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sur 100 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Le Vieux-Québec, dans la rue Saint-Jean, est une librairie pas comme les autres. Jimmy en pousse la porte un matin, son attention captée par un éclat de lumière, un livre bleu en vitrine avec en couverture "un paysage marin éclairé par un phare", phare qui se révèle être en réalité "une pile de livres éclairée par un fanal". Un vieil homme gère cette librairie atypique, il s'agit de l'écrivain Jack Waterman amoureux des livres, de Stevenson, Salinger, Carver et surtout disciple d'Ernest Hemingway.

.Le Vieux-Québec, dans la rue Saint-Jean, est une librairie pas comme les autres. Jimmy en pousse la porte un matin, son attention captée par un éclat de lumière, un livre bleu en vitrine avec en couverture "un paysage marin éclairé par un phare", phare qui se révèle être en réalité "une pile de livres éclairée par un fanal". Un vieil homme gère cette librairie atypique, il s'agit de l'écrivain Jack Waterman amoureux des livres, de Stevenson, Salinger, Carver et surtout disciple d'Ernest Hemingway.

C'est ainsi que Jimmy va devenir le commis de cette librairie soulageant Jack atteint de "la maladie d'Eisenhower". Cet homme pourrait être son père et c'est tout naturellement une tendre relation qui va bientôt unir les deux hommes bientôt rejoints par Miss, la soeur de Jimmy, Mistassini aux yeux bleus, magnifiques, libre de ses mouvements, qui refuse toute attache mais est liée par des sentiments plus que fraternels à son grand-frère. Sans oublier Charabia le chat.

le suite si vous le voulez bien surhttp://www.biblioblog.fr/post/2012/12/28/Les-yeux-bleus-de-Mistassini-Jacques-Poulin
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Une petite librairie au Canada à Quebec précisément : Jimmy, un jeune homme d'une vingtaine d'années, qui vient de finir ses études, pousse la porte de ce lieu.

C'est une librairie ancienne tenue par un écrivain méconnu : Jack Waterman.

C'est une librairie fabuleuse où les best-sellers sont relayés en haut des rayonnages pour laisser la place à de petits bijoux littéraires méconnus que le libraire met en avant pour son public. C'est une librairie où les jeunes auteurs peuvent venir déposer leurs manuscrits dans les rayonnages. C'est une librairie où ronronne un poêle à bois en son centre pour réchauffer clients et gens de passage, voir même les personnes sans-abris du quartier. C'est une librairie où on offre un rafraîchissement ou un petit quelque chose à grignoter. C'est une librairie où des piles d'ouvrages à voler sont disposer à côté de la porte pour les clients les plus pauvres…

Jack offre un poste à Jimmy et par voie de conséquence à sa tendre soeur Mistassini, une jeune femme bien énigmatique, qui va et vient, libre comme le vent.

Jack est atteint, comme il dit, de la « Maladie d'Eisenhower », il ne sait plus très bien… il perd ses repères et ses souvenirs peu à peu. Mais, il lui reste un peu de temps pour transmettre ce qu'il sait à Jimmy et Mistassini.

C'est un magnifique roman sur l'amour, le partage, la transmission, le goût des livres et de l'écriture. C'est un sublime roman où l'écriture est simple et pourtant mêlée d'une poésie terriblement émouvante et envoutante. Ça sent bon, ça chante, c'est doux et tendre, c'est une écriture merveilleuse.

J'ai rarement lu un tel livre : il m'a touché au plus profond de moi. C'est une pépite, un petit bijou, qui m'aura donné envie de le garder précieusement pour le relire à volonté, et envie de découvrir les autres ouvrages de cet auteur fabuleux que je ne connaissais pas.

Merci Monsieur Poulin pour ce roman.
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Attention, si vous lisez les premières lignes de ce roman, non seulement, vous ne le lâcherez que très difficilement mais en plus, vous allez vous retrouver avec une liste de livres à lire éventuellement .....

Ce voyage au coeur de cette librairie québécoise, - et aussi quelque peu à Paris ! - avec les différents protagonistes (dont un chat !) pour évoquer l'Ecriture, l'Ecrivain, les livres et le partages autour de ces derniers et la "maladie d'Eisenhower" est une pépite !

