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3,75

sur 204 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ce roman nous fait voyager dans les grands espaces sauvages américains. Hugh Glass, un trappeur est attaqué par un grizzli. Gravement blessé et mutilé, il est abandonné par ses compagnons. Commence alors pour lui une lutte pour sa survie : c'est en rampant, en mangeant des charognes et en luttant contre les bêtes sauvages qu'il va essayer de vivre. Son moteur : retrouver les deux hommes qui l'ont abandonné et se venger.
On retrouve dans ce roman, l'ambiance des livres de Curwood ou de London, mais je dois avouer que le livre de Michael Punke n'a pas le même souffle. Au bout d'un moment, l'intérêt diminue. La deuxième partie du livre est franchement moins passionnante. Toutefois, l'histoire de cet homme est impressionnante, surtout lorsque l'on sait qu'elle s'inspire de faits réels. Certains épisodes sont marquants dans ce livre, l'attaque du grizzli, l'épisode avec le serpent ou encore le passage avec les loups. La rencontre avec la vieille indienne est aussi très touchante. C'est donc un avis mitigé pour ce livre qui malheureusement ne m'a pas tenue en haleine jusqu'au bout.
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De l'aventure à qui mieux mieux, ça va un peu trop vite...mais on passe un agréable moment de lecture!
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Il n'aurait pas dû, non ,il n'aurait pas dû vouloir briser la glace avec un grizzly affamé, lors de cette expédition.
Hugh Glass le mal-nommé va rapidement l'apprendre à ses dépends.
Les Grandes Plaines de ce rugueux hiver 1823 verront la suprématie du plantigrade sur l'homme une nouvelle fois affirmée. Vainqueur par KO dès la 2e minute du premier round, y aurait de quoi rendre son abonnement.
Déchiqueté, déchiré, le corps et l'esprit en lambeaux, Glass tient désormais bien plus du hachis que de l'homo erectus.
Confié à deux volontaires chargés de le veiller puis de l'enterrer une fois passé de vie à trépas, ces derniers, n'écoutant que leur courage et leur humanité, l'abandonneront à son lit de souffrance en plein territoire indien. Chances de survie : aux alentours des -3 -4 %, sur un malentendu.
Ils n'auraient pas dû, non, ils n'auraient pas dû sous-estimer l'inimaginable pouvoir de guérison du bonhomme et son formidable appétit de vengeance...

Si le Revenant ne possède pas le souffle épique d'un Jeremiah Johnson, il brille cependant de par ses fantastiques contrées traversées, ses rapports à l'humanité plus que vacillants et son anti-héros qouasi insubmersible qui trace sa route tel le ver, solitaire, mû par un seul principe désormais devenu sien, la loi du talion.

Il allait en bouffer du mile pour finalement afficher près de 5000 bornes au compteur.
Les rencontres, de celles qui marquent au fer rouge, allaient jalonner son parcours.
Rien ne le ferait dévier de sa course funeste.
Il ne trouverait de répit que dans le sang et la mort, violente de préférence.

L'histoire happe d'emblée mais pêche parfois d'un faux rythme faisant régulièrement retomber le soufflé.
L'écriture, immersive en diable, captive en parvenant ainsi à faire oublier ces quelques ratés narratifs.

Si vendetta et grands espaces vous tentaient en ce moment, le Revenant et son cahier des charges pourrait bien trouver grâce à vos yeux.
Reste plus qu'à tenter l'aventure grand écran incarnée par son DiCaprio de Léooooooooo !!!

