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J'ai déjà lu cette série, il y a quelque années et c'est avec beaucoup de plaisir que j'ai retrouvé les annales du Disque-Monde ; mais c'est surtout Mémé Ciredutemp mon personnage favori. Dans ce premier roman de la mini série des sorcières, notre Mémé se retrouve en difficulté car voila qu'elle a sur les bras un mage fille, ce qui jusqu'à ce jour n'a jamais été admis, les femmes sont de sorcières et non des mages. Malgré cela, elle va essayer d'introduire Esk, 9 ans à l'université Invisible. l'humour est au rendez vous, des personnages originaux et très atypique, un régal à lire.
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Troisième opus des Annales du Disque-monde, la Huitième fille est aussi le premier roman où l'on voit apparaître Mémé Ciredutemps.
Elle a mis au (disque-)monde la petite Eskarina Lefèvre, huitième enfant du forgeron Gordo Lefèvre, lui-même huitième fils. Et repérée par Tambour Billette, puissant mage sur le point de mourir et venu de fort loin pour transmettre son fameux bourdon (ustensile indispensable à tout mage qui se respecte) au huitième fils d'un huitième fils...
Sauf que bien sûr, le huitième fils, Eskarina, est en fait une fille, et qu'on n'a jamais vu une femme mage ! Les femmes sont sorcières et se rendent utiles aux gens, les mages, eux, préfèrent la "jométrie", c'est bien connu...
Sauf que la magie s'en moque, du sexe de ses élus, et, quand, en grandissant, il s'avérera qu'Eskarina est bel et bien spéciale, Mémé convaincra son père de la lui confier comme apprentie, après tout, la magie exigeant un débouché, autant en faire une sorcière...
Sauf que la magie a bien prévu un destin de mage pour Eskarina, et que Mémé se résoudra à la conduire à l'Université de l'Invisible. Chemin faisant, elles rencontreront un autre postulant, Simon, qui lui, étant un garçon, sera admis.
Sauf que Mémé trouvera un moyen de faire entrer sa petite protégée malgré tout, allant jusqu'à renier bon nombres de ses principes, disant la bonne aventure et acceptant des vieux vêtements...
Et tant mieux pour Simon, que les Choses des Dimensions de la Basse-fosse ont repéré, et qui devra son salut non seulement à Eskarina, mais aussi à la collaboration improbable de Mémé et Biseauté, l'Archichancelier de l'UI, qui navigueront (au sens propre !) à la résolution du drame après avoir commencé par se crêper le chignon lors d'un duel de magie qui n'est pas sans rappeler celui de Merlin et Madame Mim dans le célèbre dessin animé de Disney...

A la première lecture, ce roman est bien construit, beaucoup plus cohérent que les deux précédents (normal, y'a pas Rincevent !) et se lit avec plaisir sans aucune longueur.

A la seconde lecture, après avoir parcouru les autres tomes, il est passionnant : on découvre la "naissance" de Mémé, qui n'a pas encore acquis toute la force de son légendaire mauvais caractère et de son inébranlable mauvaise foi (même si c'est en très bonne voie !). Quant à l'Archichancelier Biseauté, natif du Bélier lui aussi, et qui se rappelle l'avoir connue vaguement étant jeune, il me semble préfigurer son futur et inénarrable successeur, Mustrum Ridculle, lui aussi de cette région et premier amour de Mémé...

C'est la lecture de ce livre qui m'avait décidée à lire l'intégrale des Annales. J'avais d'abord lu les deux premiers par curiosité pour la popularité et le succès de Pratchett, mais je n'avais pas trop accroché aux aventures de Rincevent (et c'est, hélas, je le crains sans espoir !).

