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C'est la meilleure amie de ma mère qui lui a offert ce livre pour son départ à la retraite (il y a quelques jours seulement). Heureusement que ce cadeau (plaisantin) venait d'elle d'ailleurs car sinon, ma mère l'aurait suremnt mal pris mais là, il y avait plutôt de quoi en rire et c'est donc tout naturellement juste après elle que je m'attaque à cette lecture.

Ici, il s'agit de l'histoire d'un homme (Guillaume - est-ce un pseudonyme que l'auteur s'est choisi ?) qui, entrant dans sa quatre vingt deuxième année, raconte sa vie (au présent et non au passé avec d'innombrables regrets, comme l'on pourrait s'y attendre) avec son club d'amis, les JOP (Jeunes Octogénaires Parisiens). Dans ce livre certes, le lecteur est souvent confronté aux désagréments de ce qu'engendre la vieillesse (sans que autant que cela soit des plaintes puisque notre protagoniste et son meilleur ami Octo ont promis, lors de leurs conversations, de pas s'appesantir sur leurs états de santé respectifs plus de trois minutes) mais aussi aux avantages que celle-ci concède : plus de temps, plus de lucidité, plus d'appréciation des petits plaisirs que nous offre la vie au quotidien, bref, le plaisir d'être en vie tout simplement !

Un livre extrêmement bien écrit, qui se lit très vite et contrairement à ce que l'on pourrait penser, qui se lit à tout âge et qui est on ne peut plus d'actualité ! A découvrir et à faire découvrir !
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Comment qualifier cet ouvrage : récit en partie autobiographique ? Auto fiction ?
Toujours est - il que j'ai passé un agréable moment en compagnie du double de Bernard P., un homme charmant et cultivé qui vient d'avoir 82 ans .
À qui s'adresse l'auteur ?
Aux jeunes gens et jeunes filles qui n'auraient jamais entendu parler de Bernard P.?
Aux personnes qui approchent du grand âge sachant que l'auteur aura 86 ans dans l'année ?
Peut- être à tous ?
Cet homme nous conte sa vie—— d'hier ——où toujours pressé , il régnait sur le monde de la culture et de l'édition ,il se sentait alors invincible .

D'aujourd'hui ——sa vie d'octogénaire—-dont il fait le tour des inconvénients et des plaisirs : tout y passe: la santé à préserver,les défaillances du corps , les affres de l'âge, les trucs qui agacent ,les anxiétés de l'âme , les délestages, les petits renoncements, un tir groupé contre Alzheimer , les précautions à prendre, la peur de perdre les vieux amis, la joie de la lenteur et du plaisir d'enfin prendre son temps, l'amour, la sexualité , l'amitié comme au sein du club des JOP', une bande de huit septuagénaires , octogénaires ou nonagénaires , tous vivant à Paris .

À travers ce narrateur l'auteur nous offre un moment de tendresse bienvenu, un regard acéré, tendre , vrai, mutin, bienveillant , facétieux , souriant et grave à la fois, en homme de culture exigeant ....

Un bilan à la Prévert, remède joyeux aux maux du grand âge , tours et détours des malheurs et des bonheurs de la vieillesse .
Stimulant !Enjoué ! Pétri d'humour, curieux et insolent.

Un ouvrage désenchanté et vivifiant.

«  Les vieillards intelligents, agréables et enjoués supportent aisément la vieillesse, tandis que l'acrimonie , le naturel chagrin et la morosité sont fâcheux à tout âge » .
Cicéron: «  Savoir vieillir » .

