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Très belles "planches", coloriste très fort ! beaucoup aimé la déambulation nonchalante avec quelques pointes d'humour dans ce lieu "sacro-saint" et qui ne l'est pas !
Trop de monde qui n'a rien à y faire ... ! Y aller fait "genre" ... à oui, le "musé du Louvre" ... billevesées que tout cela ... l'art c'est autre chose ...
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L'auteur déambule dans les salles du Louvre. Il y perd sa compagne et prouve ainsi que la meilleure façon de découvrir ce musée hybride est peut-être justement, de s'y perdre. Il croise ainsi toute une faune de visiteurs, et chacun à sa manière préfigure une oeuvre d'art. Il observe les réactions, les photographes, les flâneurs, les groupes et construit ainsi une oeuvre atypique, éloge de la flânerie et de l'observation.



L'importance n'est elle pas dans le regard plus que dans la chose regardée ?


Ce que j'ai moins aimé :




Les dessins crayonnés, question de goût, je préfère les aquarelles..
Lien : http://www.lecturissime.com/..
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Visite guidée
"J'ai l'impression de marcher dans une BD géante. Sur tous les murs il y a des cases. Tous les formats, tous les styles."
C'est l'auteur de cette visite guidée très personnelle et particulière du musée le plus illustre de Paris, celui du Louvre qui parle.
David Prudhomme s'est mis en scène dans cette visite de façon assez humoristique puisqu'il se dessine en train de parler au téléphone avec le commanditaire de l'oeuvre.
Le spectacle est sur les murs, dans ses représentations des tableaux du Louvre, mais aussi dans les spectateurs de ces tableaux qui se pressent de tous les pays du monde pour les admirer. Il joue d'ailleurs avec ces deux mondes, représentant les visiteurs du musées avec des visages de tableaux du Louvre, ou dans des postures singeant les statues, que ce soit voulu ou non d'ailleurs...
L'utilisation parcimonieuse de la couleur accentue l'agression du retour vers le réel avec les affiches publicitaires bariolées du métro.
Très bonne visite, adaptée pour tout public, en complément bien sûr d'une vraie !
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Un homme traverse le Musée du Louvre, de salle en salle, et, tout en attendant une compagnie, observe à la fois les oeuvres et les autres visiteurs.

C'est plein de légèreté, de malice, de tendresse et d'impertinence avec un regard vif sur nos contemporains, nos semblables, nous-mêmes, sur nos comportements en un tel lieu. Une bande dessinée sur un type qui observe les visiteurs et les oeuvres tels des décors et des personnages dans des cases s'exprimant à travers des bulles. Les salles du Louvre comme une bande dessinée à lire. Et sur la forme, le dessinateur joue à faire interagir visiteurs et sculptures, observateurs et peintures.


C'est crayonné, coloré suavement, très agréable à regarder. Très peu de textes, un panel varié de touristes en groupe, d'artistes en action, de personnes épuisées qui somnolent ou galvanisées qui se presse derrière L'oeuvre incontournable.... Une visite du musée à savourer pleinement, grâce au regard très personnel et facétieux de notre guide.

Lien : http://chezlorraine.blogspot..
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Depuis 2005 les éditions Futuropolis sortent annuellement un album d'un auteur différent avec un récit à chaque fois en rapport avec le musée du Louvre. Conçu comme l'ensemble de la collection pour un lectorat adulte, La Traversée du Louvre est très abordable par des élèves de cycle 3 de l'école primaire et de collège. Les BD dont l'action se déroule au Louvre à destination des jeunes sont relativement rares et si Choc au Louvre (Choc est le nom d'un personnage maléfique de la série Tif et Tondu) fut dans les années soixante la première de cette collection (elle a été rééditée récemment dans le cadre d'une intégrale), elle a le tort de ne représenter comme typiquement propre au Louvre qu'une vignette de sa façade principale et de ne fonctionner que sur le mode éculé du vol de tableaux (et encore on ne donne même pas les noms des oeuvres dérobées). En conséquence on peut se réjouir que La Traversée du Louvre s'intéresse à l'univers des visiteurs du musée, ces derniers (de tout âge et de toute nationalité) sont croqués dans de multiples attitudes différentes, et certains jeux de ceux-ci avec les sculptures font sourire les enfants et adolescents qui parcourent ce livre.