On se prend à rêver d'un tel lieu proche de nous.....


Un immense bonheur de lecture !
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L'univers de Jacques Poulin est un univers fait de tendresse, de petits moments, de découvertes, de parcours initiatiques, de sagesse transmise, d'amour des livres et de la littérature. Jack Waterman (c'est un nom de plume) est un auteur qui fait aussi traducteur. Il tient dans le Vieux-Québec une librairie particulière où les clients et les itinérants viennent se réchauffer autour d'un feu, où les jeunes lecteurs sans le sou se voient offrir des livres à dérober, où les recueils de poésie récitent leurs vers ça et là dans les rayons. Jimmy, un étudiant en lettres, attiré par un livre en vitrine, se liera avec le vieux Jack. Sa soeur Mistassini et lui deviendront en quelque sorte les dépositaires des projets de Jack. C'est Jimmy qui est le narrateur attentionné de ce magnifique conte de Jacques Poulin. Je reste toujours séduit par le style dépouillé, la scène des rues de Québec, les personnages récurrents et l'amour que témoigne Poulin à l'égard des livres.
Lien : http://rivesderives.blogspot..
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Je me revois encore entrant dans cette librairie dans la rue principale de Québec et en ressortir un peu plus tard avec quelques livres de plus dans mon sac à dos, dont celui-ci, de Jacques Paulin. Cela fait 12 ans. Je n'avais pas eu le temps de le lire pendant mon séjour au Québec et de retour en France, j'ai lu (et adoré) "Tournée d'automne" du même auteur mais pas "Les yeux bleus de Mistassini" dont le titre mystérieux m'avait pourtant attiré de prime abord. Mais les choses viennent quand elles doivent venir et le livre est soudain réapparu sur mon bureau et je l'ai dévoré. Il se passe en partie à Québec dans les rues que j'ai sillonnées autrefois, avec la vue sur le Saint-Laurent, et pour une autre partie dans le XIIe arrondissement de Paris où j'ai été pendant quelques semaines stagiaire dans une librairie. Et il se trouve que le narrateur du livre, se fait embaucher dans une librairie de Québec comme une sorte de stagiaire et devient assez vite l'assistant du libraire qui est aussi un écrivain connu mais hélas en bout de course, atteint qu'il est par cette "maladie d'Eisenhower" - comme il l'appelle - qui ronge peu à peu sa mémoire. le troisième personnage du livre est la jeune soeur du narrateur, dont les yeux bleus magnifiques fournissent au livre son titre. Entre ces 3 personnages (auxquels il convient d'ajouter le chat Charabia !), tout se joue à pas feutré avec des clins d'oeil de connivence et des étreintes quand l'amour ou la vie sont en danger et qu'il s'agit de redoubler de vigilance. C'est un petit bijou de livre qu'il ne faudrait pas laisser filer sans le lire un jour (mais rien ne presse, on a le temps !). Pour les amoureux de la librairie "Shakespeare and Co", je signale également que le narrateur y fait une halte-hommage en arrivant à Paris. La figure d'Hemingway ainsi que les sages maximes d'Épictète constituent deux des fils rouges de ce livre.
Maintenant me prend l'envie de retourner arpenter les ruelles de la vieille ville de Québec ...
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Jimmy, attiré par la jolie couverture d'un livre entre dans la librairie et va y rester.
Le propriétaire de cette libraire atypique l'adopte en quelque sorte.
La soeur de Jimmy les rejoint et tous les trois forment une espèce de nouvelle famille, la famille que l'on se choisi. Jimmy et la jolie Mistassini vont accompagner Jack le libraire et écrivain dans ses derniers jours car celui-ci commence un peu à "perdre la boule".
Jack avant de partir va transmettre au frère et à la soeur un savoir-faire, un savoir-vivre.
On se sent bien en leur compagnie, on a très envie de les connaitre et d'entrer à notre tour dans cette petite librairie si accueillante. Un beau moment de lecture.

lu en 2016.
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Quel bonheur de retrouver Jacques Poulin dans le Vieux Québec entre livres, chats et fleuve. Entre lecture et écriture. Entre vie et mort.

