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Moi, les livres et les transports en commun, volume 4 (ou 3 je suis plus sûr, les habitués sauront) : humour et tramway. le tram est un bon révélateur du niveau de drôlerie que vous pouvez attribuer à un auteur. Si vous êtes incapable de retenir un rire à la lecture alors que cet impromptu risque de vous classer définitivement dans la catégorie "individu dangereux, n'approcher qu'avec la plus extrême prudence", l'auteur du livre peut être surement classé dans ceux dont l'humour est pour vous une référence. Pratchett était positionné dans cette catégorie, un test récent n'a fait que le confirmer.

L'humour de Pratchett est multiple, bourré de références culturelles (ici le Fantôme de l'Opéra de Gaston Leroux en particulier), régulièrement lié à des situations difficiles à expliquer à celui qui ne l'a jamais lu. Quel que soit le thème abordé, ce cher Terry parvient toujours à trouver l'angle qui fait mouche. Ici, c'est l'opéra mais au delà la société du spectacle et son exploitation mercantile qui passe à la moulinette. On écorne en passant le monde de l'édition, on multiplie une fois n'est pas coutume les allusions graveleuses tout en restant dans la suggestion, on a pas peur de moquer gentiment l'obésité... mais également la beauté sans cervelle en parrallèle. Bref, on utilise tous les ressorts connus pour déclencher le rire.

Contrairement à d'habitude, les personnages des sorcières Meme et Nounou m'ont cette fois totalement séduites. Je sais que la plupart des fans de Pratchett les portent au pinacle, mais j'ai toujours eu du mal pour ma part avec le sentiment de supériorité assumé de Mémé Ciredutemps, à l'opposé de la fragilité d'un Rincevent ou des personnages du Guet. Mais ici, les sorcières se montrent plus humaines abandonnées qu'elles sont par leur plus jeune consoeur, devenue princesse. Mémé fait preuve de pitié, Nounou apparait comme la Brigitte Lahaye des sorcières avec un livre de recette qui n'apporte pas la chaleur que dans les fours... Bref, les deux sorcières m'ont plus touché et amusé que dans les précédents tomes.

A la lecture du paragraphe précédent, vous vous êtes peut-être dit "Oulà, je comprends pas grand chose à cette critique moi, qui sont tous ces gens...". Si c'est le cas, je dois me rendre à l'évidence: oui chacun des romans des Annales du Disque Monde peut se lire séparément... mais oui bien sûr lire les tomes dans l'ordre présente l'avantage non négligeable de comprendre beaucoup plus vite les blagues et d'apprécier à leur juste valeur les guest stars invitées dans ce tome 18: le bibliothécaire orang-outan, la Mort (qui est un homme, tout le monde le sait, sauf les gens ayant prononcé la phrase de début de paragraphe), deux des agents du Guet, dont le "magnifique" Detritus. On a repéré deux ou trois personnages qui avaient la carrure pour revenir plus tard, mais le plus intéressant c'est qu'on est pas sûr du tout, on ne peut qu'espérer recroiser André , un agent du Guet enfin discret ou Enrico Basilica alias Henri Loche (ou l'inverse on ne sait plus à force) le ténor forcément italien mais originaire d'Ankh Morpok. Pour ce qui est d'Agnès Crettine, à la tessiture de voix énorme et quasi magique, ne le répétez pas autour de vous mais... c'est totalement sûr qu'on la reverra...

