Zombi or not Zombie.
Un thriller endiablé à l'image des ouvrages précédents de Preston & Child. Paru en 2010 sous le titre Cemetery dance le texte français est très bien servi par la traduction de
Sébastien Danchin.
Sensation. Après une soirée en amoureux, “Au dessert, ils s'étaient partagé une fondue au chocolat, accompagnée d'une assiette de fromages français délicieusement puants.” (Enfin à l'américaine ! une assiette de fromage en même temps qu'une fondue au chocolat !), Bill Smithback, célèbre reporter du New-York Times et ami de Pendergast, héros récurrent des auteurs, est assassiné chez lui au 666 West end avenue (numéro diabolique !) par un homme retrouvé mort suicidé deux semaines auparavant.
Si je dois comparer aux romans précédents, je dirai qu'il est plus faible. La documentation devait avoir été rassemblée auparavant au cours de leurs précédentes recherches et bien que le roman se lise avec plaisir, que le scénario tienne la route, le niveau est clairement moins bon. Il faudra à Preston & Child de faire attention à ne pas tomber dans cette facilité commune aux auteurs prolifiques, et souvent américains, consistant à rendre une copie avec le minimum de travail. Deux romans en 2010 et un excellent en 2009 paru en France. C'est probablement un de trop.
Je ne boude pas mon plaisir, il a bien rempli mon aller/retour Paris Clermont-Ferrand de vendredi mais méfiance.
A noter que page 43, la référence au Paradis perdu , il faut entendre
John Milton (1608-1674) et non
Giles Milton, contemporain, et son excellent Paradis perdu.
Zombi or not Zombie, le débat reste ouvert. A priori issu de la langue créole, le zombi date du milieu du XIXème et s'écrit sans e. le terme n'est pas référencé dans la 6ème édition du Dictionnaire de l'
Académie Française de 1835. La terminaison ie, Zombi, serait apparue avec la langue anglaise coutumière de cette finale.
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Lectori salutem,
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