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je n'avais pas trop accroché au tome 1 mais j'ai retenté l'expérience avec celui ci et j'ai été bien plus emballé. C'est irréel, c'est absurde, c'est marrant, il y a tout pour nous redonner le sourire et passer un bon moment.
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C'est avec beaucoup de plaisir que j'ai retrouvé l'univers du Disque Monde, avec ce roman qui met en scène la Mort. Ce dernier est assez attachante et sympathique malgré ses fonctions. Son jeune apprenti nous amuse par son manque de sagesse lié à sa jeunesse, on y retrouve aussi Ysabel ainsi que Rincevent qui fait une petite apparition. Un des meilleurs de cette série.
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La Mort a besoin de temps libre. Il a envie de consacrer un peu de temps à comprendre les humains. Et puis aussi, il aimerait procurer un peu de compagnie à sa fille adoptive, Ysabell. Comment faire ? Mais c'est bien sûr ! Il va se prendre un apprenti...
Ca tombe bien, le père de Mortimer a décidé de la placer en apprentissage... Et il faut dire que les maîtres potentiels se font rares, Morty est tellement bizarre, tout dégingandé et maladroit qu'il est...
Morty apprend vite, la Mort lui fait confiance, à tel point qu'il lui confie très vite sa tournée, une petite tournée pour commencer : 3 personnes.
Et pendant que la Mort s'initie aux plaisirs humains, enchaînant pêche à la mouche (et quelle mouche !), danse de salon (la chenille), et beuverie à la taverne (mémorable !!! un grand moment...), Morty se plante en beauté !
Il n'a pas pu se résoudre à trancher une vie, et a mis la pagaille dans le principe de réalité. Et tandis qu'il s'évertue à chercher de l'aide, la Mort trouve sa vocation et disparaît pour de bon !
Bref, Mortimer se lit d'une traite, on ne passe pas deux pages sans rire tout seul - et de bon coeur, et en même temps, comme toujours avec Pratchett, on ne peut pas passer à côté de questions plus profondes, ici en vrac, la vocation, l'obéissance aux règles et la liberté de manoeuvre, les choix personnels, le poids des responsabilités ... Il y a un côté initiatique dans ce roman, et chacun des personnages est confronté à un choix cornélien à un moment ou à un autre, même Albert, l'homme à tout faire de la Mort.
Des quatre premiers tomes des Annales du Disque-monde, pour moi c'est ce roman le meilleur. Et le meilleur des aventures de la Mort.
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Exercer un métier crevant engendre souvent du vague à l'âme, une remise en question personnelle ou des envies légitimes de décompression...C'est le cas ici de la Grande Faucheuse en personne dont la motivation s'est émoussée! Par conséquent, elle juge bon de s'octroyer un peu de répit en déléguant une partie de son labeur : elle formera donc un apprenti. Place qui reviendra à Mortimer ( Morty pour les intimes) qui trépigne depuis des plombes justement sur l'esplanade du village dans le cadre de la foire à l'embauche...Malgré un vêtement ostentatoire chamarré sur les épaules en guise de CV pour se démarquer, il reste amarré lamentablement parmi la liste des recalés : la faute, certainement , à sa gestuelle empotée puissance 10 et son air rêveur...En gros, il n'a pas le physique de l'emploi ! Mais pour la Mort, aucun profil idéal n'est exigé , et Morty fera ainsi l'affaire pour débuter comme croque-mort novice dans la grande Entreprise de pompes funèbres détenant le monopole du marché sur le Disque-Monde. Bienvenue dans le monde merveilleux du travail, Morty ! Un logement (une chambre dans la maison de la Mort) et une monture de fonction (le cheval Bigadin) lui sont attribués. Toutefois surviendra un os dans ce beau plan de carrière ! Certains argueront que la Mort, dont les aptitudes didactiques sont discutables, a légèrement bâclé la formation du garçon; d'autres avanceront que les propensions naturelles de Morty pour la boulette ont pris le dessus, quoi qu'il en soit il va merdé pour sa première mission en solo, détraquant ainsi les rouages de l'Histoire qui est déjà écrite...
Voilà l'idée de base séduisante de ce succulent livre abordant avec un humour pratchettien (calembours à gogo, comparaisons pas piquées des hannetons, situations cocasses) des thèmes sérieux comme la mort ou encore l'aliénation du travail (le labeur métamorphose l'individu...) ! On y découvre d'autres personnages comme Ysabell la "fille" de la Mort, Albert le mystérieux cuisinier officiant aux fourneaux de la Mort, la princesse Kéli, un Duc gravitant voracement autour du trône et des mages qui devraient satisfaire votre appétit insatiable de lecteur... Moult passages désopilants m'ont plu surtout celui sur Albert dans la cité d'Ankh-Morpork ! A noter également les clins d'oeil lancés par l'auteur à ses futurs livres en énonçant des éléments ou thèmes constituant les trames d'oeuvres prochaines (comme "Trois soeurcières" et "Pyramides"). La saga arachnéenne de Pratchett est donc très plaisante pour ses liens tissés entre les différents bouquins...
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Cette aventure du cycle du disque monde est excellente. Pour l'instant, ce "Mortimer" est tout simplement mon préféré de la série (bon Ok, ce n'est que le 4ème, je ne peux pas savoir ce que la suite me réserve mais quand même...).