On retrouve un peu l'esprit de Sempé dans cette façon de saisir des personnages. L'auteur ne manque pas de prendre certains visiteurs devant les tableaux les plus connus des collections du Louvre, ce qui nous vaut une représentation personnelle de ceux-ci. Seulement environ la moitié des vignettes sont pourvues de bulles ou de cartouches (porteurs d'une voix off), toutefois ceux-ci contiennent très peu de mots. Ce choix de peu de dialogues est en lien avec le lieu muséal où l'on est censé ne parler qu'à voix basse, bien que des bruits parasites soient mis en évidence dans le récit.

Le scénario est très simple car le narrateur est un dessinateur de BD venu au Louvre pour créer un album autour de ce lieu (voilà un parfait exemple de mise en abyme !). Venu avec sa femme, il en est séparé par la foule avant la première vignette de l'album et il ne la retrouve dans leur appartement qu'à l'ultime fin du livre. Cet ouvrage amène le lecteur à s'interroger sur son propre parcours habituel dans un musée et nul doute que lors d'une prochaine visite au musée il aura son attention dirigée vers les autres visiteurs au moins autant que sur le contenu de l'exposition.

On couplera intelligemment cet album avec celui sorti également en 2012 à la RMN à savoir Promenade au musée de Mayumi Otero où le visiteur rentre dans le tableau pour pénétrer dans un univers imaginaire.

Lien : http://crdp.ac-amiens.fr/cdd..
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Après Aux heures impaires d'Éric Liberge, Période Glaciaire de Nicolas de Crécy et Les sous-sols du Révolu de Marc-Antoine Mathieu, je poursuis ma découverte de l'excellente collection née de la collaboration entre le musée du Louvre et des scénaristes/illustrateurs talentueux. Ces ouvrages, à mi-chemin entre BD traditionnelles et beaux-livres, proposent au lecteur de découvrir l'institution mythique sous un angle nouveau, propre à chaque artiste qui se livre à l'exercice.

Une salle ; un homme de profil devant un tableau. Cette homme n'est autre que David Prudhomme lui-même, qui s'empresse de répondre à l'appel qui émane de sa poche et vient troubler la quiétude du musée. En se mettant en scène au téléphone, l'auteur développe une narration originale, où ce qui n'est pas dit est tout aussi important que l'explicite. On devine, on imagine, on se représente. On apprend que David est venu avec sa femme, Jeanne, qu'ils se sont perdus de vue et qu'ils entreprennent de se rejoindre. Cette recherche devient le prétexte à une déambulation apparemment sans queue ni tête qui donne l'occasion au lecteur d'approcher aussi bien les oeuvres que le public. Car c'est lui, le personnage principal : ce public mouvant, changeant, bariolé, parfois étrange. David Prudhomme jette un regard curieux, presque anthropologique sur la foule qui se presse devant les chef-d'oeuvres du monde entier. Il dépeint, souvent de façon muette, les petites manies et les coïncidences, les heureux hasards et les incongruités.

Très vite, je n'ai plus eu l'impression de lire une BD mais de regarder un tableau. J'ai flâné à mon tour parmi les vastes planches très structurées qui se succèdent pour raconter avec finesse le choc des cultures et des générations, bref, le temps qui passe. le texte, laconique, vient rythmer la lecture sans jamais troubler la rêverie. Les grandes illustrations au fusain et crayons de couleurs accentuent cette atmosphère légère et évaporée, presque irréelle, qui pousse le lecteur à prendre son temps.