3,5/5
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Très bon début prenant : un trappeur se fait agresser par un grizzli. Cette scène magnifique est, à mon avis, assez unique. Ses compagnons le laissant pour mort, la vengeance deviendra sa quête. L'histoire est bien menée, au moins pour la première moitié, puis donne l'impression de lire un compte-rendu plus qu'un roman. J'ai été gênée par les descriptions trop longues sur les armes et sur les affaires, en autre, comme si l'auteur avait voulu étoffer son roman. J'aurai préféré des descriptions sur la nature. Mais peut-être ce récit est plus destiné aux hommes qu'aux femmes ? Un peu déçue par la fin, au vu du caractère du héros. Tiré d'une histoire vraie. En cours d'adaptation pour le cinéma.
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Chez Babelio les livres se suivent et ne se ressemblent pas. Parfum d'aventures, un souffle westernien balaie le revenant, signé Michael Punke, un peu appliqué et un peu scolaire,dirai-je, mais bien plaisant cependant. Nous sommes vers 1820, avant la conquête de l'Ouest par les masses de chariots bâchés. C'est encore le temps des éclaireurs, des aventuriers qui remontent le Missouri et ses affluents, à pied et en bateau, par exemple en bullboats, en peaux de bison. Dans le froid de la route des Rocheuses à peine agrémentée de quelques forts pour le moins sommaires Hugh Glass, très gravement blessé par un grizzly, est abandonné et dépouillé par ses deux compagnons. le revenant tient un peu du manuel de survie et de Robinson Crusoe qui aurait lu Monte-Cristo et ne vivrait plus que pour la vengeance. On rêve un peu à Fenimore Cooper et à Bas de Cuir. Et puis surtout les vieux birbes comme moi égrènent leurs souvenirs de westerns. Nostalgie de ces noms magiques la Yellowstone, la Platte River, la Big Horn.

Ce roman de la conquête a cela de bien , qu'il ne revisite pas forcément la mythologie du grand Ouest à l'aune de l'autoflagellation et de la repentance. Les Indiens y sont en général l'ennemi bien que les trappeurs et les coureurs des bois soient le plus souvent tout aussi sanguinaires et surtout pas bien malins. Loups et bisons, rapides charriant glaces et cadavres, pluies de flèches et mauvais whisky sont le lot de ces aventuriers. Hugh Glass et certains autres personnages ont réellement existé. Cependant Michael Punke a tressé ces péripéties dans le plus pur style roman d'aventures, très vivant et très agréable, nous (ré)apprenant au passage le rôle si important des comptoirs commerciaux et des hommes d'affaires établis au centre du pays, faisant de St.Louis la porte de l'Ouest, celle qui devait conduire dans la poussière, la sueur et le sang, aux rêves dorés californiens et aux ultimes pistes de l'Oregon. En résumé une lecture oecuménique pour (presque) tous les âges. Et probablement un film du Mexicain Gonzalez Inarritu avec DiCaprio vers 2015-2016. Il fallait s'y attendre, mon ami le Bison a déjà ruminé sur le revenant. http://leranchsansnom.free.fr/?p=7306
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1823. Hugh Glass fait partie d'une équipe de trappeurs de la Rocky Mountain Fur Company explorant les rives du Missouri afin d'implanter un fort et d'étendre ainsi le commerce des fourrures à l'ouest de la Frontière. Attaqué par un grizzly, Glass, grièvement blessé est laissé sur place par le gros de l'équipe avec deux hommes chargés de le veiller jusqu'à sa mort et de l'enterrer. Mais ces derniers, effrayés par la présence d'indiens Arikaras et pressés de partir, l'abandonnent bien vite. Se remettant malgré tout de ses blessures, Hugh Glass va dès lors survivre dans le seul but de retrouver ceux qui l'ont trahi.

S'inspirant de la bien réelle mésaventure de Hugh Glass venue depuis longtemps alimenter le réservoir de légendes de l'Ouest, Michael Punke romance l'histoire pour en faire un western de facture relativement classique dans lequel l'amateur trouvera une bonne part des marqueurs du genre : la vengeance de l'homme laissé pour mort, les attaques d'indiens, la chasse au bison ou encore l'inévitable partie de poker qui tourne mal.

