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Ce troisième tome des anales du disque monde rompt à la fois avec l'histoire racontée dans les précédents et (en partie seulement) avec le ton. "La huitième fille" se rapproche plus du récit d'aventure initiatique classique dont on retrouve nombre d'éléments: le jeune héros promis à un destin extraordinaire qui devra affronter des obstacles qu'il ne soupçonne pas, guidé par un impressionnant et mystérieux mentor. A ceci prêt que le "héros" est une héroïne et que c'est bien là le coeur du problème, quand au personnage qui s'acquittera du rôle du mentor, Esméralda Ciredutemps plus connue sous le nom de Mémé il faut avouer que je l'ai trouvé très réussi et que j'ai hâte de la re croiser (je l'espère) dans d'autres aventures. Magie des sorcières ou magie des mages (attention çà n'a rien n'a voir) certes, mais la magie bien à lui de Prattchett opère cette fois encore.
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Bien décidée à continuer mon challenge MULTI- DEFIS malgré le travail et la maladie, j'ai profité de ces après-midis au lit avec du thé, pour lire un des premiers tomes des annales du Disque Monde qui trainait dans ma bibliothèque.

Ce petit roman fut rafraichissant, comme une véritable épopée de la jeune Eskaterina, premier mage femme, qui se rendra de Trou d'Ucques à L'Université Invisible.

Comme toujours l'humour de Pratchett est sans pareil de même que son côté satyrique (ici sur la tradition et la ségrégation homme/femme), qu'il fait ressortir dans la bouche de personnages haut en couleurs.
J'ai vraiment aimé faire la connaissance de Mémé Ciredutemps, je me souviens l'avoir croisé dans d'autres tomes, elle ne m'avait pas fait le même effet.

L'Univers est coloré et drôle, les réflexions intéressantes et la nostalgie satisfaite par la plongée dans L Univers si vaste que nous propose Pratchett dans les Annales du Disque Monde. Un bel ouvrage en définitive, rien de spécial en lui-même mais faisant partie du grand tout qu'est l'Univers de la Grande tortue A'Tuin.
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On sent qu'au fil des tomes, le monde de Terry Pratchett s'affine, s'organise, se structure. Contrairement aux deux premiers tomes, je ne me suis sentie perdue à aucun moment, la lecture a été très fluide et cohérente de bout en bout. Les combats magiques sont toujours un peu fouillis et brouillons, mais j'imagine que c'est assez difficile de décrire de tels combats quand on est au milieu des étincelles octarines qui fusent de partout, donc je pardonne à Terry. Vraiment j'accroche de plus en plus aux Annales du Disque-Monde. À ceux qui débutent dans les Annales et qui se demandent si ça vaut le coup de s'accrocher, la réponse est oui ! On verra si l'impression se confirme sur les tomes suivants. En tous cas, j'ai adoré ce tome !
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La Huitième fille s'éloigne de la veine burlesque de Terry Pratchett. On n'y retrouve bien moins le comique outrancier des deux premiers tomes, cette accumulation de scènes décousues dont l'humour repose le plus souvent sur des références, des parodies sans queue ni tête (à la façon des films Scarry movie). Ici le texte regorge de très fortes impressions (un vieil homme arrivant dans un village sous la neige, la dérive en radeau sur le vaste fleuve, les ruelles au pied des immenses murs de l'école de magie) et finalement, on se rend compte qu'on est en train de lire un beau roman d'apprentissage, bien narré, dont certains passages ont le charme des "road movies". Autant je ne me rappelle pas grand-chose de la Huitième couleur et du Huitième sortilège, autant je garde de la Huitième fille de splendides souvenirs et, surtout, l'impression non seulement d'un vrai roman de fantasy, mais de l'un des quatre ou cinq meilleurs que j'ai lus.
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Clairement, un Pratchett moins convaincant que les autres. On réutilise les Dimensions de la Basse-Fosse et le seul universitaire de l'Invisible à l'époque était le sin... l'anthropoïde de la bibliothèque. À part ça ? Eh bien le voyage est tout de même marrant avec tous ses rebondissements (et du fait que les premiers tomes aiment garder leurs distances par rapport à Ankh-Morpork pour explorer le reste du continent anonyme), on découvre un ou deux personnages pittoresques et encore l'imagination délirante de l'auteur au niveau de la magie.
Maintenant que je suis sous tranquillisants intensifs, je vais pouvoir conclure en posant une question (presque) sans m'énerver à ceux qui posent des étiquettes au tout venant : pourquoi la fantasy serait-elle systématiquement de l'heroic fantasy ? C'est un terme qui possède beaucoup de définitions, mais ce livre n'en correspond à aucune.
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C'est le 3eme volet de ces annales que je découvre, et je reste séduit par l'histoire, et l'originalité de l'auteur. J'apprécie beaucoup les métaphores humoristiques de terry pratchett_" je me réveille,souffrant, comme ci mon corps, avait partout mal aux dents." de la bonne littérature fantastique,distrayante au possible .Les personnages, ne se prennent pas au sérieux,les situations sont baroques,e t l'action primes à tous moments.Vous dire si j'aime, j'adore.La dérision de cette oeuvre,est une bouffée de fraicheur, qui allège l'esprit,et m'amène à sourire.Les annales du disque monde, constituent à mon sens, un traitement homéopathique contre la morosité.Elles trouveraient leur place, dans la liste des livres qui font du bien; bien plus constructif, que la dernière série "littéraire" (?) de nos pigistes politico-narcicique. A lire sans retenues.Attention cependant au pouvoir addictif de la série. Je vous aurais prévenu. BONNE LECTURE.
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Troisième tome des Annales du Disque-Monde. J'avais lu les deux premiers tomes il y a déjà un bon moment.

