amour était son moteur et sa prison". de retour en France après son divorce, indépendante et libérée, elle mènera de multiples combats féministes dans lesquels elle entrainera sa fille, elle multipliera les engagements, du planning familial à la lutte pour les droits des homosexuels jusqu'au militantisme dans l'Association pour le Droit à Mourir dans la Dignité.

Mona et sa fille sont très proches et complices. Mona façonne Evelyne lui interdisant par exemple de toucher au ménage et à la cuisine, domaines dans lesquels les femmes ont toujours été cantonnées. Evelyne s'est construite avec et contre sa mère qu'elle présente comme la personne qu'elle aime le plus au monde...

Le récit nous mène de Hanoï à Nouméa puis en France en passant par Cuba où Evelyne vivra une passion amoureuse de quatre ans avec Fidel Castro. Caroline Laurent glisse dans le roman quelques extraits de lettres d'amour de Fidel Castro adressées à Evelyne...

Caroline Laurent a eu la très jolie idée d'insérer dans le roman l'histoire de sa rencontre avec Evelyne, elle parle des échanges qu'elles ont eus, de ses doutes, de ses peurs et angoisses lorsqu'elle se retrouve seule pour finir le travail... On assiste ainsi à la construction du roman et on comprend le rapport auteur-éditeur. Mais l'histoire d'Evelyne renvoie Caroline à sa propre histoire et réveille des souvenirs personnels ce qui apporte encore une autre dimension au roman car le destin de la mère de Caroline Laurent va venir s'immiscer dans le récit. L'éditrice dit qu'Evelyne lui a tendu un miroir. "Son texte, depuis le début, est un miroir qu'elle me tend"

J'ai trouvé ce premier roman de Caroline Laurent absolument MAGNIFIQUE, les deux très belles voix d'Evelyne Pisier et de son éditrice s'entremêlent à merveille pour nous brosser les portraits de deux femmes engagées. La construction choisie par Caroline Laurent qui mêle l'histoire d'Evelyne et de sa mère et l'histoire de la construction du roman est une très belle réussite. Deux livres en un en quelque sorte...
Par-delà l'incroyable destin d'Evelyne et de sa mère, ce livre est aussi l'histoire d'une magnifique amitié entre deux femmes que 47 ans séparent et qui ne se sont côtoyées que quelques mois, une amitié entre une éditrice et son auteure. C'est l'histoire d'une belle promesse, d'une belle confiance d'Evelyne en Caroline qui dit avoir terminé le livre "sans elle mais avec elle".
En résumé, pour moi c'est simple ce roman est une pure merveille !
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Ce roman est construit avec beaucoup d'intelligence. Il s'agit d'une autobiographie, mais celle-ci est si bien romancée qu'on l'oublie. Les noms des personnages ont été changé, la soeur d'Evelyne Pisier, malgré son importance dans sa vie, a été supprimée du récit. Caroline Laurent, éditrice du livre, et devenue amie d'Evelyne, se livre aussi dans certains chapitres en nous livrant aussi ses sentiments au moment de terminer ce roman.

Ce sont plus de 50 ans d'histoire qui sont racontés. Tout d'abord l'évolution de la maman, épouse bourgeoise qui ne se pose pas trop de questions avant une rencontre qui lui fera découvrir le Deuxième Sexe de Simone de Beauvoir et sa soif d'indépendance. Une prise de conscience qui influencera l'éducation de sa fille et qui aura une grande influence sur leurs combats féministes. Lutte pour la libéralisation de l'avortement, le droit à la contraception, les droits des homosexuels, des combats qui montrent le chemin parcouru (même si la route est encore longue).

Bref, une belle surprise pour moi qui ne suis pas fan des autobiographies.
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Née en 1941 en Indochine, à Hanoï, (comme un de mes oncles, les colonies ont marqué de nombreuses familles et générations) cette femme ardente va mener tous les combats de son temps et certainement même en avance sur son temps. Dans cette France coloniale la vie s'écoule sereine et facile pendant quelques années. La jeune Lucile (la protagoniste du roman, le double d'Évelyne) profite de la vie sous la férule d'un père omniprésent, quasi omnipotent, maître du monde, du moins de son monde. Cet homme aux idées bien arrêtées sur les différences entre les races, sur l'inégalité entre les hommes, sur leur valeur, sur la hiérarchie des sexes, est aussi un fervent partisan du Maréchal. C'est une véritable caricature, mais pas un exemplaire unique, de cette intelligentsia coloniale dont on préfère aujourd'hui ne pas trop se souvenir.

Mona, la mère amoureuse et effacée, et Lucile, la fille, toutes deux obéissantes et soumises, acceptent ce point de vue, cette tyrannie domestique… jusqu'au jour où arrivent les conflits, la guerre est là, les japonais envahissent l'Indochine et parquent les femmes dans des camps – je me souviens des longs récits de mon père sur cette période, et imagine totalement les scènes si réalistes et douloureuses du roman. Comme dans tout pays en guerre, la famine, le viol des femmes, leur soumission, sont des prises de guerre faciles et valorisantes pour l'occupant qui laissent des traces comme marquées au fer rouge.

Pour Évelyne, il y a l'Indochine, puis la Nouvelle Calédonie, enfin la France. Il y a avant tout une émancipation, aidée en cela par une mère qui ouvre enfin les yeux, par une réalité qui s'avère être bien éloignée des règles édictées par le père. Il y a aussi la lecture de Simone de Beauvoir et de son Deuxième sexe, qui ouvre les yeux de Mona, qui décille ceux de Lucile, et permet aux deux femmes de s'émanciper. Ce sera un amant, un permis de conduire obtenu de haute lutte, des combats féministes pour le droit de femmes engagés pour Mona. Pour Lucile / Évelyne, c'est aussi une lutte de chaque instant pour se défaire de la mainmise et des allégations d'un père qui se fourvoie dans un racisme quasi d'état depuis si longtemps. La liberté, sa liberté, est au bout du chemin. Étudiante, il y a alors Cuba, il y a Fidel, il y a avant tout un destin incroyable pour cette femme qui aura su sortir de cette emprise et mener des combats toute sa vie.

chronique complète en ligne sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2018/09/03/et-soudain-la-liberte-evelyne-pisier-caroline-laurent/
Lien : https://domiclire.wordpress...
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