Au départ il y a une idée tout simplement géniale la Mort qui embauche un apprenti en la personne de Morty, un jeune homme naïf et au bon coeur. Ce concept est déjà sublime en soi mais en plus Pratchett le traite à merveille. L'intrigue est accrocheuse et menée tambour battant. Jamais l'auteur ne se contente de son idée de départ, il propose des péripéties et des développements tous plus réussis les uns que les autres. Les personnages sont tous très chouettes. Même ceux qu'on ne voit que très peu ont un petit quelque chose qui fait qu'on se souvient d'eux. On se marre beaucoup et souvent. Pratchett fait encore preuve d'un humour désopilant que ce soit dans les situations ou les jeux de mots (encore bravo au traducteur d'ailleurs). le récit fourmille d'idées et de trouvailles, qu'elles soient comiques ou non. Et en plus, j'ai plaisir de retrouver Rincevent dans un court passage.

Ce 4ème volet est un très très bon tome, qui fait travailler les zygomatiques tout en n'omettant pas une petite dose de tendresse. Un régal !
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Un tome que j'attendais avec impatience. Avec ses quelques apparitions, j'avais hâte de lire un tome consacré réellement à la mort.
Il s'est révélé très distrayant malgré quelques petites déceptions. Premièrement, j'ai beaucoup aimé l'aspect de la Mort cherchant un apprenti pour avoir le temps de comprendre les plaisirs de la vie... Une situation des plus philosophiques au possible. le personnage de Mortimer est donc important... pour autant j'aurais voulu un peu plus de passage sur la Mort elle-même.
Terry Pratchett nous régale à nouveau avec son univers hors du commun, notamment quand il détaille le monde de la Mort ou encore son métier ( qui vient un chouïa trop tard à mon goût...)
On retrouve également des passages complètement délirants même si surtout vers la fin du livre. J'avoue avoir une petite préférence pour le bras de fer entre l'Empereur agatéen et son Vizir... La scène m'a paru des plus vivantes! Et mention spéciale à un certain heurtoir de porte...
Je ferme donc ce livre ravie mais surtout impatiente de lire un nouveau tome sur la Mort pour que Terry Pratchett remplisse les promesses qu'il nous souffle en créant un tel personnage.
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Ahh comme prévu j'ai beaucoup aimé ce tome consacré à la Mort et son apprenti Mortimer . J'aime le côté "humain" de la Mort qui a atteint son paroxysme ici, puisqu'il profite d'avoir un apprenti pour se soustraire à son devoir et tester les loisirs humains . Mes moments préférés sans conteste !
Encore pas mal de moments assez drôles,rien que la scène d'introduction de Mortimer était bien loufoque,avec un peu d'imagination ^^.Et puis on découvre l'antre de la Mort,son cuisinier Albert , et on croise brièvement une vieille connaissance . On passe un très bon moment avec ce 4éme tome et j'ai hâte de lire les aventures de la fille de Mortimer, vu les parents ,ça promet !

-Lecture commune mensuelle des Annales du disque-monde
-Challenge dans le monde fabuleux de Terry pratchett
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Mortimer n'est pas un mauvais gamin, bien au contraire mais, trop maladroit pour un métier manuel et trop rêveur pour une carrière d'intellectuel, son père se demande vraiment ce qu'il va bien pouvoir faire de lui. Il décide donc d'emmener Morty à une foire à l'embauche et de lui trouver un maître d'apprentissage. Contre toute attente, Morty en trouvera un et pas n'importe lequel puisqu'il s'agira de la Mort en personne.

