Au cours de ce siècle, des millions d'enfants de femmes et d'hommes ont été victimes d'atrocités qui défient l'imagination et heurtent profondément la conscience humaine».
Cet extrait du Statut de Rome donne la mesure à la fois de ce que l'on appelle «crime de masse» et de la perplexité que ces horreurs engendrent dans l'esprit humain. A cette indignation comment peut-on réagir en sciences humaines et singulièrement, comment le droit peut-il, (doit-il), inscrire une norme et poser une sanction ?
Dans Purifier et Détruire, il se réfère à «une forme d'action le plus souvent collective de destruction de non combattants», expliquant qu'il tente ainsi d'éviter les pièges de la notion de génocide.