La Huitième fille, comme la plupart des oeuvres de Pratchett, raconte aussi à un autre niveau (et à qui s'y montrera réceptif !) quelque chose de notre société, ici, le sexisme.
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Tout bizarre ce livre. Rien à voir avec les deux premiers, "La huitième couleur" et "Le huitième sortilège". Nouveaux personnages, nouveaux décors, dans un environnement plutôt familier... Et pas de rythme ! Comme si un même morceau pouvait être à la fois une valse et une cumbia ! Mais bon, on s'accroche parce que c'est Terry Pratchett, que Mémé et Esk valent de loin le détour, et que le but de l'auteur est sympa. Parler de l'égalité des sexes à califourchon sur un balai crachotant, ça n'a pas de prix ! Dommage cependant que la traduction du titre, en plus de ruiner l'effet de suspense des premières pages n'ait pas repris le jeu de mots de Pratchett. Et le français a vieilli, mais au final encore une fois, peu importe, le fond est là, et la magie de Pratchett aussi.
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J'aime beaucoup la petite Esk. Une petite fille au caractère bien trempée. Mi mage, mi sorcière mais surtout très entêtée. Grâce à Mémé Cire du temps, Esk réussi à pénétrer dans l'école des mages où les ennuis l'attendent. Comme toujours une critique de notre société à travers un monde tout biscornu. L'humour de Pratchett est magique et ses métaphores inoubliables.
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Retour sur le Disque-Monde où, comme vous le savez, la fonction de mage se transmet de huitième fils en huitième fils. Sentant venir sa dernière heure, le mage Tambour Billette débarque à Trou-d'Ucques pour transmettre sa charge dans l'urgence au fils nouveau-né de Gordo Lefèvre. Seulement, c'est ballot, mais ce huitième fils s'avère être une fille.
Devenue une pré-ado précoce et typique (genre casse-bonbons avec révolte, insolence et j'en passe...) Eskarina compte bien faire valoir ses droits d'entrer à l'Université Invisible d'Ankh-Morpork pour apprendre sa charge, malgré le peu d'enthousiasme de Mémé Ciredutemps, la sorcière qui lui a enseigné le b. a. -ba de la magie. Et en dépit du fait que, accessoirement, l'Université est interdite aux femmes...
Pour ce troisième tome, Terry Pratchett a levé le pied sur le loufoque (ce qui l'amène à affirmer que ce livre n'est PAS loufoque... je vous laisse juge...). Si nous n'étions pas sur le Disque, je dirais même que « l'intrigue est assez structurée et ne part pas dans tous les sens ». Mais point trop n'en faut tout de même...
Le grand atout de la Huitième fille est indéniablement le personnage de Mémé Ciredutemps, vieille sorcière acariâtre, autoritaire et n'ayant pas une haute opinion (à juste titre) des mages. Une maîtresse femme, qui ne laissera pas insensible le doyen de l'Université Invisible...
Un bon cru d'octarine que ce titre, à savourer peinardement.
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Vous avez le bourdon ? Tout comme l'une des héroïnes de cette histoire qui paradoxalement balaiera éventuellement vos sombres pensées...En effet, Esk a hérité quelques instants avant sa naissance d'un bourdon (un bâton magique) appartenant jusque là à un mage venu à la rencontre du père de Esk avant de mourir, transmettant ainsi son savoir au futur huitième fils du huitième fils (coucou monsieur orson scott card et alvin le faiseur ou bien iron maiden pour les mélomanes : the seventh son of a seventh son...)! Oui sauf que Esk est une fille et cela est contraire aux traditions occultes en place! Les filles deviennent sorcières et les garçons mages, un point c'est tout ! D'ailleurs la sage-femme qui a assisté à la naissance de Esk, une sorcière nommée Mémé Ciredutemps (du genre poussée dans les orties par ses instincts de preparatrice de décoctions médicinales) placera la petite fille sous sa férule pour en faire une future sorcière mais le destin voit les choses autrement : les facultés magiques de Esk se manifestent et deviennent plus ou moins incontrôlables. Alors Mémé Ciredutemps décide de conduire sa protégée à l'Université Invisible, un lieu où sont formés les mages...Les portes s'ouvriront-elles pour la petite Esk ?
J'avais "huit" dire qu'il s'agissait d'un bon numéro, ce troisième titre octal des Annales du Disque-Monde, eh bien j'opine du bonnet : le fait d'adopter un point de vue féministe se révèle un choix judicieux ! Une critique soulignait le fait que le titre en VO était un jeu de mots "equal rites" / equal rights, bien vu ! En français on aurait peut -être pu traduire par "Disque-crimination" ...Les multiples allusions littéraires disséminées (Victor Hugo, Lovecraft) apportent également un plus...
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C'est toujours un plaisir de retomber dans les Annales du Disque-monde et de retrouver l'écriture unique et pleine de bons sens de Terry Pratchett. Puisque j'aime les sorcières, j'ai pris dans ma PAL Pratchett La Huitième Fille et j'ai été étonné de voir « les débuts » de Mémé Ciredutemps. Je l'ai découverte à travers la série de Tiphaine Patraque, elle était donc plus installée dans le Cycle et plus connue dans le Disque-monde, et la redécouvrir à ses débuts m'a donné un nouveau coup de coeur pour son personnage. Si j'ai bien aimé Esk et son aventure, Mémé Ciredutemps est pour moi la vedette de ce roman, j'aime vraiment sa façon de voir la vie, les choses. J'ai particulièrement aimé lorsqu'elle engueule le Bourdon, je n'ai jamais vu une scène pareille, mais ça n'a pas de prix !

