Alzheimer est aux personnes âgées ce que l'ogre est aux enfants. C'est le nom redouté d'un monstre cruel qui s'introduit dans nos têtes et y sème la confusion, pui le chaos.
A 82 ans
Bernard Pivot est lucide et pire peut-être que la mort, ce qu'il redouté c'est la manière dont sa vie finira.
Pourtant ce livre est un remède contre la morosité; de nature optimiste l'écrivain à la ferme intention de profiter pleinement de la vie!
C'est avec beaucoup d'humour qu'il dresse le portrait de la personne (très) âgée.
N'étant plus moi-même de première jeunesse, j'ai trouvé ça assez réconfortant. Partageant (à 80%) les constats, les avis, les reflexions de ses amis et lui, j'ai maintenant l'impression de faire partie d'un "club"
Cela est dû certainement à sa façon d'écrire que je trouve légère et entraînante
Ce livre permettra peut-être aux lecteurs plus jeunes de comprendre comment fonctionnent les "vieilles"personnes de leur entourage.
Je ne résiste pas à vous faire part de ma devise personnelle: Croùlante peut-être mais pas écroulée