Les Annales du Disque-Monde, Tome 2 : Le Huitième sortilège

À la fin du tome 1, Rincevent était sur le point de basculer du disque-monde pour plonger dans le vide, situation pour le moins délicate. Mais le huitième Sortilège de l'In-Octavo est toujours dans sa tête, et n'a pas l'intention de disparaître du Disque aussi facilement. Comme ces sortilèges peuvent tout se permettre, ils ne réalisent pas moins qu'une modification de la réalité, et Rincevent se retrouve dans un arbre. Il constate pour son malheur que Deuxfleurs et le Bagage l'ont également suivi.

Si Rincevent a été épargné, c'est parce que le Disque-monde est en danger – une énorme étoile rouge s'approche dangereusement - , et que les huit Sortilèges ont décidé, à la grande surprise de l'intéressé, qu'il était l'homme de la situation pour le sauver. Comme pour chaque problème complexe, les humains ont décidé que s'acharner sur une catégorie de personne, dans notre cas les mages, règlerait certainement le problème.

Outre Deuxfleurs et le Bagage, Rincevent croisera de précieux alliés pour l'aider dans sa mission : Cohen le Barbare, qui manque de dents mais pas de muscle, des trolls et un don pour la fuite hors du commun.

Le Huitième sortilège est le seul livre dans lequel la Mort apprend à jouer aux cartes, ça serait bête de passer à côté.

Ni une ni deux. Dès que j'ai fermé le premier tome, j'ai ouvert le deuxième. Pas besoin d'accommodation cette fois-ci pour entrer dans l'univers vraiment extra-ordinaire et ubuesque du disque-monde. Nous continuons la route avec le mage raté Rincevent, qui se met à parler avec sa tête, avec le ravi Deuxfleurs et le fidèle Bagage. Mais nous croisons aussi un vieillard encore vaillant et une jeune femme admirative.
Toute cette équipée n'a rien d'autre à faire que fuir ceux qui voudraient les rattraper. Ces derniers veulent Rincevent qui détient un sort qui...sauverait le monde. Rien que ça.

C'est enlevé, vivant, drôle, presque émouvant parfois, totalement tarabiscoté et farfelu mais j'ai passé un moment très détendant!

Quel plaisir de retrouver Rincevent, son touriste Deuxfleurs accompagné de son Bagage. Et qu'est-ce que j'ai ri !

Nous avions quitté nos deux compères en bien fâcheuse posture, prêts à basculer au-delà du bord du Disque-Monde. C'était sans compter sur le fait que Rincevent détient le huitième sortilège, tapi dans son esprit et que celui-ci pourrait bien être utile pour faire face à une étrange et menaçante étoile rouge qui se rapproche dangereusement.

Nous poursuivons donc les tribulations des personnages rencontrés dans le premier tome auxquels s'ajoute Cohen, un héros de jadis, octogénaire, édenté... et drôle à souhait.
Au passage l'auteur assène des grands coups de griffe au monde du travail, au management en particulier et à la religion.
Nous avons encore une fois le plaisir de rencontrer la Mort, un personnage que je sens que je vais adorer dans les tomes qui lui seront plus consacrés.

Bref, chaque moment était un régal et je me réjouis à l'idée que cette série compte plus de 30 tomes... J'en ai pour des heures de plaisir à venir !

Tout le monde cherche Rincevent. Une étoile rouge menace le Disque-Monde. Il semble que les sortilèges enfermés dans l'In-Octavo soient seuls à pouvoir éviter la catastrophe. Or le 8ème sortilège est tapi dans la tête du mage raté.
Accompagné de Deuxfleurs, rejoint par le Bagage entre deux courses poursuite, aidé par Cohen le Barbare qui bien que quasi nonagénaire ne manque pas de ressources, accompagné du bon sens de Bethan la jeune fiancée du vieillard édenté, ils échappent aux sorciers envoyés par les ordres, à des druides furieux, à des fanatiques de la nouvelle religion et même à La Mort.
J'ai vraiment eu plaisir à retrouver les personnages du 1er tome. Rincevent me parait plus assuré dans ce volume, moins lâche même s'il conserve son sens inné du danger. Il va cette fois vraiment faire équipe avec Deuxfleurs. Si le touriste confirme son optimisme à tout épreuve dans ces aventures il prend davantage d'initiatives. Il s'agit tout de même de sauver le Disque-Monde.
J'ai beaucoup aimé Cohen. Son énergie, son intrépidité dans toutes les situations délicates, son bagou chuintant… Rien ne peut abattre le héros décati sauf peut-être se coincer le dos en plein duel.
Et enfin, le Bagage. Je dois avouer que le Bagage me plait….
Intéressant de confronter la frénésie des personnages avec la lenteur impertubable de la Grande A'tuin.

Ce huitième sortilège apporte quelques éléments de réponse aux mésaventures que subissent le mage Rincevent et DeuxFleurs, protagonistes atypiques d'une période trouble.
Enfin... quand je dis "quelques éléments de réponse", c'est vite dit. le deuxième tome est tout aussi foutraque que le tome précédent...
Wiitoo a parfaitement retranscrit, dans sa critique, le ressenti que j'ai eu: celle d'alterner entre tentatives de narration et grand n'importe quoi.
Ce livre m'a obligée à museler mon esprit cartésien. Un exercice difficile mais sans doute salutaire, de temps à autre. En résumé: quelques éclats de rires, beaucoup de perplexité, et une lecture entrecoupée d'autres lectures sous peine d'indigestion sévère.
Voici une découverte babélienne qui a le mérite d'élargir mon univers, mais, honnêtement j'admire ceux et celles qui se sont lancé dans la lecture des plus de trente tomes des Annales du Disque-Monde. Je ne me sens pas de les rejoindre dans cette odyssée, je vais caler avant !