La traversée du Louvre semble moins onirique que ses prédécesseurs mais la poésie n'en imprègne pas moins toutes les pages. L'auteur pose un regard amusé sur ses concitoyens mais soulève aussi de véritables questions sur la nature de l'art, sa place dans nos sociétés, l'importance du public, etc., autant de questions qui font écho à ma formation et me passionnent. Prudhomme signe ici un album très accessible et récréatif qui ne manquera pas d'émerveiller petits et grands. On en sort avec l'envie d'aller à notre tour observer les badauds qui se pressent devant les tableaux...
Lien : http://livr0ns-n0us.blogspot..
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A l'occasion de la sortie du dernier album s'inscrivant dans la Collection du Louvre de Futuropolis, le célèbre Musée s'offre les services d'un guide de marque : David Prudhomme. Et pour l'heure, c'est à mon sens l'album le plus accessible de cette ligne éditoriale qu'il m'ait été donné de lire. Car force est de constater que j'étais restée assez extérieure aux réflexions de ce cher Hulk imaginé par Nicolas de Crécy et que, face à mon incapacité à venir à bout des Sous-sols du Révolu, j'avais dû abandonner mes confrères de kbd en cours de route, malgré la lecture collective planifiée en équipe (lire la synthèse de kbd).

Cette publication est donc pour moi l'occasion de profiter d'une visite « normale » des collections du Musée. Un plaisir réel de déambuler aux côtés de David Prudhomme qui, chapka sur la tête et portable dans la main, nous emmène arpenter au pas de course les galeries de portraits, les collections égyptiennes, grecques et autres objets d'arts divers et variés.

Le pitch de la Traversée du Louvre est simple : effectuant des repérages pour la réalisation de l'album, David Prudhomme visite le Louvre. Soudain, son téléphone retentit, il décroche et engage une conversation avec Sébastien Gnaedig (auteur de BD mais plus connu en tant qu'éditeur chez Futuropolis) au sujet de l'avancée de son travail. Sitôt la conversation terminée, David Prudhomme reçoit un second appel. C'est cette fois Fabrice Douar (éditeur aux Éditions du Louvre) qui prend également des nouvelles de son auteur. Seul problème : à cause de ses échanges téléphoniques, David Prudhomme a perdu de vue Jeanne, sa femme. Il va traverser hâtivement les collections et galeries du Louvre pour la retrouver.

J'ai apprécié la manière dont l'auteur s'aide de son postulat de départ pour associer / dissocier en permanence tous les éléments de son environnement. Il crée ainsi un méli-mélo visuel qui force le lecteur à s'arrêter régulièrement pour explorer chaque recoin de cases. On s'amuse en permanence d'être associé à ce jeu subtil, intelligent et porteur d'une réflexion sur l'Art et sa place dans nos sociétés, sur l'Histoire et l'Identité. David Prudhomme rend cette visite ludique. Il nous embarque dans un jeu, il en est la pièce maitresse sur laquelle on s'appuie ; il capte LA réaction, L'instant, La pause… celle qui nous fait réfléchir et crée ainsi une interaction entre le lecteur et l'ouvrage. La voix-off de l'auteur redonne régulièrement du rythme à cette visite, une sorte de rappel à l'attention du lecteur-visiteur qui aurait lâché le groupe malgré la vigilance du guide qui les encadre. C'est pourtant facile et tentant de trainer au milieu des pages de cet album !! Les nombreux passages muets nous y incitent : on se perd dans l'observation de ces cases remplies d'oeuvres d'art, on baisse ainsi naturellement le rythme de notre lecture pour profiter de ces pièces artistiques de choix qui, bien que secondaires dans ce récit, sont reproduites avec beaucoup de justesse. On ne peut que profiter de ce spectacle… et réfléchir sur ce que l'on voit.

Je crois que je ne visiterais plus jamais un musée de la même manière, car j'aurais envie de tester moi aussi des deux facettes du tableau : celui pour lequel on paye l'entrée et celui qui est sous-jacent car spontané puisqu'il est le résultat de ce que ces oeuvres produisent sur les visiteurs. C'est cela même dont il est question dans cet ouvrage, les visiteurs du Musée étant à la fois Spectacle et spectateurs ; ils interagissent en permanence avec les oeuvres d'art exposées, jusqu'à se confondre de temps à autre avec elles. Il semble si facile à David Prudhomme de nous prendre au dépourvu.

