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3,39

sur 131 notes
Un peu confus pour moi. Quelques anecdotes amusantes.
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Petit livre de 140 pages, Elisabeth Quin, écrivain, journaliste et présentatrice de l'émission " 28 minutes" sur Arte, nous raconte sa déconvenue sur sa vue. En effet, elle vient d'apprendre en 2017 qu'elle a un double glaucome. Un tel constat nous fait forcément frémir d'inquiétude et d'angoisse. Elle aussi, mais son art d'écrire, de penser, sa grande connaissance de la littérature, son humour grinçant et implacable font que ce récit se lit avec sérénité . Elle se livre un peu, mais cherche tous les chemins de la connaissance et de la thérapie pour ne pas perdre la vue. Dans ce livre, si attachant, mais pas larmoyant, on la suit pas à pas dans ce combat d'une vie. Son écriture est un petit bijou, elle emploie aussi des termes médicaux que les ophtalmologues lui ont transmis. Elle règle ses comptes avec certains ophtalmo-charlatans, avant de trouver la bonne personne qui va la guider.
Ce que j'ai aimé, : sur un sujet grave, elle utilise l'humour même si on perçoit de l'inquiétude. Elle se plonge carrément dans des livres dont l'auteur ou les personnages ont connu un problème similaire et se dit qu'elle a malgré tout de la chance d'être dans les années 2000 en Europe. Sa qualité d'écriture est remarquable et c'est un véritable plaisir de lire son témoignage.
Ce qui m'a moins plu : Quelques termes médicaux un peu compliqués mais ainsi va la médecine...
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La nuit se lève est une autobiographie. Je ne connaissais pas Elisabeth Quin et est découvert qu'elle est présentatrice télé. le point de départ de ce texte est le diagnostique d'un glaucome tellement avancé qu'elle risque de perdre la vue sous peu. Niveau handicap, on va avoir tout le cheminement entre la découverte, les questionnement et la digestion de la situation donc on est autour de thématiques qui me parlent. Oui mais le choix de l'autrice est de nous plonger dans ses pensées et c'est un type de narration auquel je n'accroche pas car c'est décousu. On a une succession de petites anecdotes sur des personnes célèbres aveugles qui s'intercale avec la manière dont elle digère son état, ses peurs liées à son mari. Ca donne une tambouille confuse qui ne me convient pas malgré tout il faut noter que ça sonne vraiment juste.
Par exemple elle décrit le fait qu'en tant que femme son image est importante, qu'en devenant aveugle elle perdra le contrôle de son image donc est ce qu'elle sera encore considérer comme une femme ou est ce qu'elle fera pitié à cause de «ratés visuels ». Elle parle aussi de l'acceptation de son corps qui se transforme à cause des effets secondaires et du fait qu'elle ne verra plus les changement de son corps. Ce qui revient le plus est la peur de l'avenir de son couple : comment rester désirable, ne pas être qu'une malade avec son aidant mais encore un couple, le décalage entre ce qu'on pense qu'on fera dans cette situation et la réalité quand on le vit vraiment…
Un dernier exemple de réflexion qui m'a beaucoup plu c'est l'appréhension d'être légitime ou non car elle n'est pas encore aveugle et ne le devienda peut être pas complètement.
Dans ce livre il y a de bonne choses même si je n'ai pas plus apprécié que ça. Il y a quand même un soucis qui m'a agacé, si tu es journaliste tu vérifies tes sources. Alors un paléoanthropologue étudie l'homme et pas les fossiles d'autres animaux et encore moins Pikaia. D'ailleurs ce fossile n'est plus considéré comme un chordé (« premier pas » vers les vertébrés) depuis des années et puis il n'est pas âgé de 560ma on est plutôt vers 505ma et ce n'est même pas la bonne période car à 560ma on n'est pas dans le Cambrien mais dans l'Ediacarien. En résumé, les réflexions et réactions face au changement sont très réussis mais il faut accroché aux textes décousus.
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Elisabeth Quin, animatrice emblématique d'Arte, se livre dans un récit autobiographique touchant où sa peur de perdre la vue se mêle à un patchwork de momentanés de vie.