Comme à son habitude, Terry Pratchett nous dépeint une galerie de personnages savoureux : Mortimer, bien sûr, jeune garçon attachant de par sa maladresse et ses questions naïves mais souvent à propos ; la Mort qui, selon Pratchett, est un bon gars dans le fond que son travail, par la force des choses, empêche de nouer des liens et qui le rend solitaire ; Ysabell, sa fille, et Albert, son serviteur, deux humains dont on se demande la raison de la présence dans le domaine de la Mort, alors qu'ils sont bien vivants ; mais également : le cheval Bigadin, la princesse Kéli, le mage Coupefin... Ainsi que quelques anciennes têtes venu faire un peu de figuration dans une scène courte mais qui ravira leurs nombreux fans, j'en suis sûr (en tout cas, moi, je l'ai été !).

La mort est donc le thème principal du roman, ce qui ne l'empêche pas d'être drôle pour autant. Terry Pratchett parvient à nous faire rire sur ce thème très particulier sans avoir besoin de pratiquer l'humour noir ou le cynisme. Au contraire, l'auteur conserve sa plume si particulière, maniant l'absurde sans tomber dans le grotesque et pratiquant le non-sens tout en conservant une cohérence qui lui est propre.
La mort n'est finalement qu'une étape très courte – et parfois douloureuse, il est vrai – de la vie mais une étape nécessaire et il faut bien que quelqu'un soit là pour assurer le travail, sinon où irait le monde ?

Le monde, je ne sait pas, mais pour le Disque, il vous suffit de lire ce roman pour le découvrir. Un tome qui, comme les précédents, m'aura encore fait passer un excellent moment de lecture.
Lien : http://lenainloki2.canalblog..
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Que va devenir Morty ? Que va-t-on pouvoir faire de lui ? Qui serait prêt à prendre ce jeune homme gauche et un peu niais en apprentissage ?
- MOI !
Oh, oui, bien sûr, tout ce que vous voudrez...

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Ah, un très bon tome des Annales ! Dès le début, on sent que ce petit Morty, ou Mortimer, ou Mort, même (Nomen est omen) va être attachant.
On se doute qu'il n'est pas simplet mais naïf, pas bête mais maladroit, pas idiot mais iconoclaste. Il nous charme avec ses réflexions et ses questionnements enfantins ("Que fait le soleil la nuit alors que c'est à ce moment qu'on aurait le plus besoin de lui ?" etc.).
Alors, quand la Mort le choisit, on se dit qu'ils vont en baver tous les deux.

Sauf que ...

Et oui, tout ne va pas se passer comme prévu, car, au fond de lui, Morty est un vrai chevalier servant, prompt à sauver la veuve et l'orphelin et à faire triompher la justice... Mais la Mort n'est pas juste, c'est bien connu, elle ne choisit pas, elle ne juge pas, elle met un point final à tout, au moment venu... Sauf quand elle fait sa sentimentale. Là c'est autre chose. Et c'est génial !

L'inversion des rôles et la course contre la montre, le valet énigmatique et la princesse énervée, la fille adoptive et le cheval volant, le magicien débutant et l'autre magicien débutant, oui, lui, oui, oui, la Mort et les Dieux, Ankh-Morpork et le Disque, les montagnes du Bélier et le Mur de l'empire Agatéen, les chats et les tavernes, les Rois et les poivrots... Tout ne fait qu'un.
Un "un" très bon au demeurant.
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La Mort est un travail comme les autres et parfois on s'en lasse, comme de tout. On déprime, on frise le burn-out même. Heureusement on peut prendre un apprenti pour saloper joyeusement le travail, pendant qu'on prend la clef des champs pour tenter de changer de voie et s'interroger sur le sens de la vie.

Cynique, curieux, désabusé, La Mort est peut être un des personnages récurrents le plus vivant de l'univers de Pratchett (un des, car faut pas déconner les sorcières aussi s'en posent des colles existentielles), en tout cas celui qui a le plus d'états d'âmes.


Ça sert à quoi, tout ça ?
Ça sert à quoi, tout ça ?
Ne me demandez pas de vous suivre.

N'en déplaise à Maxime le Forestier, malgré tout, la Mort on a envie de le suivre. Peut être pour rire à ses dépends, peut être pour redécouvrir nos us et coutumes sous un regard détaché et sceptique ou tout simplement pour devenir son compagnon de fortune.
N'en déplaise à Morty (et malgré toutes ses bévu-euh-ses efforts) le héros de l'histoire ce n'est pas lui
N'en déplaise à la Mort et ses vagues à l'âme, ce livre est bourré de pépites, petites phrases ou situations qui en font une lecture cocoon (ah non maintenant c'est hygge le termàlamode) et réconfortante.


[Quatrième livre des Annales du Disque-Monde]
[Troisième livre lu de l'année 2018]
[Première lecture commune de cette même année]
[Livre de l'Atalante, tout vieux, qui tel un grimoire sans âge en devient velouté et perd ses pages]
[Bon c'est fini le décompte là ?]
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