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Dans une quête de rédemption, Léon Cognard, après l'arrière lors de la Première Guerre mondiale, tombe dans l'enfer du bagne de Cayenne... Une sacré retraite de la gendarmerie n'est-ce pas ?
Bienvenue dans « Les Incorrigibles » de Patrice Quélard deuxième tome de la série Léon Cognard !
Et après « Place aux immortels » que j'avais adoré... J'ai tout autant ADORÉ « Les Incorrigibles » !

Léon Cognard est clairement LE pilier de la série ! Toujours aussi humain, cynique, fort de volonté et d'espoir, c'est un personnage drôle mais qui fait vraiment réfléchir par ses remarques et ses croyances profondes, je l'adore ! Plus d'humains comme ça dans le monde svp xD

De plus, dans ce contexte d'après-guerre et de bagne, dans la vision de l'abandon d'êtres humains (coucou « Au-revoir là-haut » n'est-ce pas), Léon Cognard est parfait.
Et Patrice Quélard aussi ! On a des explications profondes sur les relations entre la France et les américains après la guerre, mais évidemment aussi sur la manière de fonctionner du bagne, les vies de tous les jours, les niveaux, les pourquoi, les injustices omniprésentes et l'abandon du gouvernement pour certains cas
On ressent le besoin de survivre, on comprend le besoin d'arrêter de se battre, on voit l'humain dans le magnifique comme le pire, c'est WOW !

C'est ce que j'adore chez Patrice Quélard, ce n'est pas une intrigue pour une intrigue (pas de jugement hein, l'intrigue pour l'intrigue c'est génial aussi), mais il y a... « de l'humain » que j'aime profondément ! Difficile à expliquer, il faut le lire !

Un roman très instructif et touchant, une plume que j'adore, et je pense que Patrice Quélard est un de mes auteurs préférés !
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J'ai besoin de faire régulièrement une coupure dans la lecture de thrillers pure et dure là où le sang coule à foison et l'ignoble est roi. Et ce livre était tout trouvé avec sa thématique l'univers du Bagne, qui m'a racolé comme une fille de joie au Quartier rouge.
L'auteur ne m'est pas inconnu comme son personnage principal, Léon Cognard, je me suis déjà laissé embarquer dans un de leur récit qui avait lieu en pleine 1re Guerre Mondiale. Avec une griffe toujours aussi affûtée et un descriptif abondant, l'écrivain nous transporte en pleine Guyane entre bagnards, moustiques et survie à tout prix. Je classerai ce bouquin comme roman historique tellement, il grouille de renseignement, une mine d'informations compilée, un langage et des mots associés à la vie au Bagne, mais aussi à Biribi.

Avec une plume attrayante aux mots soutenus Quelard nous conduit dans le combat de Léon contre l'injustice, la rédemption et le droit humain. Un vrai aperçu de l'enfer vécu par ces prisonniers avec la perversité de l'enfermement, les règles tacites et débrouillardise qui y était liée. Un livre comme je les aime qui cultive et distrait l'esprit.
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Voici un roman qui me laisse complètement abasourdie face à la découverte (la découverte totale!) de faits de guerre, post guerre et conditions de prisonniers. La lecture est savoureusement romanesque donc pas d'inquiétude tout ça est très digeste, absolument addictif même. (Le parallèle est fait avec Pierre Lemaitre.) Ce qui fait froid dans le dos c'est cette mise à nu, quasiment journalistique de cet état des lieux aux bagnes de Guyane, les rouages d'un système corrompu, inhumain et terrifiant au vu et au su de tous, qui broyent des hommes. On lit vraiment avec rage (les notes biographiques à la fin du livre font partie intégrante du roman) Mais comment les hommes ont pu se sortir de ces systèmes après des encrages mentaux pareils! C'est là où le roman frappe fort, parce que notre si attachant homme droit, Léon Cognard, notre guide dans tout ce bourbier, sait où nous faire regarder. Il nous amène à nous insurger auprès de lui. Et on aime à le soutenir, se dire qu'avec lui, ça ira mieux. On le laisse par exemple, nous faire observer les ressentiments de la cohabitation des américains sur le sol français en fin de guerre, et les dessous complètement passés en silence. D' ailleurs lorsqu'il découvre l'ampleur du fiasco économique après le retrait des alliés, on est auprès de lui, estomaqué quand lui semble si peu surpris à ce stade de révélation… le début du XXè est un tel bordel! Les bras nous en tombent.
Voici un premier point mis en avant. L'histoire terriblement bouleversante de Marcel, son ficelage au bagne, elle aussi, donnerait également droit à des dissertations entières sur babelio...
Quel ensemble, vraiment ce roman est un grand grand éclairage historique qu'il ne faudrait pas laisser trop longtemps dans sa PAL. Et moi je ne vais pas tarder non plus à ouvrir Place aux immortels parce que ce Léon Cognard, avec son distingué, sa colère acide contenue dans une syntaxe d'un autre siècle vraiment il m'a complètement séduite, un personnage pareil a beaucoup à nous apprendre!
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Une lecture que j'ai beaucoup aimée et un auteur découvert grâce à un concours .