(...)
Lien : http://chezmo.wordpress.com/..
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(...)Peu d'auteurs de bande dessinée sont capables d'atteindre un tel niveau de maîtrise. Alliant simplicité et qualité dans la composition de ses images, David Prudhomme s'autorise de grands espaces. le vide devient essentiel dans ses planches et permet au lecteur une respiration agréable. Comme face à un tableau, ce dernier peut se laisser aller à son gré à la contemplation ou à l'interprétation. Certains y verront de beaux dessins, d'autres des clins d'oeil amusant, les plus fouineurs y trouveront eux-mêmes des explications que je ne saurais donner.

Cette utilisation graphique de l'espace n'est pas sans rappeler un certain Jean-Jacques Sempé. Et dans La traversée du Louvre comme dans les recueils du célèbre illustrateur, chaque planche est une surprise, une nouvelle étape, un hommage supplémentaire, une composition à la fois drôle, légère et profonde mêlant nostalgie, amour et humour. Il y a dans le trait de David Prudhomme une part de génie. La bande dessinée est-elle un art ? Peu importe car voici un grand artiste(...)
Lien : http://www.iddbd.com/2012/06..
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Le narrateur est l'auteur de BD qui s'est vu proposer de réaliser un album où le musée du Louvre sera le décor. Il est apparemment venu avec sa compagne et l'histoire démarre au moment où il vient de la perdre dans le musée. Il ne la retrouvera qu'à la dernière page de BD de l'album, celle-ci avait décidé de rentrer après avoir renoncé à pouvoir le retrouver au milieu de la dizaine de milliers de visiteurs présents ( ils sont trente mille quotidiennement). Cinq pages documentaires terminent ce livre, elles nous livrent de nombreux chiffres sur le bâtiment, les visiteurs et les agents. En cherchant sa femme, la traversée du Louvre du narrateur se focalise sur les visiteurs et leurs attitudes face aux objets des collections. On aura compris que le scénario n'est pas très élaboré, par contre le dessin est d'une expression exceptionnelle dans sa présentation du public et on goûtera également la façon de dessiner certains oeuvres très représentatives comme la Joconde, le Radeau de la Méduse, une icône grecque, un tableau de David, une oeuvre de Delacroix … On appréciera la tonalité humoristique de certains jeux de visiteurs devant principalement des statues. Ce titre est abordable dès l'âge de 8-9 ans et il intéressera grandement les adultes aussi.
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Sixième volume de la collection dédiée au Musée du Louvre et une nouvelle fois une belle réussite.

David Prudhomme se met en scène visitant le musée du Louvre avec sa compagne. Au fil des salles et dans la foule des visiteurs ils se perdent de vue. L'auteur se met à sa recherche et va ainsi nous faire traverser et visiter le Louvre. Il ne regarde plus les oeuvres présentées mais les gens, la foule pour retrouver sa femme. Il découvre alors d'étranges analogies entre les oeuvres et les visiteurs, les différentes attitudes, postures des touristes face aux tableaux et sculptures. Les similitudes entre les représentations de couple et les couples les observants. Il nous montre que ce musée est une immense bande dessinée accrochée aux murs. C'est aussi un immense lieu de mise en abîme par l'image, les peintures (images) photographiées et mises en image donc par les visiteurs, images (écran de camescope) elles-même prises en photos par d'autres touristes... il imagine ce que peut penser la Joconde et quelle image a t-elle de cette foule s'agglutinant pour l'admirer. Puis le choc en sortant du musée des images qui nous envahissent, nous agressent et la foule du métro qui devient oppressante contrairement à la foule enjouée du musée.
Un superbe album qui montre merveilleusement l'universalité et l'intemporalité de l'art. Avec beaucoup de douceur dans le dessin en suggérant les oeuvres croisées au fil de sa traversée du Louvre, David Prudhomme réussie à donner envie de visiter le Louvre et (re)voir toutes ces magnifiques oeuvres et retrouver éventuellement ces instants impossibles des rencontres entre ces oeuvres et les visiteurs.
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