La lecture était plaisante, divertissante et agréable. J'ai beaucoup apprécié le personnage de Mémé Ciredutemps.

Mais cette histoire ne me laissera pas un souvenir impérissable.
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Cette fois, point de Rincevent, de Bagage ou de touriste en vadrouille, il s'agit d'une histoire de sorcières.
Ou de mages.
Ou d'une sorcière qui aurait du être un mage mais qui est une fille.
Et c'est quoi d'ailleurs le féminin d'un mage ?

Parce que là, c'est quand même pas de bol pour le mage Billette, sur le point de casser sa pipe et qui lègue, dans la plus grande tradition, son bourdon au huitième fils d'un huitième fils.
Et qu'il s'avère qu'il s'agit en réalité d'une fille !

Un roman qui commence tambour battant avec une arrivée fort drôle du mage au village de la petite Eskarina.

On perd ensuite un peu en rythme avec quelques longueurs lors de son apprentissage auprès de Mémé Ciredutemps.

Heureusement, tout redémarre avec leur départ du village pour Ankh-Morpork et les aventures se succèdent à toute vitesse pour arriver à l'Université de l'Invisible.

La fin est assez abrupte, comme si Terry Pratchett ne savait pas comment terminer son histoire et c'est un peu dommage de ne pas passer plus de temps avec le duo Esk et Simon.
J'ai beaucoup aimé cet apprenti mage, comme tous les personnages secondaires du récit d'ailleurs, toujours aussi loufoques et uniques.

Le livre en profite aussi pour aborder le problème des inégalités entre hommes et femmes, et ça ne fait pas de mal de le rappeler.
Lien : https://yodabor.wordpress.co..
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Après avoir lu Mécomptes de fées et Trois soeurcières, il fallait bien que j'aille à la source du cycle des sorcières au sein des Annales du Disque-Monde ! Mais mais mais, c'est tout dans le désordre ! Me direz-vous. Eh bien ce qu'il y a de bien avec les Annales du Disque-Monde, justement, c'est qu'on n'est pas obligé de lire dans l'ordre tous les livres composant cette grande série (34 romans parus à ce jour, auxquels s'ajoutent les 5 Romans du Disque-Monde). Et c'est non seulement tant mieux, mais même conseillé ! Je m'explique : la première fois que je me suis frottée à l'oeuvre phare de Terry Pratchett, j'ai commencé par le tome 1. Tout bêtement. J'ai abandonné au bout de quelques pages, me disant que cette fantasy humoristique n'était pas pour moi…

