Le chat noir et autres nouvelles

Première fois que je lisais du Edgar Allan Poe, et j'ai été transporté dans ses nouvelles

Edgar Poe est un poète, romancier, nouvelliste et éditeur américain, qui est né a Boston en 1809 et mort a Baltimore le 7 octobre 1849. Ce jeune poète a écrit toute sorte de texte, tout d'abord la poésie avec le-Corbeau ensuite des nouvelles comme La Lettre volée ou encore le Scarabée d'or. Et encore plein d'autres textes tous aussi intéressants.

C'est avec beaucoup de poésie et une écriture tout aussi agréable que l'auteur donne parole au héros pour nous décrire les différentes aventures du 19 ième siècle. Les écrits actuels ne peuvent pas aborder le sujet sans se libérer de son implication médicale ; dépression, mais plus de mélancolie. L'auteur nous transporte élégamment dans un univers noir, mais il nous ménage aussi avec une pointe d'humour, une fin timide.

Le chat noir et autres nouvelles est un bon recueil pour les amateurs du genre. Les 6 petites histoire entre mêle, imaginaire, morale, réflexion. Les deux nouvelles qui m'on plus :
Le chat noir : La nouvelle dans toute sa splendeur, avec une fin/une chute comme je les aiment.

Et L'homme des foules : le récit descriptif du début ne m'a pas gêné bien au contraire j'aime ce genre de récit qui nous aspire dans son monde.

Et celle qui ne ma pas plus : Petite discussion avec une momie : Les dialogues mon ennuyer et les débats philosophiques ne sont pas ma tasse de thé. Mais la fin comme toute nouvelle nous pousse à réfléchir sur notre vie.

Une des mes nouvelles fantastiques préférées: la transformation psychologique lente et subtile d'un homme doux en un monstre paranoïaque et violent. du Edgar Allen Poe à son meilleur!

Un recueil de nouvelles bien ennuyeux à mon sens. L'écriture a bien vieilli et son goût laisse une insupportable impression d'âpreté. L'univers fantastique ne réussit encore pas à me saisir, tantôt fantasque, tantôt grossier et ces histoires de chats meurtriers et de nains vengeurs me laissent de marbre.

Deux nouvelles ont néanmoins retenu mon attention :
- Petite discussion avec une momie, pour sa qualité argumentative et sa teneur philosophique au sujet de la science. Néanmoins, le cadre narratif et les personnages sont restreints et ne réussissent pas à donner au tout suffisamment d'épaisseur.

- L'Homme des foules, dans lequel le personnage entame une interminable poursuite dans les méandres londonniens. le regard porté sur l'inconnu, sur l'autre et la quête du personnage narrateur atisent la curiosité du lecteur. La descrition de la ville, alternativement anmiée et silencieuse, est assez bien menée. Mais, encore une fois, la reflexion tombe à plat : la Nouvelle n'est pas un lieu adéquat pour des réflexions approfondies.

J'ai vu ce livre passer dans mon feed instagram il y a quelques jours je l'ai donc acheté car la période s'y prête parfaitement 😅🎃👻
Je sors un peu de ma zone de confort en m'aventurant dans des contes fantastiques qui pourtant sont des classiques mais j'ai adoré ! J'ai vraiment bien aimé le style d'Edgar Poe et j'ai une petite préférence pour le conte William Wilson 😁
De là à avoir des frissons d'horreurs : non mais c'est une vraie bizarrerie 😅 Parfois ça n'a aucun sens et je pense que c'est pour ça que c'est qualifié « d'étonnant » 🧛 Il n'y a pas grand chose à dire, ils sont très courts mais si vous avez envie d'une lecture un peu Halloween vous pouvez y aller !

La première fois que j'ai connu les oeuvres d'Edgar Allan Poe, j'étais au lycée. J'y ai lu "Le chat noir" que j'ai beaucoup aimé. Avec ce livre, je l'ai lu trois fois en tout et j'ai pu découvrir d'autres de ces nouvelles, dont "Le puits et le pendule" que j'ai bien aimé aussi, mais surtout "Le système du Docteur Goudron et du Professeur Plume" que j'ai adoré autant que "Le chat noir"

Autant se le dire, Edgar Allan Poe n'est pas l'auteur le plus facile à lire, ses textes sont emprunt d'une certaine noirceur assez perturbante je trouve. C'est assez bizarre à expliquer, mais c'est comme si il y avait de la folie chez cet homme, oui de la folie, mais pas que … J'ai découvert à travers les nouvelles de ce livres, un écrivain possédant une culture immense et avec un sens de la tournure exemplaire. En effet, il y a beaucoup de belles phrases et de bons jeux de mots.

Il est rare que je m'attarde sur ce point, mais je dois dire qu'il y a un énorme travail de traduction avec ce livre. Travail effectué par Pierre Bondil et Johanne le Ray qui viennent apporter des notes de bas de pages pour venir expliciter quelques tournures qui en français n'a pas le même sens que pour la version originale.

En parlant de traduction, il faut savoir que c'est le deuxième volume des intégrales que nous propose les Éditions Gallmeister avec une toute nouvelle traduction. J'ai d'ailleurs appris que Baudelaire a été un traducteur officiel d'Edgar Allan Poe.

Bon, avec des nouvelles qui ne m'auront pas toutes emballées même si certaines m'ont vraiment bien plus, tels que Les meurtres de la Rue Morgue, Il ne faut jamais parier sa tête au diable, le Scarabée d'or, le Chat noir et Sans lunettes.
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Un chat noir martyrisé, un nain humilié par les puissants, un homme emmuré vivant par celui qui se prétend son ami… Tour à tour cruels, sordides ou bouffons, ces courts récits d'inspiration fantastique rappellent le talent absolu d'Edgar Allan Poe en matière de romantisme noir. Dans une prose poétique et vénéneuse, sublimée par la traduction de Charles Baudelaire, il révèle la part d'étrangeté et de folie qui sommeille en chaque homme.

Amoureux des animaux depuis l'enfance, notre narrateur chérit autant sa femme que ses animaux de compagnie, à commencer par son chat noir Pluton, auquel il voue une affection particulière. Mais à mesure que l'alcoolisme le ronge, le maître devient incontrôlable avec son entourage qu'il brutalise régulièrement. Par une nuit d'ivresse, il s'en prend violemment à son chat, qu'il maltraite et tue sauvagement. Cet acte, froid et insensé, marque le début d'une longue descente aux enfers.

Récit d'une conscience malade qui oscille entre lucidité et folie meurtrière, le Chat noir incarne autant le double maléfique de l'auteur-narrateur que la terrible vengeance de l'animal torturé. Terrifiantes et lugubres, les extraordinaires rêveries de Poe avaient tout pour séduire celui qui allait devenir son fidèle traducteur, Charles Baudelaire, qui imaginait en lui son propre double.
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