Bon vous savez ce qu'il vous reste à faire, vous avez 17 tomes à rattraper avant de pouvoir comprendre les allusions de mes prochaines critiques du Disque Monde, hors de question que je vous attende trop longtemps, un opus par an est mon minimum vital.
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Ca faisait longtemps que j'avais quitté les Annales du Disque-Monde et Terry Pratchett ! L'occasion d'une lecture commune avec Tatooa et Foxfire m'a permis de le retrouver avec plaisir. Dans ce dix-huitième tome, j'ai retrouvé notre tri... enfin, duo de sorcières : Mémé Ciredutemps et Nounou Ogg. Bon, c'est quand même moins bien à deux qu'à trois, il manque quelque chose. Mémé voit bien qui pourra faire l'affaire mais celle-ci préfère faire chanteuse d'opéra à Ankh-Morpork. Dans ce cas, il vaut mieux essayer de la convaincre, sans forcer...
Masquarade, sortez vos masques ! Non, pas ceux-là, les masques d'opéras, ceux qui cachent les yeux ou le visage. Masquarade fait référence au fantôme de l'opéra de Gaston Leroux, un classique du XXe que je n'ai pas lu. J'ai essayé de saisir les grands axes du roman en trouvant un résumé sur le net. On retrouve les personnages du précédent avec par exemple Christine, la chanteuse, qui dans le roman de Terry Pratchett, a vraiment une voix merdique et se fait doubler par Agnès, la sorcière à la vocation de chanteuse. J'ai bien aimé ce tome en comparaison à d'autres car les intrigues ne se multiplient pas et reste assez simple, ça convenait tout à fait pour mon état d'esprit actuel. J'ai encore beaucoup ri à l'humour de Pratchett : j'ai plaint la pauvre Agnès pour son engagement non récompensé, le caractère incroyable de Mémé Ciredutemps, on entrevoit même un peu La Mort et le bibliothècaire... !
Prête à retrouver cet univers farfelu avec Pieds d'argile ! (j'ai déjà vu que le tome 20 est le Père Porcher avec La Mort !!)
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Ce qui est bien avec les annales du disque-monde c'est que si on est triste de ne pas voir un personnage dans un tome on est heureux d'en retrouver d'autres. « Masquarade » a pour héroïnes les sorcières. Et quel plaisir de retrouver Nounou et Mémé ! J'aime tout particulièrement Nounou et dans ce tome elle est plus déjantée et plus grivoise que jamais. Les évocations de ses recettes sont parmi les trucs les plus drôles que j'ai lus. Comme d'habitude, les dialogues sont excellents et les personnages secondaires formidables. Je n'ai que deux tout petits reproches à l'encontre de « Masquarade ». Tout d'abord, l'intrigue de ce tome est plus linéaire, moins foutraque et j'avoue que je préfère quand ça part dans tous les sens. Et d'autre part, je regrette que le Guet ait une place si réduite, j'aurais beaucoup aimé assister à une vraie rencontre entre les agents du Guet et les sorcières.
Mais bon, ce ne sont que des détails. le principal c'est qu'on rit beaucoup. Comme les autres tomes, celui-ci est super.
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Encore un très bon moment de lecture, avec les sorcières de Pratchett ! Une petite LC avec ma collègue du forum des Trolls de Babel, Shan_Ze.

Magrat étant partie vers d'autres aventures royales, voilà Nounou Ogg et Mémé qui se retrouvent en tête à tête, et ça risque de tourner vinaigre, sans intermédiaire pour amortir la relation explosive entre ces deux-là.

"Les sorcières, ça doit être trois".

Les voilà donc parties rapatrier la remplaçante sur laquelle elles ont jeté leur dévolu, et comme chacun sait, ce que Mémé veut...
Mais cette remplaçante, qui a un vraie caractère de sorcière pratchettienne, ne l'entend pas de cette oreille, d'autant moins qu'elle veut devenir chanteuse d'opéra, ce à quoi elle s'emploie de tout son souffle.

Las, il se passe des trucs pas nets dans le dit opéra...
Et là, plongeon dans un remake délirant du fameux "fantôme de l'opéra" (et uniquement lui, ce qui, pour une fois, restreint nettement les inspirations de l'auteur et favorise un roman qui part un peu moins dans tous les sens que la plupart des précédents).

C'est, une fois de plus, réjouissant ! J'ai bien apprécié, mais j'ai moins ri que dans les précédents. Après réflexion, je sais pourquoi : L'intrigue est suivie "pas à pas", si j'ose dire, et c'est vrai que quand on connait le roman d'origine, c'est mieux, je pense. Cependant, j'avoue que ce "pas à pas" m'a un peu refroidie, car c'est quand même un peu glauque.
Beaucoup de morts, dans ce tome. Et j'avoue qu'en ce moment, avec le deuil de ma tante, mon père très malade, je suis assez sensible de ce côté là, même si, chez Pratchett, le Mort est plutôt sympathique.