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S'agit-il d'un récit en partie autobiographique ? d'une autofiction ? En tout cas, il semblerait qu'une part de la vie réelle de l'homme soit bien entrée dans le livre en forme de petites discussions autour du bel âge, 80 ans. le narrateur y évoque les affres de l'âge mais ceux-ci sont contrebalancés par l'autodérision, l'humour et les opportunités qu'offre la vie d'une bande de retraités octogénaires vivant à Paris.
C'est un récit qui se focalise en grande partie sur les affres de la vieillesse ; les défaillances du corps et de l'esprit, malheurs bien réels et douloureux, les souffrances physiques et morales ressenties au quotidien mais le narrateur évoque également avec un humour sarcastique et décapant les petits bonheurs de la vie de ces octogénaires privilégiés, il faut le reconnaître ; Il fait, par exemple, l'éloge de la lenteur, du temps dont on dispose à 80 ans et que l'on prend et savoure tant qu'on le peut. Ainsi s'exclame le narrateur : « Prendre mon temps pour petit-déjeuner, quel bonheur ! » Plus loin, « Je ne méprise plus les expressions "prendre son temps", "ménager du temps", "donner du temps au temps". A long terme, je n'ai plus beaucoup de temps ; à court terme, j'ai tout mon temps. C'est un paradoxe sur lequel je médite en prenant mon temps. »
On y rencontre aussi toute une galerie de portraits de personnages accompagnant le narrateur qui prennent le bon temps comme il vient : les amis, les proches et autres relations du narrateur, surnommés les JOP ; les Jeunes Octogénaires Parisiens, ils sont tantôt pétulants et appréciés du narrateur, séducteurs malins et encore dynamiques, bricoleurs de génie, couples qui se disputent en public, mais ils restent tous de bons vivants aimant la bonne chère, les plaisirs quotidiens, les sorties, les voyages sans exclure les plaisirs plus sensuels encore présents !
Ces octogénaires sont solidaires et unis par l'amitié et les affinités.
Le style est non dénué d'une certaine tendresse, accompagnée à certains endroits du texte d'un travail sur la langue, toutefois le narrateur pose également un regard critique et désabusé sur le monde actuel et son évolution.
Le ton employé par le narrateur tout en restant lucide sur le processus douloureux du vieillissement est vif, humoristique voire ironique.
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Bernard Pivot , ex chroniqueur littéraire , président du Goncourt , " jeune homme " de 85 ans , recourt à la fiction pour nous entretenir du bien vieillir . Si il ne peut rien contre ce qu'il nomme " Les 4 cavaliers de l'apocalypse " ( cancer , Alzheimer , infarctus et AVC ) , ajouter quelque chose à la vie lui semble salutaire ( nouvel amour , nouvel ami , chien ou chat ) et positiver ( en cessant de se plaindre et de trouver le présent moins plaisant que le passé disparu ) . Nous sommes encore vivants , le soleil continue de briller , quelques nouveautés nous simplifient la vie , il nous reste encore des découvertes à faire .... Tout va bien . Les os qui craquent , les petits soucis de santé , ne sauraient nous faire oublier , le sourire de la marchande de journaux , la joie d'une découverte littéraire , les calins du chat etc ....
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Bernard Pivot, l'homme qui m'a fait découvrir la littérature, enfin, une littérature différente de celle que je lisais.
Oh, bien sûr, je ne suis pas le seul, nous sommes nombreux dans ce cas.
À une époque où je ne lisais pas, ou très peu, il réussissait l'exploit de me captiver avec son Apostrophe ou son Bouillon de culture, ses émissions dont j'essayais de ne pas manquer la diffusion.
Il était donc normal que, les ans ayant passé, je me retrouve avec l'un de ses livres dans les mains.
Je viens donc de terminer ce...Mais la vie continue. (Il tient au trois petits points).
À qui s'adresse l'auteur ?
À la jeunesse, voulant la prévenir de ce qui l'attend ?
À ceux qui approchent de ce "troisième âge" ? (Là, je précise que ce n'est pas une expression qu'il emploie). Soyez prêt !
Ou bien à ceux de sa génération, pour faire avec eux un dernier constat de leur quotidien ?
Sorte d'inventaire à la Prévert, des avantages et inconvénients de la vieillesse.
Pivot dresse le bilan, il est l'heure, pour lui, de faire l'état des lieux.
À travers la vie de huit personnages, septuagénaires, octogénaires ou nonagénaires. Des hommes, des femmes, en couples légitimes ou pas vraiment, célibataires ou veufs.
Tout y passe, la santé mentale ou physique, le quotidien et ses angoisses, le passé et ses souvenirs, le regard sur le monde, l'amitié évidemment, l'amour aussi, l'adaptation et l'utilisation des nouvelles technologies, l'autocritique. Tout est dit avec sincérité, lucidité, sans tabou, sans s'apitoyer et avec humour, souvent.
Ils s'appellent les JOP, Jeunes Octogénaires Parisiens.
C'est une bande de "jeunes vieux" que l'on prend plaisir à accompagner. Dans leurs réflexions, leurs conversations, leurs chamailleries. Vous me direz, ils ne sont pas difficiles à suivre, à cet âge-là et ils le reconnaissent eux-même, on ne va pas bien vite, surtout qu'il vaut mieux éviter la chute, les conséquences pourraient être tragiques.
Ils ont la chance d'être indépendants et souhaitent le rester jusqu'à ce que l'heure soit venue, le plus tard, le plus discrètement et le plus paisiblement possible, de rejoindre ceux qu'ils ont aimés, croisés ou admirés...
Dans ce monde d'aujourd'hui où l'on ne peut plus prendre, dans nos bras, nos chers vieux, ce livre nous offre un moment de tendresse, comme un hymne à la vieillesse.