L'intérêt essentiel de ce western est certainement l'époque choisie, qui n'est pas la plus couramment abordée dans le genre ; celle des trappeurs aventureux équipés de mousquets ou de fusils un peu plus modernes mais nécessitant encore poudre, bourre, amorces… loin des carabines à répétitions et des Colt Peacemaker auxquels le cinéma et la littérature nous ont habitué. Et l'on reconnaitra à Punke une belle capacité à dépeindre cette vie sur la Frontière et au-delà, ainsi que les relations complexes entre pionniers et indiens et au sein même des expéditions comme celles de la Rocky Mountain Fur Company.

Pour autant, le revenant n'est certainement pas destiné à profondément marquer le genre. Premier roman de l'auteur, il souffre d'une narration parfois un peu plate et, notamment au début, de quelques longueurs dans la descriptions des trajectoires des protagonistes avant qu'ils se retrouvent sur les rives du Missouri ; récits qui, malgré leur longueur et sans doute à cause d'un côté un peu trop encyclopédique – il semble que Punke a aussi écrit des ouvrages historiques sur l'Ouest au XIXème s., et cela se sent – peinent à doter les personnages d'une réelle épaisseur. Et si c'est Hugh Glass le revenant, les autres personnages apparaissent plus comme des fantômes, des marionnettes posées là pour que l'auteur puisse tranquillement raconter son histoire.

Il n'en demeure pas moins que si l'on est bien loin par exemple de la profondeur et de la justesse du Lonesome Dove de Larry McMurtry ou, pour se placer dans une époque plus proche du Revenant, du Texas Forever de James Lee Burke, on passe néanmoins un agréable moment et il est indéniable que certains passages des aventures de Glass sont captivants. Bref voilà un honnête western, sans grand relief, certes, mais qui tient bien son rôle de roman d'aventures propre à vous faire voyager quelques heures.


Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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Hugh Glass. Dans les années dix-huit-cent-vingt et des poussières. Une ourse le décapite presque. La vie des trappeurs et la conquête de l'Ouest. L'homme blanc face à la sauvagerie des indiens. L'homme blanc face à la sauvagerie des bêtes. La nature, le long du Missouri… La neige, le froid, la solitude. Survivre. Des cicatrices qui le marqueront à vie. Elles plairont certainement aux femmes… mais là n'est plus la question. Pour Hugh Glass, il s'agit juste de survivre en milieu hostile. Survivre pour exercer sa vengeance. Parce qu'après s'être fait attaquer par cette ourse, il fut abandonné par deux de ses compagnons de route. A la limite peu importe, s'ils ne lui avaient pas volé en plus son arme, son silex et son couteau. L'ourse l'a mortellement blessé mais ses deux compagnons l'ont assassiné. Meurtriers ! Assassins ! Vengeance…

Commence alors une course contre la montre, une course contre la neige qui tombe, contre les serpents qui rodent, contre les indiens qui trainent. Il tient encore à son scalp où le peu qu'il en reste. Une course contre la mort…

Un roman sur la conquête de l'Ouest, riche en documentations (Hugh Glass a réellement existé même si quelques libertés ont été prises par l'auteur, Michael Punke, ambassadeur américain à l'OMC) et en péripéties aventurières. Un vrai western littéraire, des trappeurs, des indiens, des militaires. Une frontière qui sépare le pays des blancs et celui des sauvages. Des bisons, des plaines, des plaines pleines de bisons, des milliers de bison. Un autre temps où les bisons n'étaient pas encore massacrés en masse ; juste pour sa fourrure, pour son steak ou pour son cuir. Des bisons et des hommes plus sauvages que les bisons, plus acharnés que les loups affamés s'attaquant à des jeunes bisons, aussi violent que le coup de patte d'une ourse face à l'homme face à ses deux oursons.

Violent et sauvage comme un western !
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Joie et avantages de la lecture, chaque nouveau bouquin est une porte ouverte sur le monde et sur le temps.
Avec "Le Revenant", c'est une petite épopée, lors de la conquête de l'ouest américain au début du XIXème siècle qui nous est contée.

Dépaysant et rafraîchissant.

