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Vous avez le bourdon ? Tout comme l'une des héroïnes de cette histoire qui paradoxalement balaiera éventuellement vos sombres pensées...En effet, Esk a hérité quelques instants avant sa naissance d'un bourdon (un bâton magique) appartenant jusque là à un mage venu à la rencontre du père de Esk avant de mourir, transmettant ainsi son savoir au futur huitième fils du huitième fils (coucou monsieur orson scott card et alvin le faiseur ou bien iron maiden pour les mélomanes : the seventh son of a seventh son...)! Oui sauf que Esk est une fille et cela est contraire aux traditions occultes en place! Les filles deviennent sorcières et les garçons mages, un point c'est tout ! D'ailleurs la sage-femme qui a assisté à la naissance de Esk, une sorcière nommée Mémé Ciredutemps (du genre poussée dans les orties par ses instincts de preparatrice de décoctions médicinales) placera la petite fille sous sa férule pour en faire une future sorcière mais le destin voit les choses autrement : les facultés magiques de Esk se manifestent et deviennent plus ou moins incontrôlables. Alors Mémé Ciredutemps décide de conduire sa protégée à l'Université Invisible, un lieu où sont formés les mages...Les portes s'ouvriront-elles pour la petite Esk ?
J'avais "huit" dire qu'il s'agissait d'un bon numéro, ce troisième titre octal des Annales du Disque-Monde, eh bien j'opine du bonnet : le fait d'adopter un point de vue féministe se révèle un choix judicieux ! Une critique soulignait le fait que le titre en VO était un jeu de mots "equal rites" / equal rights, bien vu ! En français on aurait peut -être pu traduire par "Disque-crimination" ...Les multiples allusions littéraires disséminées (Victor Hugo, Lovecraft) apportent également un plus...
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En Résumé : J'ai passé un moment de lecture sympathique avec ce troisième qui, certes se révèle un ton en dessous que les deux premiers, mais continue à faire sourire son lecteur si on aime l'humour anglais. L'histoire est plus construite que les précédents et parle d'un sujet encore d'actualité qui est l'égalité des sexes, ce qui n'empêche pas l'auteur de garder son humour et son cynisme même si j'ai trouvé que, dans ce tome, l'auteur avait parfois un peu de mal à trouver un juste équilibre. L'univers développé est toujours aussi intéressant à découvrir entre monde urbain et monde rural le tout agrémenté de sorcières et de mages, je reproche juste à l'auteur de se perdre un peu dans ses explications sur la magie. le style de l'auteur est toujours aussi fluide et efficace et son humour très british continue à faire mouche et à me faire rigoler. Alors certes ce troisième tome m'a paru légèrement mois bon que les deux premiers, mais il reste plaisant à découvrir et je lirai les autres tomes avec grand plaisir.

Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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Nouvelle incursion dans le Disque-Monde en compagnie de Mémé Ciredutemps que je découvre et d'Esk, mage féminin en devenir.
C'est toujours particulièrement réjouissant de se plonger dans cet univers un peu loufoque, souvent très drôle et particulièrement inventif.

Ce troisième tome est le premier de la série qui sera consacré aux sorcières. Il était un peu moins drôle que les précédents et l'intrigue en elle-même un peu moins trépidante. Mais c'est normal, il s'agissait aussi de poser un univers.
Le fil parodique de fond est résolument féministe, confrontant les traditions patriarcales des mages avec les compétences non encore maîtrisées d'une petite fille à qui un mage a transmis son bourdon (par erreur, certes, mais que voulez-vous? Ce qui est fait est fait !).

Je me suis à nouveau beaucoup amusée durant ma lecture et me réjouis de dénicher le tome suivant.

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Cet opus des “Annales du disque-monde” ferait le délice des féministes tellement l'absurdité de l'exclusion des filles à certains types d'éducation y est dénoncé. Bon on est loin d'un essai, d'un pamphlet ou d'un réquisitoire mais le propos n'en est pas moins efficace. Dans cette série le loufoque règne en maître et ce n'est pas différent ici. Une fille, hé oui une fille, hérite par mégarde d'un don de mage ainsi que d'un malicieux bourdon aux capacités étonnantes et détonantes. Or les mages ne sont que masculins dans l'univers porté par la tortue A'Tuin . . .