 

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Bernard Pivot a du talent et de l'humour pour nous faire sourire des ravages de l'âge !
Lui-même octogénaire, il a conservé un petit groupe d'amis du même âge qu'il voit régulièrement pour des dîners, des sorties ou des discussions.
C'est l'occasion de faire un point sur la manière dont chacun accepte ou non le chemin vers la vieillesse (vieillesse qu'il a successivement repoussé à 70, 80 et enfin 90 ans…)

A la manière de Jean-Louis Fournier, il jette un regard sans complaisance sur lui-même et ses contradictions. Lui offre-t-on un siège dans le métro, il est furieux qu'on le prenne pour un « vieux ». Mais si on ne lui propose pas, il fulmine contre les jeunes qui ne pensent pas aux personnes âgées !
Il observe aussi les problèmes de mémoire, les douleurs physiques (les graves et les moins graves qui pourrissent quand même la vie), les combats avec l'informatique,….
Mais pour autant il n'est pas du tout passéiste, et il se fait un honneur de toujours rebooster son groupe d'amis en leur rappelant que vivre aujourd'hui, même âgé, est quand même plus confortable qu'il y a 50 ans !

C'est un livre doux-amer où l'on peut commencer à prendre des leçons si on approche de la retraite…
J'en retiens ses sept engagements : « Ne jamais me plaindre, Être de bonne humeur, Entretenir ma curiosité, Ne pas m'isoler, Profiter, Rêver, Ajouter ».
Et bien sûr lire, lire, lire
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Recueil d'éléments de la vie quotidienne d'un octogénaire.

Au début, j'ai cru que je me régalerais, avec un premier chapitre qui parlait des problèmes de santé qui occupent trop de place dans les conversations des personnes âgées. Discours intéressant, touches d'humour, ça augurait bien. le texte raconte qu'on peut vivre, aimer et écrire, même quand on a plus de quatre-vingts ans, un message qui n'est pas sans intérêt.

Malheureusement, la suite m'a finalement déçue, car justement, le texte ne quittait pas le niveau du quotidien. J'espérais peut-être un certain regard sur le monde, une réflexion plus large ou davantage de poésie dans les descriptions.

Une lecture qui m'a déçue, mais bon, la vie continue. Je referme le bouquin et passe à un autre…
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Bernard Pivot m'a donné envie de lire plein de livres mais je n'avais encore jamais lu de livre de Bernard Pivot.
Il s'agit d'un petit essai sur la vieillesse. le personnage principal pourrait être un double de l'auteur : il a 82 ans, a été éditeur. Il a une bande d'amis très proches qui ont entre 70 et 95 ans. Bernard Pivot aborde bien sûr le sujet de la santé, les médicaments que l'on prend, la fatigue, les siestes, la surdité, la vue qui baisse, les douleurs articulaires, les problèmes de prostate, la peur de chuter et de se casser quelque chose, la peur des maladies graves et de la mort. Il parle de la solitude quand les amis ou époux meurent.
Mais le ton général de l'essai est quand même optimiste et plus léger. Vieillir veut dire prendre son temps, faire ce que l'on veut, ce que l'on aime. Il reste encore pas mal de plaisirs si l'on garde une certaine curiosité et jeunesse d'esprit.
Un regard sur la vieillesse assez bienveillant.
Un petit bémol sur le style assez plat, je m'attendais à mieux de la part de Bernard Pivot.
Une lecture agréable mais dispensable.
A vous de voir !
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Ce témoignage est un bonbons que l on savoure .
J ai aimé:
-Son écriture
-Son humour
-Son style

Pourquoi lire ce livre ?
-L Analyse d un grand homme
-Le regard d un monsieur qui à plus de 80 ans.
-Un remède contre la mélancolie de notre époque.

Je vous recommande cette lecture :
-Pour avoir du bonheur à chaque page.
-Pour le courage d aborder beaucoup de thèmes en toute probité.
-Pour rire

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Ancien téléspectateur assidu "d'Apostrophe" et de "bouillon de culture", je n'avais jamais lu un livre de Bernard Pivot. C'est chose faite avec "... mais la vie continue". Monsieur Pivot aborde la vieillesse avec humour. Est-ce un essai autobiographique ou une fiction ? Plutôt une "bio fictionnée" oserais-je. Avec sa bande de copains, les JOP, les Jeunes Octogénaires Parisiens, il raconte la vieillesse, tout y passe, la santé bien sûr, les tracas quotidiens, la solitude, et aussi l'amour et l'amitié. Monsieur PIVOT prend son temps. "A long terme je n'ai plus beaucoup de temps, à court terme j'ai tout mon temps. C'est un paradoxe sur lequel je médite en prenant mon temps".
Monsieur PIVOT est surtout une plume élégante, légère, directe, attachante, le choix des mots y est pour beaucoup.
"... mais la vie continue" est à conseiller à tous les jeunes de 7 à 77 ans et au-delà bien entendu.

PS: Ne pas se méprendre sur le terme au-delà
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