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EAN : 9782040185053
112 pages
Bordas (01/03/1993)
4.67/5   3 notes
Résumé :
L'art contemporain s'écartant des critères esthétiques traditionnels, est le lieu privilégié de toutes les avants-gardes, de toutes les expérimentations. Dans la profusion des mouvements, des tendances (op art, pop art, land art, hyperréalisme, happenings ou installations, etc) cet ouvrage permet de s'orienter, de reconnaître des artistes notoires tout en faisant découvrir une foule de créateurs moins célébrés. Respectant un déroulement chronologique (de l'après gue... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Cet ouvrage nous invite à voyager au-delà du beau ou du laid, au-delà des conventions, au-delà des frontières de la "bonne conduite culturelle", et à explorer de nouveaux territoires que ce soit dans le domaine de la peinture ou dans celui de la sculpture ou celui de l'architecture.

Incompréhensibles pour certains, impostures pour d'autres, ces travaux singuliers nourris de transgressions parfois, de dépouillement souvent, de liberté toujours, bousculent nos habitudes et exposent sans réserve et avec une certaine arrogance le droit à la différence.

Trois parties argumentées résument et classifient l'art contemporain en trois périodes, trois courants bien distincts :

L'après-guerre: 1946-1961 avec Jean Dubuffet,
Francis Bacon, Pierre Soulages Andy Warhol

Les avants-gardes de 1961 à 1977:
Alfred Courmes, Ernest Pignon-Ernest et Dan Flavin.

De 1978 à nos jours.
Robert Ryman et Jeff Wall en sont des illustrations.

Chaque partie est savamment illustrée des oeuvres les plus marquantes. Les textes sont clairs et l'auteur fait en sorte que cet art particulier, ou plutôt sa gestion et sa légitimité ne soient pas réservées à des spécialistes et à des initiés.

L'auteur donne des clés, il renseigne, il constate une évolution. Il décrit il ne dénonce pas, il ne soutient pas non plus. Il explique objectivement, il n'influence pas. Cet ouvrage, d'une lecture agréable est académique. Il nous arme et nous laisse le choix d'aller plus loin, ou pas, dans ce vaste champ artistique et d'éprouver du plaisir, des émotions ou un désenchantement. Ce beau livre, ne contient que 113 jolies pages en papier glacé, ce qui le rend léger et digeste

Jean-Louis Pradel, enseignant à l'école supérieur des arts décoratifs, historien d'art et chroniqueur, est une référence. Il nous sert de guide pendant tout ce voyage.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Un genre de vie est basé sur la volonté de la majorité et se caractérise par de libres institutions, par un gouvernement représentatif, par de libres élections, par des garanties de liberté individuelle, de liberté de parole et de religion, et par la protection contre la répression policière. Le deuxième genre de vie est basé sur la volonté d’une minorité imposée par la force à la majorité. Il repose sur la terreur et l’oppression, une presse et une radio contrôlées, des élections truquées et la suppression des libertés personnelles… Je crois que les Etats-Unis doivent soutenir les peuples libres qui résistent à des tentatives d’asservissement par des minorités armées ou des pressions venues de l’extérieur… Je crois que nous devons aider les peuples libres à forger leur destin de leurs propres mains. Je crois que notre aide doit consister essentiellement en un soutien économique et financier indispensable à la stabilité économique et à une vie politique cohérente.
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Au mépris des genres et des styles, Eduardo Arroyo multiplie les images irrespectueuses où l'histoire de son Espagne natale, demeurée franquiste, côtoie celles des contraintes de l'exil. Toujours ailleurs, toujours à côté, Arroyo fait valser les signes, les symboles dans une peinture d'une savante perversité, où jubile le plaisir de célébrer le déshonneur du bon goût.
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Cette peinture d'autant plus provocante qu'elle est délibérément accrochée à l'envers, comme un quartier de viande au crochet du boucher, n'a d'égales, dans la violence, que les sculptures en taille directe, où le bois est attaqué à la hache pour faire surgir les blocs mal équarris, des figures grossières et pathétiques, rehaussées d'une polychromie hâtive.
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Comptable de l'effervescence de la création contemporaine, le musée, aujourd'hui est la cause, le but et le lieu ou transite forcément l'art vivant. Il est omnipotent, rien de ce qui se fait n'échappe au réseau très serré qu'il a tissé.
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Longtemps exemplaire, mais maintenant irrémédiablement ternie, l'image des Etats-Unis et de la toute puissance culturelle américaine ne permet plus aux artistes qui s'en réclament ou la subissent de prétendre au leadership que revendiquaient leurs aînés.
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Video de Jean-Louis Pradel (1) Voir plusAjouter une vidéo

Jean-Charles de Castelbajac et Jean-Louis Pradel.
En plateau, Michel FIELD interviewe le couturier Jean-Charles de CASTELBAJAC qui évoque ses origines familiales et son parcours artistique. Puis, Jean-Louis PRADEL présente une exposition sur les expressionistes allemands au Musée d'Art Moderne de Paris (ses propos sont illustrés par de nombreux inserts de toiles). Tentative avortée du groupe vocal anglais FLYING PICKETS (problème de son).
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