J'ai rencontré Jacques Poulin pour la première fois il y a quelques années lors de la lecture de «Jimmy», puis je l'avais retrouvé quelques temps après avec «La tournée d'automne». Il était tout de suite devenu MON auteur. Celui dont je partageais l'univers. Celui qui me comprenait tout autant que je le comprenais.

Dernièrement, je pensais de nouveau m'offrir sa présence en parcourant les pages du «Vieux Chagrin» et je l'avais manqué. Son ton, son propos, rien ne me rappelait le Jacques Poulin pour qui j'avais initialement eu un coup de foudre.

Puis, sont arrivés les «Yeux bleus de Mistassini» et j'ai retrouvé Jacques Poulin. MON Jacques Poulin.

Je viens de refermer son livre et...

... J'ai envie de marcher le long du fleuve...

... J'ai envie de donner tous mes livres aux gens qui passent devant ma maison...

... Je caresse mes chats et leur parle...

... J'ai envie de reprendre ma lecture à la première page pour retrouver Jack, Jimmy, Mistassini et Charabia.

Mais, il y a plus encore.

Il y a le voyage de Jimmy à Paris, dans MON quartier, le boulevard Picpus (où travaillait ma mère), la rue du Rendez-vous (où se trouvait mon médecin de famille), le lac de Saint-Mandé (autour duquel j'ai connu toutes mes premières émotions).

Il y a la lecture et l'écriture et le besoin de les rendre universelles Il y a les librairies qui devraient être aussi douillettes que nos maisons. Il y a nos livres qui ne devraient pas être simplement les mêmes que la plupart, mais ceux qui nous feraient personnellement grandir.

Il y a enfin le suicide qui peut être une option, le suicide qui n'est ni lâche, ni héroïque, le suicide qui est juste une «petite poussée».

Tout ceci, c'est Jacques Poulin, tout ceci c'est moi.

Comment est-il possible d'être si proches?

Il y a des questions qui n'ont pas besoin de réponse, il y a des réponses qui ne se trouvent que dans le murmure des livres.
Lien : http://austintoutvabien.over..
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Quel bonheur de retrouver Jacques Poulin dans le Vieux Québec entre livres, chats et fleuve. Entre lecture et écriture. Entre vie et mort.

J'ai rencontré Jacques Poulin pour la première fois il y a quelques années lors de la lecture de «Jimmy», puis je l'avais retrouvé quelques temps après avec «La tournée d'automne». Il était tout de suite devenu MON auteur. Celui dont je partageais l'univers. Celui qui me comprenait tout autant que je le comprenais.

Dernièrement, je pensais de nouveau m'offrir sa présence en parcourant les pages du «Vieux Chagrin» et je l'avais manqué. Son ton, son propos, rien ne me rappelait le Jacques Poulin pour qui j'avais initialement eu un coup de foudre.

Puis, sont arrivés les «Yeux bleus de Mistassini» et j'ai retrouvé Jacques Poulin. MON Jacques Poulin.

Je viens de refermer son livre et...

... J'ai envie de marcher le long du fleuve...

... J'ai envie de donner tous mes livres aux gens qui passent devant ma maison...

... Je caresse mes chats et leur parle...

... J'ai envie de reprendre ma lecture à la première page pour retrouver Jack, Jimmy, Mistassini et Charabia.

Mais, il y a plus encore.

Il y a le voyage de Jimmy à Paris, dans MON quartier, le boulevard Picpus (où travaillait ma mère), la rue du Rendez-vous (où se trouvait mon médecin de famille), le lac de Saint-Mandé (autour duquel j'ai connu toutes mes premières émotions).

Il y a la lecture et l'écriture et le besoin de les rendre universelles Il y a les librairies qui devraient être aussi douillettes que nos maisons. Il y a nos livres qui ne devraient pas être simplement les mêmes que la plupart, mais ceux qui nous feraient personnellement grandir.

Il y a enfin le suicide qui peut être une option, le suicide qui n'est ni lâche, ni héroïque, le suicide qui est juste une «petite poussée».

Tout ceci, c'est Jacques Poulin, tout ceci c'est moi.

Comment est-il possible d'être si proches?

Il y a des questions qui n'ont pas besoin de réponse, il y a des réponses qui ne se trouvent que dans le murmure des livres.
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