Ce second tome des Annales du Disque-Monde reprend lRincevent, Deuxfleurs et le Bagage là où nous les avions laissé à la fin de la Huitième Couleur, c'est à dire dans une position bien inconfortable. Leurs aventures se poursuivent avec cette fois un enjeu de taille : sauver le Disque, rien de moins !

Pendant que nos "héros" traversent successivement des lieux étranges (forêt aux arbres qui parlent, maison de pain d'épice...) et croise des gens loufoques (le conseil des druides, les trolls...), nous suivons en parallèle les coulisses de l'Université de Magie d'Ankh-Morpork en pleine agitation. Briques après briques, Terry Pratchett construit le Disque-Monde et lui donne une véritable consistance.

Si le relecteur que je suis se réjouis de voir l'apparition, même discrète, de certains personnages comme le Bibliothécaire ("Ook ?"), la véritable nouvelle nouvelle star de cet opus s'appelle Cohen. L'hommage au barbare le plus connu de la Fantasy est une franche réussite et n'a rien à envier à son modèle.
« Merchi.
— Mais de rien, c'est sincère.
— ET MOI ? PERSONNE N'EN PARLE ?
— Euh... Oui, évidemment. La Mort sera également de la partie, pour notre plus grand plaisir. Bon, ce n'est pas tout ça, mais il serait temps de conclure cette critique.
— BIEN SÛR, JE M'EN VAIS. JE NE VOUDRAIS PAS VOUS DÉRANGER.
— Merci.
— À TOUT À L'HEURE.
— Quoi ? »

Hem... En conclusion, cette suite des aventures de Rincevent est une réussite. Pratchett parvient à instaurer une véritable tension dramatique tout en conservant le même humour. Un double objectif a été rempli : me faire passer un bon moment et me donner envie de découvrir la suite.
Lien : http://lenainloki2.canalblog..

Une étoile rouge, grossissant de jour en jour, s'approche dangereusement du Disque-Monde. Tout porte donc à croire, pour les mages de l'Université de l'Invisible, que la fin du monde approche. Leur seul recours est l'In-Octavo, ce fabuleux grimoire renfermant huit sortilèges qui, s'ils sont prononcés et libérés en même temps, pourrait être le salut de tous. Oui mais voilà, le huitième sortilège s'est échappé du livre il y a quelques années, pour trouver refuge dans la tête de Rincevent, un sorcier raté et incapable de magie. Ce dernier, avec son compagnon de route et touriste Deux-Fleurs, sont en train de tomber du Disque, suite à leur dernière (més)aventure. Une chasse à l'homme s'engage donc pour récupérer le sortilège, mais nos deux compères, en plus de leur maladresse coutumière finalement assez salutaire, sont aidés du célèbre héros légendaire Cohen le Barbare qui, bien qu'un peu vieillissant du haut de ses 80 ans, victime d'arthrose terrible, borgne et édenté, saura tout de même leur prêter main forte et les aider à combattre leurs poursuivants.

C'est complètement loufoque, c'est Mortellement drôle (car on y retrouve La Mort, bien sûr), c'est une vraie suite, avec une vraie fin, et c'est génial ! du pur Terry Pratchett ! J'adore !

J'ai beaucoup aimé le 1er tome et celui-ci ne m'a pas déçue !
Les aventures échevelées de cette bande de bras cassés m'ont fait rire souvent. Quelle imagination ! C'est léger, mais pas tant que ça !
C'est du cinéma, de la bande dessinée, c'est éblouissant de couleurs, d'inventivité, de situations excentriques !
Epatant !

Un deuxième tome tout aussi excellent que le premier.
Une étoile rouge menace le Disque-Monde et huit sortilèges sont nécessaires pour la stopper. Les grands mages de l'université en détiennent sept et le huitième se retrouve coincé dans la tête de Rincevent, bien malgré lui.
Il n'en fallait pas plus pour relancer l'aventure et rendre les personnages encore plus burlesques. Rincevent y est majestueusement ridicule.
Le Bagage, l'un de mes personnages préférés, est toujours de la partie et ce n'est pas pour me déplaire.

Voilà, je viens de finir ma lecture de cette deuxième partie d'histoire et je dois dire que je n'ai pu le lâché avant de l'avoir fini.

J'ai trouvé ce tome mieux écrit que le premier, moins balbutiant, plus fou et plus drôle me rappelant plus aisément les autres tomes des Annales du Disque Monde. On sent que l'auteur a pris de l'assurance.

La chute de l'histoire aurait été surprenante et merveilleuse si je n'avait pas déjà vu le film. A ce propos il faut dire que même si le film ne retranscrit pas toute l'histoire des deux tomes et manque quelque fois de fidélité par ses raccourcis, il ne tronque en rien l'humour et l'âme de ce récit (à voir donc si ce n'est pas déjà fait ^^).

En Bref, lecture plus agréable car écriture plus assurée. Pour ceux qui aime le Disque monde, ces 2 tomes précurseurs ne sont pas à négliger. Pour les autres lancez-vous, ils permettent de s'introduire dans le Disque monde en douceur pour pouvoir apprécier plus tard l'humour de l'auteur à sa juste valeur ;).