AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,65

sur 1017 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
"par les routes" m'a semblé être une impasse. Je n'ai pas compris l'intérêt de ce livre, certes complètement atypique mais complètement insipide.
On suit les tribulations d'une personne nommée l'auto stoppeur qui fugue son foyer conjugal (stéréotypé au possible) pour s'offrir des émotions (effectivement on le comprend) et partir en auto stop à l'improviste (thug life^^).
Certes déconcertant mais sans intérêt. L'écriture sauve la donne et on veut néanmoins connaître la fin, espérant y voir une chute, un accident de la route mais rien...
Commenter  J’apprécie          00
Oh quelle déception ! Les 80 premières pages, j'ai accroché. je voulais connaître le secret de l'auto-stoppeur et de Sacha. Ce qui dans leur passé commun les avait fait séparer. Mais ce n'était qu'une ruse d'écrivain pour me faire tourner les pages... le mystère restera entier. Je ne comprendrai jamais ce personnage, ni réellement les autres qui semblent vivre dans une autre galaxie, comme cette Souad qui fait venir deux campeurs inconnus chez elle pour le dîner et est à deux doigts de rentrer sous la douche avec l'un d'eux... Surtout, quelle tristesse pour l'enfant de l'auto-stoppeur. Ni son père, ni sa mère ne semble prendre soin de lui. Un peu comme l'auteur avec nous... Il est bien trop occupé à produire de la littérature. Alors oui c'est une belle écriture, mais elle ne comblera pas ceux qui aiment faire un voyage complet avec un livre. En cela la forme correspond au fond, au voyage de l'auto-stoppeur, sans réel but, sans fin, méditatif, lenttttttttttttt....
Commenter  J’apprécie          40
Le récit démarre sur une bonne dynamique, dans un style fluide et accrocheur, mais sombre trop rapidement dans une forme de flou, comme si Sylvain Prudhomme, à l'image de son autostoppeur, ne savait pas vraiment quelle direction prendre.

On subit dès lors une intrigue qui vivote sans jamais réussir à trouver d'axe suffisamment porteur, jonglant entre cette histoire d'amour mollassonne et les pérégrinations de l'autostoppeur, qui n'apportent en fin de compte pas grand-chose à l'ensemble. Les attitudes et motivations des personnages sont parfois difficiles à assimiler ce qui n'aide en rien ce livre bien écrit mais qui manque d'idées.
Commenter  J’apprécie          60
L'histoire :
Sacha, écrivain, part s'isoler dans une petite ville du sud de la France où il pense trouver l'inspiration. Par relations interposées, il retombe nez à nez avec un ancien ami, l'autostoppeur (ainsi nommé tout au long du roman), qu'il avait perdu de vue depuis une vingtaine d'années. Petit à petit, il va le revoir, et par la force des choses va aussi rencontrer sa femme, Marie, et son fils, Agustin. Au départ, ce qui attire et amuse surtout Sacha, c'est la façon dont vit l'autostoppeur : Vingt ans après, l'autostoppeur n'a pas abandonné cette manie de jeunesse, celle de partir en autostop sillonner les quatre coins de l'hexagone. Mais aujourd'hui la donne a changé puisque désormais l'autostoppeur laisse Marie et Agustín vivre sans lui le temps de ses absences sporadiques. Pour l'autostoppeur, l'autostop est un besoin, tout comme peut l'être l'acte de respirer pour rester en vie. Sacha, le narrateur, essaye de comprendre ce qui anime ce besoin chez l'autostoppeur. Désormais, lié à l'autostoppeur, il devient en quelque sorte son double, celui qui reste (« le monde se divise en deux catégories. Ceux qui partent. Et ceux qui restent » p. 129).

Les intentions probables de l'auteur :
Cela pourrait paraître un bel hommage à la liberté, celle de partir sans prévoir rien, à la découverte d'individus qu'on ne connaît pas à l'avance et qu'on n'aurait sans doute jamais rencontrés autrement. C'est aussi et surtout pour partager de l'humanité que l'autostoppeur semble partir sur les routes. Son désir lui permet de fuir cette petite vie rangée qu'il supporte de moins en moins. Il a bien conscience que, parallèlement, il met en péril sa vie de famille et quand il y pense, cela lui est pesant. Mais c'est plus fort que lui, à chaque fois, il faut qu'il reprenne la route.

Ce que j'en pense :
L'autostoppeur ressemble à un grand enfant qui n'arrive pas à intégrer les codes de vie du monde adulte et qui, de ce fait, est resté très égocentrique. Personnellement, en tant que féministe, je ne peux pas adhérer au message qui transpire à travers les lignes de ce roman. Sans s'en rendre compte, car je pense que c'est inconscient de sa part, l'auteur perpétue à travers cette histoire, des comportements machistes qui vont, de façon perverse et indirecte, porter atteinte à la liberté des femmes, dans leur vie quotidienne. Et pourquoi l'autostoppeur ne serait pas une autostoppeuse ? Cela aurait peut-être donné une autre dimension au livre et aurait pu ainsi chahuter davantage les valeurs sociales sexistes encore regrettablement véhiculées d'une façon insidieuse dans notre société. Pour moi, ce livre, derrière une apparence qui se veut et se croit moderne et libre, repose en réalité trop sur des stéréotypes manichéens opposant les sexes. Ce livre parle bien d'amitié ambivalente au masculin, celle de l'autostoppeur et de Sacha, avec des femmes au second plan qui subissent cette inégalité des sexes.