1919. Léon Cognard, ancien gendarme, part en Guyane. Avec une idée bien ancrée en tête : améliorer le sort d'Alfred Talhouarn, condamné à 20 ans de travaux forcés. Léon a été à l'origine de son arrestation en 1911, mais il a toujours pensé que le sort réservé à cet homme était injuste.

A travers ces 2 personnages, l'auteur va nous faire découvrir l'enfer des bagnes. La peur, la misère, les brimades, la malaria, le travail inutile « briseur de personnalité » ... Une atmosphère extrêmement noire que l'auteur a parfaitement su rendre.

J'ai apprécié cette lecture, et pourtant ce n'était pas gagné d'avance. La littérature noire n'est pas ce que je préfère. Mais j'ai lu peu de romans se situant dans ce contexte, ce qui m'a attirée. Et je me suis laissée emporter par l'écriture de l'auteur, par ses personnages. Il a su m'immerger dans l'époque, dans ce cadre qu'il a travaillé.

Je me suis très vite attachée à Alfred, un brave homme condamné pour l'exemple. Pas méchant, pas violent, soucieux même du sort du gendarme qui le poursuit. L'empathie a été quasi immédiate.

Léon attire lui aussi la sympathie. Humain, droit, juste, il a du mal à comprendre la condamnation d'Alfred.

Je n'ai pas envie de vous en dire plus. C'est un livre qui se découvre plus qu'il ne se raconte.et vous en savez déjà beaucoup. C'est un retour en arrière sur un épisode pas joli joli. Malgré un sujet difficile, le roman se dévore.

Oui, il y a une « enquête » mais finalement elle passe au second plan, elle a moins d'importance que ce qu'on peut découvrir. Et ça fait peur de voir jusqu'où l'homme est capable d'aller.

Patrice a fait un gros travail de recherches et cela se sent. C'est fouillé, étudié, sans pour autant tomber dans le documentaire. C'est une plume que je découvre, pourtant Léon était présent dans un précédent roman, Place aux Immortels. Et j'avoue que j'ai très envie de retrouver non seulement le personnage mais aussi l'écriture de l'auteur, précise, enlevée et très plaisante à lire.
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Léon Cognard est un ancien gendarme à la retraite. Dans le cadre de ces fonctions, quelques années auparavant, il a arrêté à contre coeur Marcel Talhouarn, bagnard en fuite qui voulait revoir sa mère une dernière fois.

Aujourd'hui, persuadé qu'il y a une injustice notable, il veut réparer et occuper son temps libre à venir en aide à Marcel qui en a repris pour 20 ans de bagne....

Ainsi, l'auteur nous fait suivre Léon, ce personnage idéaliste et fort en gueule de Saint-Nazaire à la Guyane et à son bagne.

Là-bas, les plus rétifs des bagnards, qui se sont notamment évadés à plusieurs reprises, sont envoyés au bagne de Charvein et se nomment eux-mêmes les incorrigibles, ou les incos. Nous allons suivre, à travers le parcours de Marcel, tous les dessous de ce funeste endroit.

Le contexte historique dépeint par l'auteur de façon détaillée et méticuleuse est terrifiant. On découvre les rouages du système carcéral militaire et des bagnes, d'où peu en ressortent ou en triste état.

C'est passionnant. Les personnages sont très bien campés, les dialogues sont finement ciselés et ne manquent pas d'à-propos et d'humour.

Ce roman s'apparente à un roman policier mais on aurait tort de le limiter à cela, c'est un roman sociologique, historique extrêmement bien documenté, un roman humaniste sans conteste.

C'est une belle découverte pour moi, qui m'aura donné envie de découvrir le premier opus « Place aux immortels » avec le même personnage prncipal. A bientôt Monsieur Quélard : )
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Après Place aux Immortels, dont j'ai dit tout le bien que je pensais, voici la suite des aventures de Léon Cognard, gendarme. Mais, cette fois, c'est après la Grande Guerre, du côté de la Guyane et de son bagne, dans les années 20.
Autant dire qu'à l'horreur de la guerre succède celle des camps, celle d'une société qui déshumanise à la fois ses tortionnaires et ses victimes. Mais il suffit parfois d'un seul lanceur d'alerte, d'un homme comme Cognard, pour redonner un peu d'espoir au fil (de rasoir) de la vie