Pas sûr que Hugh Glass, le héros trappeur du livre, pense la même chose tant pour lui ce ne seront que souffrances et mésaventures. En effet, blessé gravement par un grizzli au début du roman et laissé pour mort par ses compagnons, nous allons suivre le destin incroyable d'un survivant de l'extrême. Confronté au déchaînement d'une nature indomptable, il devra sans cesse repousser ses limites pour lutter contre une mort quasi-annoncée. Son ire de vengeance et sa soif de vivre impressionnent et vont le porter.

Tirée d'une histoire vraie, le récit est hallucinant.

Véritable survival, ode à la détermination humaine, à la lutte contre la nature hostile, les bêtes sauvage et les tribus indiennes ennemies désireuses de massacrer tous les visages pâles qui s'immiscent sur leur territoire.
Michaël Punke nous décrit un Ouest sauvage, âpre et rude. Son approche des tribus indiennes est instructive et pose des questions ? À quel moment ces tribus se sont-elles rendues compte que leur extinction était inéluctable ? Leur rage de tuer et de chasser l'envahisseur n'a pas été assez forte pour qu'elles se rassemblent, leurs querelles intestines auront été une aubaine pour les pionniers américains qui les anéantiront lors des décennies suivantes par cupidité et opportunisme.
Un roman fort. 3,5/5

Un grand merci aux Presses de la Cité, à Camille Vitton et bien sûr à Babelio pour ses masses critiques qui nous gâtent.
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Le revenant se veut dans la veine des grands romans épiques de la nature américaine, mais tout le monde n'est pas London, et tout le monde ne peut pas saisir les grands espaces non plus comme un Jim Harrison.
Que reste-t-il alors ? Un personnage, mais peu développé, sans psychologie, sans presque d'épaisseur...
Une intrigue : une survie et une vengeance, mais sans personnage qui tienne, le reste est décrit sans qu'on goûte aux péripéties avec envie.
Une époque : mais dès le début l'auteur nous indique qu'on sait ce qui s'est passé à cette époque justement, et donc nous lâche sur les routes de la fourrure, comme des historiens qui auraient déjà le background culturel nécessaire.
Au final ? Un livre qu'on s'étonne d'avoir envie de suivre et lire, et qui se lit bien, assez vite, mais sans embarras.
Qu'en restera-t-il ? Déjà plus grand chose au bout d'une semaine...
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« The Revenant » (en français, le Revenant) est un roman de Michael Punke. Basé sur des faits réels, édité aux Presses de la Cité en Avril 2014, l'ouvrage décrit une histoire d'endurance humaine presque inimaginable, survenue au début du 19ème siècle, dans une région qui recouperait aujourd'hui le Dakota, le Montana, le Wyoming et le Nebraska. En fait d'endurance, c'est près de 3000 miles de désert américain inexploré que traversa, en rampant puis en claudiquant, un trappeur laissé pour mort par deux de ses compagnons. Hugh Glass, le revenant, trahi par les siens et obsédé par la vengeance, n'aura de cesse que de les retrouver et de leur faire la peau.

Le roman de Punke commence en 1823, quand Hugh Glass, trente-six ans, entre à la Rocky Mountain Fur Company, une entreprise spécialisée dans la chasse aux castors et au commerce de sa peau : alentour, le territoire est immense, inexploré et périlleux car les bêtes sauvages sont légion et les tribus indiennes ne voient pas toutes d'un bon oeil l'avancée de l'homme blanc sur la terre de leurs ancêtres. Au cours d'une chasse aux castors, en pleine forêt, Glass est brutalement agressé par un grizzly : quasiment scalpé, le dos profondément entaillé par les griffes de l'ourse qui protégeait ses oursons, cruellement mordu à la cuisse, un bras devenu invalide, perdant son sang en abondance, en proie à une forte fièvre et délirant, Glass semble définitivement condamné. Intransportable, Glass est veillé par deux volontaires, le jeune Bridger et Fitzgerald, un mercenaire impitoyable. le chef de l'expédition leur donne à chacun 70 dollars et leur demande de veiller Glass puis de lui donner une sépulture chrétienne, le moment venu. L'expédition poursuit son chemin. Dans les deux jours qui suivent, Bridger et Fitzgerald décident de laisser le mourant tout seul : ils le quittent non sans l'avoir préalablement dépouillé de son fusil, de son couteau et de quelques vêtements chauds. Un mort, ça n'a besoin de rien, c'est évident.