Bref, j'ai un peu moins apprécié que les tomes précédents, mais c'est surtout affaire de circonstances extérieures...
Toute l'épopée de Mémé en "dame de la haute" est quand même hilarante, ça, oui !
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« Bonjour les Babélionautes ! Fraîchement sortie du Fantôme de l'Opéra, j'ai décidé que le moment était idéal pour attaquer sa parodie, Masquarade, de Terry Pratchett !

Or donc Nounou Ogg se fait du souci pour Mémé Ciredutemps : cette dernière déprime. Il lui faut une troisième sorcière et/ou une occupation. Tout s'arrange : elles partent toutes les deux à Ankh-Morpork, pour régler les comptes de Nounou avec un éditeur malhonnête et récupérer Agnès Créttine, la meilleure candidate au poste de troisième sorcière. Et elles accompliront le tout sans se mêler des affaires de qui que ce soit ni imposer quoi que ce soit à qui ce soit évidemment, m'enfin, pour qui les prenez-vous ?

C'est en lisant ce tome que j'ai enfin mis le doigt – mais avec des mots – sur ce qui me plaisait autant chez Pratchett.

-Bah c'est évident depuis le début, bécasse. L'humour.

-Oui, certes ! mais allez savoir pourquoi, humeur ou alignement des planètes, j'ai trouvé ce tome particulièrement révélateur de ses procédés d'écriture. Par exemple, les comparaisons ! Pratchett les utilise pour illustrer ses scènes ou souligner l'improbable. Et ses images fonctionnent, il possède un sens de la formule irrésistible pour mes zygomatiques.

Il se livre aussi à la personnification et cela rend ses textes magiques et inquiétants !

-« Personnification » ? m'enfin, tu te crois où, Déidamie ? Les gens sont pas là pour prendre des cours de littérature !

-Je donne pas de cours, j'explique pourquoi j'ai adoré le bouquin.

-Ah ouais ? Et c'est quoi, ça ?

-Méchante Déidamie, rends-moi cette feuille !

-Oh ! Mais que vois-je ? un développement en trois points, rédigé sur une feuille rose ! Rhôh la ringarde !

-D'accord, d'accord, j'avoue ! J'ai développé trois points pour dire que j'ai kiffé ce texte. (soupire) En fait, il y a eu récemment une polémique sur un certain classique de la littérature française. J'ai lu des choses vraiment déplaisantes, en ai reçu d'autres et… je pense que je me suis jetée dans cette lecture comme on se rue sous la douche : avec le désir de me sentir à nouveau propre et fraîche.

(Méchante Déidamie regarde la feuille dans tous les sens)

Euuuh… tu m'écoutes ?

-Pourquoi tu dessines des blaireaux partout dans les marges ? C'est ton nouveau totem ?

-Ce ne sont pas des blaireaux, ce sont des chats !

-Ah oui ? ben pense aux cours de dessin quand la crise sera finie, hein…

-Grmbl. DONC ! je disais, la personnification ! Pratchett transforme l'abstrait en concret en lui attribuant des verbes d'action. L'avenir s'abat sur vous, l'accident « attend » de se produire, comme si ces abstractions formaient des personnages. En les transformant en entités vivantes et pourvues de volonté, l'auteur habille son histoire de créatures supplémentaires, bien qu'invisibles, avec lesquelles il faut composer. Ou contre lesquelles il faut lutter.

Et, dernier point, Masquarade contient quelques réflexions bien senties sur les rapports humains, la culture et sa vanité, la têtologie, les difficultés économiques. Les employés de l'opéra vivent dans la précarité, les sorcières en sont bien conscientes. J'ai adoré le perso d'Agnès, consciente du traitement qu'on lui inflige tout en restant incapable de sortir des cases dans lesquelles elle était mise.