Patrice fait là une plongée salvatrice dans nos livres d'Histoire, pour nous servir avec son talent de narrateur habituel ce récit, à peine crédible dans sa rudesse et sa crudité, et pourtant, je n'en doute pas, fidèle à la réalité. C'est à en frémir de consternation, de dégoût, de colère : comment a-t-on pu laisser faire ça ? Comment l'Etat a pu se regarder en face ; le miroir du passé n'est pas beau à voir.
Mais rien d'étonnant : une société capable d'envoyer ses enfants dans les charniers au mépris de toute raison, sans préparation, l'est tout autant de les briser pour des motifs aussi futiles que d'avoir tenter de la critiquer ou de la réformer.
Il ne faisait pas bon dire les choses, à cette époque.
Aujourd'hui, gageons que nos prisons sont plus "supportables", à défaut d'être rédemptrices. Et que notre démocratie est plus à l'écoute du peuple. Mais rien n'est moins sûr, toute proportion gardée.
Bref, encore un roman de Patrice à lire d'urgence. Pour trouver en soi la part de culpabilité ancestrale qui, peut-être, nous rendra plus magnanime envers notre prochain. On peut encore rêver.
Lien : https://www.arnauld-pontier...
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Les incorrigibles de Patrice Quélard.
Il y a des auteurs qui ont un savoir-faire particulier pour te poser une atmosphère, une ambiance qui vient t'imprégner de telle sorte que tu as la sensation angoissante d'y être toi aussi.
Je nommerais des auteurs bankable comme D. Kennedy, Ellroy ou Ellory. Je nommerais Cetro qui chaque fois, me sort de mon confortable nid douillet pour coller aux basques de ses personnages, la même angoisse communicative aux tripes. J'ai encore pensé au passage de Poc de Stéphane Grisard, à cette période durant laquelle je me suis retrouvée comme l'un de ces protagonistes, engluée dans la jungle de l'Indochine des années 50, la peur au bide, la mort aux trousses. le souffle court, les yeux rivés sur le bouquin.
Moi qui suis très sensible aux ambiances, en littérature comme devant le grand écran, j'aurais pu croire que P. Quélard en revenait. Les recherches, le ton sans emphase, l'écriture, tout à l'inverse de Cris de Gaudé que j'ai détesté, m'a donné cette sensation que le type avait vécu cette triste et sombre époque où l'on envoyait des misérables, des mal nés bien souvent, de pauvres hères punis par une justice inéquitable et souvent sclérosée et corrompue dans les bagnes de Cayenne pour au mieux en sortir les pieds devant, au pire, disparaître sans laisser de traces dans l'indifférence générale.
Le roman commence de nos jours par la découverte sur ce territoire d'outre-mer d'un squelette identifié comme étant celui d'un ancien officier de la gendarmerie, Léon Cognard, mort peu après la fin de la Grande Guerre. C'est une période de son histoire que nous allons découvrir dans ce récit. Si l'on connaît la destinée de l'insubmersible Titanic, l'histoire de Léon Cognard louvoiera bien davantage avec une cavale, dans les derniers chapitres qui te fera te bouffer les ongles.
J'ai eu un chouïa peur, au premier tiers du récit, que celui ne parte sur une ennuyeuse enquête : peu amatrice de polar, Patrice Quélard m'a épargné ce tracas ( énigme rapidement résolue ), le dessein de l'auteur était, je n'en doute pas, de nous apporter des informations historiques ( inconnues de mézigue ) dans un contexte « intriguant ».
L'auteur m'a également comblée de ses dialogues, justes et fins, avec un éloquent Cognard qui est devenu dans ce deuxième tome, plus humain bien qu'il fût déjà humaniste. Plus fragile, vulnérable. Ça y est je suis ferrée, il m'a touchée. Bien que je le trouve toujours comme dans Place aux immortels « trop » humaniste ( c'est davantage son côté moralisateur qui m'agace ), mais son panache mais surtout ses failles face à une femme désirable ont eu raison de mon détachement et ce mi Cyrano, mi Don Quichotte est venu touché ma sensibilité.
Bon, je dois avouer que les donneurs de leçon de toutes sortes m'ont toujours donné des boutons. J'attends toujours que Titi se fasse bouffer par Gros Minet, ou que Maya l'abeille se prenne une grosse branlée, quant à Oui Oui, je lui roulerais bien dessus avec son beau taxi. Alors, c'est vrai que Cognard m'a parfois agacée, mais cette fois, au delà de son panache, j'ai entraperçu un homme vulnérable, avec ses zones d'ombres et cela m'a plu.
Quant à Marcel, le bagnard que Cognard souhaite aider, il n'est jamais utilisé dans le but de nous faire larmoyer, merci d'avoir su garder cette distance narrative sans apitoiement. Ça fonctionne encore plus avec moi.
J'ai particulièrement aimé le chapitre où Marcel se raconte avec du « je » et du « tu ». Sur un chapitre uniquement, wow, une confidence, une mise à nue sans misérabilisme, et ça, croyez-moi, ca te bouscule comme il faut.