Chaperonnée et chapeautée par une irascible sorcière, la jeune Esk devra donc batailler ferme pour faire reconnaître ses dons et ses droits. Les personnages sont colorés, les pérégrinations de deux acolytes donnent lieu à moult évènements cocasses, les jeux de mots abondent. L'Impertinence de la jeune fille et son obstination la rendent attachante, idem pour sa mémé , pour des raisons fort différentes toutefois. Les personnages sont plus grands que nature, l'humour omniprésent, le rythme trépidant. J'ai souri tout au long de cette aventure qui, l'air de rien, défend un belle cause.
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Dans le disque-monde, il est de tradition qu'un mage trouve son successeur en la personne du huitième fils du huitième fils. C'est pour cela que le mage Tambour Billette croit léguer ses pouvoirs, avant son rendez-vous avec la mort, au fils du forgeron du village de Trou-d'Ucques. Malheureusement, le huitième fils du huitième fils n'est pas un fils … mais une fille. C'est comme ça qu'Eskarina, petite fille de huit ans, se retrouve en possession d'un bourdon magique.

La huitième fille est un délicieux conte sur fond de magie et de sorcellerie. Au-delà de ça, Terry Pratchett nous livre ici un regard burlesque sur l'égalité des sexes et sur la difficulté des femmes à faire face à une tradition séculaire dont les hommes n'en connaissent plus les origines et se retranchent derrière des « c'est ainsi ». Je me suis vraiment régalé à lire ce livre.
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C'est toujours un plaisir de retomber dans les Annales du Disque-monde et de retrouver l'écriture unique et pleine de bons sens de Terry Pratchett. Puisque j'aime les sorcières, j'ai pris dans ma PAL Pratchett La Huitième Fille et j'ai été étonné de voir « les débuts » de Mémé Ciredutemps. Je l'ai découverte à travers la série de Tiphaine Patraque, elle était donc plus installée dans le Cycle et plus connue dans le Disque-monde, et la redécouvrir à ses débuts m'a donné un nouveau coup de coeur pour son personnage. Si j'ai bien aimé Esk et son aventure, Mémé Ciredutemps est pour moi la vedette de ce roman, j'aime vraiment sa façon de voir la vie, les choses. J'ai particulièrement aimé lorsqu'elle engueule le Bourdon, je n'ai jamais vu une scène pareille, mais ça n'a pas de prix !

J'étais un peu en retrait de l'intrigue sur les Choses Sombres, je dois l'avouer, ça ne m'a pas intrigué plus que ça, mais pour le reste c'était toujours aussi agréable et excellent. L'équité homme/femme, les différences entre la magie et la sorcellerie, la détermination de la petite Esk qui, lorsqu'elle a une idée dans la tête, ne s'en éloigne pas. Difficile de détailler tout ce que j'ai apprécié, alors que j'étais à deux doigts de mettre un marque-page à chaque page pour les bonnes citations de Sir Pratchett !

C'est justement l'une de ses citations, croisée au détour d'un site qui m'a donné envie de replonger dans le Disque-monde et c'est toujours un bonheur de savoir qu'il y a toujours cette lecture plaisante et intelligente qui m'attend dans ma bibliothèque. Quoi qu'il arrive, Pratchett sera toujours là.
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Un troisième opus bien différent des précédents.
Ici, Pratchett commence sa série des sorcières et on quitte le registre burlesque même si l'humour reste la griffe de l'auteur.
On y découvre l'extraordinaire Mémé Ciredutemps et ce roman se consacre davantage aux femmes. Un ton légèrement plus sérieux qui ne nuit en rien à la qualité du texte.
On prend conscience avec ce troisième tome que Les Annales du Disque-Monde recouvrent une très grande diversité tant au niveau des thèmes que des personnages. Chaque roman est une découverte d'une autre facette de l'univers de Pratchett.
Une oeuvre extrêmement riche qu'on ne se lasse pas de lire.
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Troisième tome du cycle des Annales du Disque Monde, et premier livre mettant en scène les sorcières.

Le thème abordé ici est l'égalité des sexes. Et on sourit dès le départ, avec Tambour Billette persuadé de transmettre son don à un garçon. Mais pas de chance, c'est une fille. Une fille mage ? Et puis quoi encore ? Ça ne se fait pas, sur le Disque Monde. Comment Eskarina, petite fille boudeuse, va-t-elle bien pouvoir gérer cette magie envahissante qu'elle ne contrôle pas ? Et cette fois, point de Bagage, mais un « bourdon », genre de canne en bois aux pouvoirs magiques. Avec l'aide de Mémé Ciredutemps, sorcière réputée, mais pourtant loufoque, Eskarina va tenter d'intégrer la grande université de l'Invisible, pourtant réservée aux garçons.