-Moi, je me demande si Gredin, le chat de Nounou Ogg, n'est pas inspiré par le chat voyou de Cats… criminel et sexy, ça ressemble à Macavity, « a monster of depravity, the Napolean of crime ».

-Mmh, je dirais à la lecture du roman que Gredin a inspiré Macavity… mais l'inverse est vrai aussi. »
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Dans le 18ème tome des Annales du Disque-Monde, nous retrouvons les sorcières de Lancre, Mémé Ciredutemps et Nounou Ogg, qui ne sont plus que deux depuis que Magrat Goussedail est devenue reine du pays (dans Nobliaux et Sorcières). D'après Nounou, les sorcières ne fonctionnent bien qu'en trio, et elle songe à recruter Agnès Créttine. Mais la jeune fille est partie faire carrière à Ankh-Morpork comme chanteuse d'opéra. Cela tombe bien, Mémé et Nounou doivent se rendre à la capitale pour régler un petit problème éditorial... Elles feront d'une pierre deux coups !

Dans une précédente aventures, les sorcières ont découvert le théâtre, cette fois, elles se confrontent à l'opéra. Un monde proche – on y raconte des histoires sur scène – aux règles complètement différentes. Si pour le théâtre Terry Pratchett s'inspirait largement de William Shakespeare, pour l'opéra, Cocorico ! c'est le Fantôme de l'opéra de notre Gaston Leroux national qui est la référence principale. Pour l'avoir lu, j'ai eu le plaisir d'en retrouver beaucoup d'éléments, évidemment détourné à la sauce Pratchett.

Mystères et meurtres sont au rendez-vous, l'histoire prenant par moment des allures de roman policier. Mais avec Mémé Ciredutemps et Nounou Ogg dans les parages, c'est un roman policier bien barré, avec des organistes anthropoïdes, des sorcières en tutu, un chat vicieux et des gâteaux aphrodisiaques. Comme toujours avec Pratchett, l'humour est efficace. le duo Mémé/Nounou est bien rôdé et j'ai, encore une fois, passé mon temps à ricaner bêtement devant mon bouquin.

Agnès Créttine est attachante et on ressent bien son potentiel en tant que future troisième sorcière de Lancre, mais dans cette aventure, je l'ai trouvé un peu trop passive. le personnel de l'opéra est plus réjouissant. Haut en couleur, il réserve pas mal de surprises. Les agents Chicard et Détritus du guet font un peu de figuration, tout comme le Bibliothécaire, mais parmi les second rôles, c'est la Mort qui aura le plus de travail !

Masquarade est un très bon roman qui confirme que le cycle des sorcières est l'un de mes préférés des Annales du Disque-Monde.
Lien : http://lenainloki2.canalblog..
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Ce tome est dévolu aux sorcières du Pays de Lancre et au milieu de l'Opéra. Elles ne sont plus que deux et un convent doit obligatoirement être à 3 (sur le Disque-Monde s'entend) sinon c'est embrouilles et mauvaise humeur !

Nounou Ogg et Mémé Ciredutemps ont en vue Agnès Créttine qui montre des dispositions au statut de sorcière mais qui a décidé de s'enfuir à Ankh Morpok pour mettre à profit ses talents dans le chant à l'Opéra.

Nounou et Mémé vont aller la ville pour qu'Agnès, nom de scène Perdita X, prenne conscience que sa place est avec les vieilles femmes. Accompagnées par Gredin, l'atroce matou de Nounou, voyage et séjour ne seront pas facilités par sa propension à être infect !! D'autant plus qu'un fantôme se prend pour un tueur en série et sème terreur et pagaille !

J'adore les descriptions que Pratchett fait de tous ses personnages et plus particulièrement des sorcières, elles sont tellement précises et imagées qu'il est on ne peut plus facile de se les représenter !

Aucun travers du monde de l'Opéra, qui est un monde à part dans celui des spectacles, n'échappe à son oeil aiguisé et à sa plume acérée ! Et comme toujours il a une analyse fine de la société et des hommes. Humour en plus !

Un régal, je suis une adepte du Disque-Monde et je ne me lasse jamais de le relire dans l'ordre, dans le désordre, de jour, de nuit, bref régulièrement !