J'ai vraiment aimé ce tome 2, plus « confidentiel » que Place des immortels, selon moi.
Une petite merveille de littérature historique où le fond sert le cadre autant que l'inverse. Un roman d'une grande richesse.
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Souvenez-vous : il y a quelques semaines je vous parlais de Place aux immortels, de Patrice Quélard.
Et j'ai été heureuse de retrouver le fringant Léon Cognard dans Les incorrigibles.
L'ancien officier de gendarmerie nous emmène dans de nouvelles aventures qui ont pour cadre la Guyane, où il espère venir en aide à un prisonnier du bagne qu'il a contribué à arrêter avant la guerre et qu'il estime plus victime que coupable.
Et la réalité qu'il va découvrir, en plus de lui donner raison, lui dévoilera les injustices terribles du système pénitentiaire ultra-marin.
De Cayenne à St-Laurent-du-Maroni, en passant par la forêt et par les trois îles du Salut, Patrice Quélard nous dépeint l'arbitraire de la grande Muette, et cette hiérarchie de dupes qui s'est installée au sein du bagne guyanais.
Le principe de la « double peine », les épidémies, la misère, les mauvais traitements infligés aux prisonniers par l'administration pénitentiaire ou par les prisonniers eux-mêmes, sont autant d'injustices qui m'ont dérangée – comme elles dérangent Cognard, le démocrate idéaliste au grand coeur.
D'une plume érudite et riche, l'auteur nous livre des dialogues truculents mais aussi un enseignement trop souvent ignoré, à notre époque et sous nos latitudes éloignées, un éclairage sans concession sur la triste réalité du bagne.
Lire Les incorrigibles, c'est regarder l'histoire par le petit bout de la lorgnette mais c'est aussi un voyage bourré de références notamment littéraires, qui plairont aux amateurs de culture.
Les incorrigibles est un récit agréablement instructif et subtilement drôle, reflétant avec fidélité l'état d'esprit de son personnage central, Léon, un homme bon et juste, pas moutonnier pour un rond et pourvu d'un humour grinçant.
C'est un ouvrage que j'ai lu avec grand plaisir et j'ai cru comprendre qu'un troisième roman impliquant Léon Cognard verrait le jour prochainement.
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Comment est-ce possible d'être si inventif avec une profusion de détails si intensément documentés ? Il faut s'appeler Patrice QUELARD et se plaire à présenter des militaires à la fois non uniformes et pas informes, croire que les lecteurs peuvent être emmenés au-delà de leur curiosité, avoir le sentiment que l'émotion ne contredit pas l'intelligence de l'action.
Même si certains passages frisent l'excès de précisions et de terminologie ciselée, la subtilité du style, de genres savamment entremêlés, de chapelets de polars insoupçonnés, de psychologie déconcentrée et d'humour personnalisé accomplit un résultat bien abouti au pays des agoutis.
Conseil : Nous retrouvons ici Léon Cognard et il est préférable d'avoir lu Place aux immortels pour ne rien manquer du piquant de l'histoire et de l'intérêt d'une proximité avec le personnage.
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Léon Cognard, le bien nommé, est un des héros de ce récit. Même si cet ancien gendarme et membre des brigades mobiles est un grand humaniste, il sait aussi se défendre quand on le met en rogne.
L'autre c'est Marcel Talhouarn, surnommé Pas de chance. Pas un méchant gars, mais il passera des bagnes disciplinaires des bataillons d'Afrique à ceux de Guyane. Vingt ans à Cayenne, car coupable de destruction d'effets militaires. Il a mis le feu à sa chemise pour protester contre une condamnation inique suite à des broutilles provoquées par un garde chiourme particulièrement vicieux et retors. Les deux se croiseront en France après une évasion réussie de Marcel qui se fera coincer en allant voir sa mère. Léon n'oubliera pas Marcel, il est compliqué de vivre avec des regrets et des remords. En 1920, mis en retraite anticipée, Il décide donc de rejoindre la colonie afin de tenter d'adoucir les conditions d'incarcération du bagnard.
Le récit commence en 2018, quand des militaires français découvrent dans la jungle deux squelettes manifestement anciens dont l'un porte une plaque militaire avec un nom, Cognard Léon, et une date d'incorporation 1893.
Un livre d'historien bien documenté, un roman profondément humain qui dénonce l'horreur des bagnes tout en montrant que l'espoir peut éclore grâce au comportement de quelques individus qui refusent de se couler dans le moule de l'inhumanité autorisée par les règles d'un état défaillant.


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