Dans ce tome, on en apprend plus également sur le Disque, sur les coutumes de cette « civilisation » magique.

Se plonger dans cette lecture est un pur délice. On entre dans une bulle, on oublie tout le reste, et on savoure les mots, les phrases, on imagine les personnages, les lieux, on se délecte de l'écriture de Terry Pratchett et de son humour. J'ai éclaté de rire plusieurs fois, c'est un écrivain que je qualifierais de « baume pour le coeur ».
Lien : https://soniaboulimiquedesli..
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Retour sur le Disque-Monde où, comme vous le savez, la fonction de mage se transmet de huitième fils en huitième fils. Sentant venir sa dernière heure, le mage Tambour Billette débarque à Trou-d'Ucques pour transmettre sa charge dans l'urgence au fils nouveau-né de Gordo Lefèvre. Seulement, c'est ballot, mais ce huitième fils s'avère être une fille.
Devenue une pré-ado précoce et typique (genre casse-bonbons avec révolte, insolence et j'en passe...) Eskarina compte bien faire valoir ses droits d'entrer à l'Université Invisible d'Ankh-Morpork pour apprendre sa charge, malgré le peu d'enthousiasme de Mémé Ciredutemps, la sorcière qui lui a enseigné le b. a. -ba de la magie. Et en dépit du fait que, accessoirement, l'Université est interdite aux femmes...
Pour ce troisième tome, Terry Pratchett a levé le pied sur le loufoque (ce qui l'amène à affirmer que ce livre n'est PAS loufoque... je vous laisse juge...). Si nous n'étions pas sur le Disque, je dirais même que « l'intrigue est assez structurée et ne part pas dans tous les sens ». Mais point trop n'en faut tout de même...
Le grand atout de la Huitième fille est indéniablement le personnage de Mémé Ciredutemps, vieille sorcière acariâtre, autoritaire et n'ayant pas une haute opinion (à juste titre) des mages. Une maîtresse femme, qui ne laissera pas insensible le doyen de l'Université Invisible...
Un bon cru d'octarine que ce titre, à savourer peinardement.
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Mais quelle surprise !! Moi qui n'ai pas su terminer le 1er tome de ces fameuse annales du Disque-Monde, j'ai vraiment bien aimé celui-ci !

Pourquoi ? Et bien, très bonne question ! Je n'en sais absolument rien !
J'arrive pas à sonder les différences entre les 2 tomes qui ont fait pencher la balance en faveur de celui-ci... Faut pas chercher midi à quatorze heure, y a peut-être tout simplement pas d'explications à l'inexplicable...

"Les femmes ont jamais été mages. C'est contre nature. Comme si on disait que les sorcières pouvaient être des hommes."

Voilà en gros autour de quoi tourne cette histoire, l'égalité des sexes se trouve ici au centre du roman, lorsque par un "malheureux" hasard le huitième fils d'un forgeron devant faire face à son destin de devenir mage, se révèle en fait être une fille (hors tout le monde le sait, les filles ne peuvent qu'être des sorcières, en aucun cas des mages !)

C'est bien simple, j'avais un grand sourire tout au long de ma lecture, les répliques entre les personnages sont justes fantastiquement drôles et souvent totalement loufoques, parfois sans queue ni tête. Mais derrière ce soi-disant farfelu qui ne veut pas dire grand chose ou qui se contredit, se cache des vérités sur notre société et c'est tout bonnement succulent à lire.
Par exemple quand Mémé Ciredutemps nous expose sa théorie sur la têtologie, c'est juste génial !

Je n'ai qu'un conseil: à ceux qui n'ont pas aimé l'un ou l'autre des tomes de la série, ne vous arrêtez pas à ça. Il y en a surement un autre qui se cache et que vous saurez apprécier.
Une chose est sure, je vais en lire d'autre, j'aimerais beaucoup découvrir les histoire sur la Mort, personnage qu'on ne voit malheureusement pas dans ce tome-ci mais que j'avais adoré dans la huitième couleur.
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