J'étais un peu en retrait de l'intrigue sur les Choses Sombres, je dois l'avouer, ça ne m'a pas intrigué plus que ça, mais pour le reste c'était toujours aussi agréable et excellent. L'équité homme/femme, les différences entre la magie et la sorcellerie, la détermination de la petite Esk qui, lorsqu'elle a une idée dans la tête, ne s'en éloigne pas. Difficile de détailler tout ce que j'ai apprécié, alors que j'étais à deux doigts de mettre un marque-page à chaque page pour les bonnes citations de Sir Pratchett !

C'est justement l'une de ses citations, croisée au détour d'un site qui m'a donné envie de replonger dans le Disque-monde et c'est toujours un bonheur de savoir qu'il y a toujours cette lecture plaisante et intelligente qui m'attend dans ma bibliothèque. Quoi qu'il arrive, Pratchett sera toujours là.
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Mémé Ciredutemps est une sorcière et Esk souhaite devenir mage. Mais un mage femme, cela n'existe pas... Que va-t-il donc se passer?
Un troisième tome très sympa à lire. J'avais laissé de côté le cycle des Sorcières mais ce tome me donne très envie de continuer.
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"La huitième fille", 3ème tome des annales du disque-monde, est très différent des 2 premiers. En revanche, le plaisir de lecture est toujours là.

Ce 3ème volet m'a semblé moins fou-fou que les précédents. Bien sûr, il y a toujours de la loufoquerie et de l'extravagance mais ce tome est moins barré, moins délirant. "La huitième fille" m'a semblé plus maîtrisé dans sa narration. Il faut dire que dans ce tome, Pratchett raconte vraiment une histoire avec un véritable arc narratif, ce qui n'était pas forcément le cas des 2 premiers volets qui ressemblaient parfois à une succession de saynètes liées entre elles par un fil très ténu.

J'étais triste de ne plus retrouver Rincevent et Deux-Fleurs mais Esk et Mémé Ciredutemps s'avèrent de très bons personnages, bien écrits. Les personnages secondaires sont également réussis, tout particulièrement Biseauté, l'Archancelier de l'université des mages.

"La huitième fille" se lit tout seul, tout est d'une grande fluidité. Si je n'ai pas eu, comme pour les 2 premiers tomes, de francs éclats de rires, j'ai tout de même eu le sourire aux lèvres tout au long de ma lecture.

C'est un tel plaisir de lecture, rafraîchissant, apaisant, que j'ai déjà hâte de poursuivre le cycle.
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Il existe une tradition vieille comme le Disque-Monde qui dit que le huitième fils d'un huitième fils deviendra magicien. Et si ce huitième fils s'avère être une fille ? Et bien' c'est là que ça devient amusant !
La petite Eskarina à peine née se retrouve propriétaire d'un bourdon de mage, ce qui fait d'elle, de facto, un futur mage. Mais comme les mages femmes, ça n'existe pas, elle n'aura pas trop de l'aide d'Esméralda Ciredutemps pour accomplir son destin.

J'ai pris beaucoup de plaisir à suivre les aventures de la petite Esk et de Mémé Ciredutemps. le duo composé d'une gamine espiègle et volontaire et d'une vieille sorcière à qui il ne faut pas chercher des noises fonctionne à merveille.
Cette touche de féminité n'a rien d'anodine. Dans ce tome, Pratchett nous parle de la magie, mais aussi et surtout, du sexisme. La tradition veut qu'en matière de magie les hommes deviennent des mages et les femmes des sorcières. Chacun chez soi et les chèvres seront bien gardées, en somme. Mais avec une Mémé Ciredutemps remontée comme jamais, la tradition va en prendre pour son grade, c'est moi qui vous le dit.

J'ai découvert de nouvelles contrée du Disque-Monde telles que les Monts du Bélier et ses petits villages aux noms si pittoresques et retrouvé avec plaisir Ankh-Morpork et son Université Invisible, avec son nouvel archichancelier et son ancien bibliothécaire ("Oook !").
L'histoire est toujours aussi plaisante à lire. Pratchett a vraiment le sens de la formule qui fait mouche. J'ai passé mon temps à ricaner bêtement pendant ma lecture. C'est toujours aussi barré, mais toujours aussi cohérent, et c'est ça qui est bon.

Bref, la Huitième Fille c'est, encore une fois, de l'excellente fantasy humoristique qu'on termine avec toujours le même sentiment : "Vivement le suivant !"
Lien : http://lenainloki2.canalblog..
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