CHALLENGE MULTI-DEFIS 2020
CHALLENGE MAUVAIS GENRE 2020
CHALLENGE TERRY PRATCHETT
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Un tome qui m'aura moyennement convaincu ! Surement parce que je n'étais pas très enthousiasmée par le thème de l'opéra . Généralement je ne suis pas super fan des tomes qui se déroulent dans le milieu de l'art en général, ça m'ennuie ! Heureusement c'est un tome avec mes sorcières préférés donc ça passe quand même ...Elles forment tellement un duo parfait , trio je devrait dire avec le fameux gredin ^^ Leur future recrue , Agnès crétine alias Perdita X est aussi bien prometteuse , j'ai hâte de les revoir !
LC Pratchett
Challenge Mauvais genre 2019
Challenge série 2019
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Dans ce 18ème volume des Annales du Disque-monde, Terry Pratchett, met en place tous les éléments d'un roman policier. L'intrigue très librement inspirée du roman de Gaston Leroux, « le fantôme de l'Opéra », fait des clins d'oeil à certains personnages.

Agnès a décidé de fuir le pays de Lancre pour enfin assouvir sa passion : l'opéra. Avec sa belle voix et sa morphologie hors normes, Agnès arrive à Ankh-Morpok pleine d'enthousiasme. Mais l'Opéra est en ébullition car des meurtres ont été commis...
De leur côté, les sorcières Nounou Ogg et Mémé Ciredutemps cherchent une 3ème sorcière pour les accompagner. Elles viennent rendre visite à Agnès qui possède les qualités nécessaires pour devenir sorcière. Agnès, les sorcières, le guet mènent l'enquête...

C'est toujours, un plaisir renouvelé de retrouver l'écriture et l'imagination de Terry Pratchett. Il mêle à nouveau un tas de personnages truculents sans liens apparents qui vont se rencontrer finalement pour conclure l'intrigue.
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Un excellent tome que nous fournit ici Pratchett.
Dans l'Opéra, c'est bien connu, tout est une histoire de façade. Ainsi, alors que le spectacle doit continuer, l'argent manque, les meurtres se perpétuent, les artistes sont doublés et un homme masqué - le fantôme de l'Opéra - agit et sévit au même moment.
Face à ces nombreux truchements, un duo d'élite qui ne se laissent pas prendre au jeu débarque à Ankh-Morpork : alors que Mémé Ciredutemps dépérit, Nounou Ogg se rend compte qu'il manque une sorcière à leur convent. Quelle meilleure élue qu'Agnès Créttine qui a décidé de prendre la poudre d'escampette, d'arriver en Ville, de devenir cantatrice - ou presque - et qui est donc en danger avec ce fameux Fantôme de l'Opéra... ?

Ce tome-ci, bien qu'un peu long à se mettre en place, est réellement amusant.
Le duo d'enquêtrice formé par les Sorcières n'a pas à rougir face aux tomes du Guet. Pratchett ménage le suspens et nous entraîne vers des fausses pistes concernant le meurtrier.
J'aime beaucoup la personnalité d'Agnès Créttine, que je trouve attachante et drôle sous un certain angle - sûrement sous l'angle de sa 2e personnalité. Lisant les tomes dans l'ordre, on apprécie de revoir certains personnages tels que Détritus, Chicard, le Bibliothécaire de l'UI, Madame Paluche ou encore les deux morts... le monde des Annales est riche et on apprécie réellement cette richesse lorsque l'on lit tous les tomes.
L'auteur semble également penser que les Sorcières - ou Nounou Ogg - vont de pair avec une narration plutôt osée et les propos scabreux rythment l'histoire.
Enfin, il semblerait que son histoire prenne l'inspiration dans celui du Fantôme de l'Opéra. Une touche culturelle que je ne maîtrise pas, comme beaucoup d'autres, ce dont je me suis aperçue en lisant les Pratchett. Si je ne peux comprendre toutes les références, Pratchett a le mérite de me pousser à découvrir lesdites références...

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