Cela n'empêche pas, cependant, de passer un bon moment de détente en lisant ce livre, avec ses nombreux clins d'oeil littéraires. Il y a, par exemple, un beau parallèle fait avec l'un des livres de Milan Kundera (peut-être L'insoutenable légèreté de l'être ?) où nous sommes emportés dans un vertige littéraire. Nous plongeant tout à coup dans le roman d'un roman, nous perdons pied, comme si nous nous retrouvions devant un miroir déformant.

L'auteur tisse aussi un parallèle entre la constellation d'Orion et L'autostoppeur. D'abord, on pense à Ulysse, dans l'Odyssée d'Homère, cet éternel voyageur qui ne parvient pas à rentrer à Ithaque où l'attend pourtant Pénélope, celle qu'il aime. On pense aussi à toutes ses étoiles qui constituent la constellation d'Orion, faciles à repérer dans le ciel, celles qui symboliquement guident le terrien dans la nuit.


Commenter  J’apprécie          21
Très très déçue.... certes des rencontres, parfois riches, mais surtout beaucoup de platitude !
Commenter  J’apprécie          20
Grosse déception... je n'ai pas été transportée par ce roman... l'auteur y égraine des noms de communes françaises plus ou moins farfelues mais à le lecteur ne voyage pas avec l'auto-stoppeur. Celui-ci est plutôt un personnage symbolique qui incarne l'amitié, la liberté de choisir son existence même au détriment de ceux qui vous aiment.
Commenter  J’apprécie          70
Je partage, habituellement, les avis de ma bibliothécaire...
Mais là, j'en suis encore à me demander pourquoi elle m'a plus que conseillé de partir sur les routes à la poursuite de...de quoi? de qui , pourquoi? pour qui? comment? Jusqu'à où ? Voilà ! Je n'ai pas bien compris, sans doute.
Sylvain Prudhomme n'écrit pas si mal que ça, n'exagérons rien, mais là, s'il avait quelque message à nous faire passer, je suis passée... à côté! Comme il est passé à côté de l'autostoppeur, sans nom, de Marie qui n'a pas plus de consistance qu'une méduse posée là et du narrateur qui joue non-stop(!!) à " Je t'aime, moi non plus"...Je m'arrête, j'ai besoin de changer d'air,........ sans partir sur les routes.
Commenter  J’apprécie          61
L'idée est bonne (partir ou rester), l'auteur sympathique (et il a voyagé), l'écriture pas désagréable mais cela donne un livre ennuyeux auquel je n'ai pas accroché. J'en ai lu la moitié et puis j'ai regardé la fin (convenue) et j'ai rendu ce livre à la bibliothèque.
Lien : https://www.lesmotsjustes.org
Commenter  J’apprécie          40
Un livre qui parle de voyage en auto-stop, d évasions, d'amitié, d'amour. Une balance avec d'un côté l'envie de changer d'air, découvrir les gens, le monde et de l'autre côté le désir de vivre un amour avec une vie sédentaire, stable. Aucun jugement pour ma part sur ce qui est mieux, chacun doit trouver son bonheur là où il le trouve.
Une histoire pas mal mais pas plus. Je me suis parfois ennuyée et le manque de ponctuation m'a beaucoup gêné. Pourquoi cette décision de l'auteur de ne mettre que virgules et points ? Pas de point d'interrogation, d'exclamation, de guillemet......tout ceci a rendu ma lecture quelque peu difficile parfois. Je n'ai pas aimé ce style.
Un livre que j'ai trouvé un peu plat, plutôt déçue.
Commenter  J’apprécie          100
Ouf! J'ai réussi à finir la lecture de « Par les routes » de Sylvain Prudhomme. Mais j'ai eu du mal à entrer dans ce roman tout dans l'atmosphère.
L'histoire ? Un peu légère et pas très réaliste.
Les personnages ? Pas très sympathiques.
Pour définir ce roman je reprends un passage du livre :
"De la branlette, j'ai pensé, comme il m'arrivait souvent de penser de beaucoup de livres qui font du faux style, j'aimais pourtant McCarthy. De la putain de branlette insupportable. J'ai envoyé "Le grand passage" à l'autre bout de la pièce. Il est allé s'écraser dans un coin. Est resté comme un oiseau mort contre l'angle d'un mur, pages ébouriffées, couverture froissée, panse gonflée comme la bouffe d'un soufflet."
Hélas je lis sur une liseuse, je ne voulais pas la casser, j'ai donc fini le roman.
Commenter  J’apprécie          308




Lecteurs (1942) Voir plus



Quiz Voir plus

Voyage en Italie

Stendhal a écrit "La Chartreuse de ..." ?

Pavie
Padoue
Parme
Piacenza

14 questions
601 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , voyages , voyage en italieCréer un quiz sur ce livre

{* *}