Apprenant cela, mon compagnon, grand fan de l'auteur, a fait un bond et m'a dit que je n'avais tout simplement pas commencé comme il faut. Il m'a donc tendu Mécomptes de fées. Comme il me connaît bien, il a choisi le volume qui s'amuse avec les codes du conte de fée (j'ai un faible pour les contes, comme l'a prouvé ma participation à l'aventure de Fées Divers), saupoudré d'un peu de vaudou et de beaucoup d'humour. Et mon compagnon a touché juste : j'ai adoré ! :) J'ai donc enchaîné avec le livre qui introduit le trio de sorcières, avant de revenir aux débuts de la plus âgée (et respectée !) d'entre elles, Mémé Ciredutemps, toujours guidée par mon expert ès-Pratchett à domicile ;)

La huitième fille, donc. L'histoire commence bien : un mage, se sentant mourir, doit passer ses pouvoirs et son bourdon au huitième fils d'un huitième fils. C'est comme ça, c'est la tradition. Sauf que notre mage, pressé par la mort qui arrive, transmet ses pouvoirs à peine le bébé mis au monde par les bons soins de Mémé Ciredutemps, sorcière de son état. Sauf que… le bébé s'avère être une fille ! Trop tard, le mal est fait : la voilà qui grandit avec des pouvoirs latents de mage. [Lire la suite de la critique sur le blog]
Lien : http://lullastories.wordpres..
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Les plus grands mages transmettent leurs dons de huitième fils en huitièmes. L'heure est venu pour Tambour Billette de transmettre le sien à un huitième fils qui se verra alors offrir une grande destinée. Mais comme sur le Disque une chose improbable à 99% de chance d'arriver il se trouve que le huitième fils est... une fille ! Jusqu'ici le monde n'a jamais connu de mage fille mais il est trop tard. Des dons de mage profiteront donc à la petite Eskarina, première huitième fille de l'histoire du Disque-Monde.

Dans ce troisième tome nous allons suivre les périples de Esk et Mémé Ciredutemps, sorcière accomplie. Il ne sera donc pas question d'avoir des nouvelles de Rincevent ou encore de Deuxfleur, ce tome 3 étant le premier de ceux concernant l'univers des sorcières et des mages. Esk est une très jeune fille qui ne maîtrise pas et ne comprend pas bien son nouveau don. Il va donc y avoir un ou deux accidents lors de son périple pour l'Université de l'Invisible. Par conséquent, nous retrouverons l'Université et la ville d'Ankh présentées, cette fois, avec le point de vue de Mémé Ciredutemps.

Malgré le changement de thème, c'est toujours marrant et décalé. Avec Mémé, sorcière complexée de ne pas avoir de dents pourries ou encore de verrues et allergique aux ballets volants, on a de quoi sourire et sourire. Sans oublier la fraîcheur, l'innocence et la sincérité de la petite Esk à qui rien ne fait peur dû à l'insouciance de son age. Ce sont là deux personnages dotés d'une personnalité cohérente, attachante et bien trempé. Au casting également le bourdon d'Esk qui est doté d'une vie et d'un tempérament bien trempé. On va découvrir les emprunts corporels, la discipline de la sorcellerie et quelques autres choses toujours aussi bien amenées et aussi intéressantes.

Pour le fond, je vous renvoie encore à la critique du premier tome, car rien a changé si ce n'est qu'il y a moins de mots complexes nécessitant un dictionnaire (à ma souvenance,je n'en ai pas vu). C'est donc excellent et on en redemande toujours.

En conclusion, c'est toujours aussi bon et à recommander. J'ai un peu moins facilement accroché à l'environnement des sorcières qu'à celui de Rincevent car c'est un univers qui me plaît généralement un peu moins. Mais j'ai tout de même énormément apprécié et pris du plaisir à le découvrir. Je lirais les autres avec grand plaisir et si l'auteur à continuer dans cette direction, je pourrais même peut être apprécier davantage le monde des sorcières.

Vous pouvez retrouver cette critique sur mon blog :
Lien : http://lazonelibre.eklablog...
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