De taille modeste (350 pages), l'ouvrage se lit assez vite : l'histoire de Glass nous tient en haleine tant les péripéties et les rebondissements sont nombreux. le lecteur traverse de grands espaces, se plonge avec « notre » héros dans l'eau glacée des torrents, rencontre des indiens aux moeurs inattendues, tombe nez à nez avec des bisons ou des loups, se fait fouetter le visage par le vent violent, découvre le mode de vie des forts militaires, perdus « in the middle of nowhere », apprend à utiliser les plantes et les peaux de castors pour en faire des médicaments ou des embarcations de fortune, bref un émerveillement permanent. le suspense ne retombe que très rarement tant la traque est continue. La fluidité de l'écriture et la jeunesse des propos sont évidentes. L'auteur reste honnête et précis dans ses descriptions. La psychologie des personnages n'est pas en reste : peut-on choisir un inconnu pour veiller sur un mourant ? En cas de péril pour sa propre vie, peut on faire passer la vie de l'autre devant la sienne ? Pour devenir un homme, un vrai aux yeux des siens, comment résister à commettre un acte répréhensible ? Et, comment ne pas pardonner à celui qui a fauté ? Enfin, vous apprendrez plein de choses sur cette tranche d'histoire du grand Ouest américain, sur le commerce des fourrures, avec un détour par les bandits mexicains, les pirates, les espagnols et les vigiles texans. Aux spécialistes du genre, « The Revenant » évoquera de grands classiques comme « To build a fire » de Jack London et « The big sky » de A. B. Guthrie.

Pour autant, l'ouvrage n'est pas génial. le titre annonce déjà la fin du livre : Glass va survivre et revenir se venger. A quoi bon lire un roman d'aventure quand on en connait par avance l'heureuse issue ? Ensuite, si le suspense est réel, les redites sont fréquentes : le lecteur aura à plusieurs reprises l'impression de traverser les mêmes paysages, d'entendre les mêmes sons, de sentir les mêmes odeurs, de manger la même chose. L'effet de nouveauté dure assez peu. Et puis, l'analyse psychologique sent l'eau de rose : elle est sans réelle profondeur. Pour finir, certaines scènes sont peu réalistes : vous avez déjà traversé à la nage des torrents glacés ? Vous avez déjà disputé une carcasse de bison à plusieurs loups affamés ? Vous avez réussi à faire du feu en plein vent avec un peu d'amadou et quelques brindilles humides ? Vous pensez pouvoir faire ami-ami avec des Sioux qui n'ont encore jamais vu d'hommes blancs ? Vous vous sentez capables de ramper sur le ventre pendant plusieurs centaines de miles sans rien manger d'autre que quelques racines ? Certes, et Michael Punke nous le dit à la fin du livre : il y a beaucoup de fiction dans « The Revenant ». Et puis, cerise sur le gâteau : en préface, une citation de l'Epitre aux Romains (XII, 19) De Saint Paul : « Ne vous vengez pas vous-mêmes, mais laissez agir la colère de Dieu, car il est écrit : « A moi la vengeance, à moi la rétribution », dit le Seigneur ». Bon, de mon point de vue, c'est « too much ! ».

Alors qu'en penser ? Un bon premier livre, un récit hors du commun au coeur du « wilderness » américain, un roman dépaysant, bien documenté, avec une histoire somme toute assez prenante, destinée aux jeunes et adolescents : je mets trois étoiles et remercie Les Presses de la Cité et Babelio de m'avoir fait parvenir l'ouvrage dans le cadre de l'opération « masse critique » de Mars 2014.
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