L'auteure découvre qu'elle a un glaucome - trouble dégénératif du nerf optique, une maladie héréditaire liée à l'accumulation de débris entre la cornée et l'iris non évacués de l'oeil – et débute pour elle les tests, analyses, les rencontres médicales parfois humaines, parfois dépourvues de compassion mais c'est aussi ça qui lui permet d'avancer, de manière digne, toujours avec un brin d'humour, sarcasmes pour dédramatiser.
Elle partage avec ses lecteurs ses références littéraires, musicales, cinématographiques – beaucoup sont consacrées à la vision et à sa perte. Elle s'interroge sur son avenir professionnel et personnel, sa vie de couple avec son mari François, son rapport à l'autre et à soi. Des réflexions profondes et nécessaires pour être en accord avec ses sens, retrouver la nature riche de sensations et vivre avant tout.

Il s'agit d'un écrit court, percutant et qui appelle à la sagesse, celle de profiter de chaque instant et de chérir chacun de nos membres et chacune de nos cellules en bonne santé tant qu'il est encore temps.
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Elisabeth Quin, journaliste, actrice, présentatrice d'émissions télévisées et écrivain, est atteinte d'un double glaucome. Elle raconte la découverte de la maladie, ses tribulations de médecins en rebouteux et voyants, en passant par les « psys », son cheminement personnel de la panique initiale à un long travail sur elle-même, enrichissant son récit de nombreuses références historiques, artistiques et littéraires.


Ce livre est un témoignage mais aussi une sorte de thérapie personnelle, un besoin de partager, de réfléchir, de conjurer et de mettre à distance un choc profond et déstabilisant que l'auteur doit apprendre à apprivoiser. Il révèle une femme dynamique, intelligente et cultivée, au fil d'un texte sincère et courageux, riche de réflexions pertinentes, empreint de beaucoup de pudeur, de dignité et d'élégance.


Ces qualités sont aussi les limites du récit : très intellectualisé, très maîtrisé, il donne parfois l'impression d'une observation quasi extérieure, où l'auteur se retient de trop livrer de l'intime et des vraies émotions : comme si le lecteur se trouvait devant une vitrine courageusement construite par souci de convenance et d'image, une jolie armure cachant un être que cet acte d'écriture n'aura peut-être pu réellement libérer.


Il reste que chacun vit à sa manière la maladie et le handicap, que toutes les façons d'y faire face sont personnelles et irrémédiablement solitaires. L'on ne peut donc éprouver qu'une grande sympathie pour ce livre et son auteur, qui ont le mérite de nous faire penser un instant à notre propre chance d'y voir clair. Je retiendrai également la référence à Georgia O'Keeffe, de qui je viens de découvrir les extraordinaires peintures de fleurs.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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Un livre intrigant qui semble à l'image d'Elisabeth Quin. A l'écran comme dans ses lignes, on aimerait la connaître davantage, briser un vernis qui semble retenir des merveilles qui ne veulent pas se révéler. L'attraction est d'autant plus forte. La déception à sa hauteur. Elle le dit elle-même ce livre était une tentative de se mettre à nue, sans complaisance, pour exorciser cette maladie qui la ronge. Sans cesse elle va nous faire naviguer entre une intimité dévoilée et une façade journalistique qui instruit, dissèque, s'informe pour mieux comprendre, avec une froide intégrité. N'en ressortez pas déçu. Finalement nous aurons appris, dans ce mouvement de flux et reflux qu'elle était bien cette femme là, celle qui séduit tant mais qui ne vous laissera jamais l'approcher.
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l'auteure nous parle de sa cécité en cours avec une certaine poésie et beaucoup de délicatesse,mais trop de citations m'ont lassées .
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ce livre ne m'a pas plu et heureusement qu'il est court sinon je crois que je l'aurais abandonné, je pensais qu'il s'agissait du récit quotidien d'une femme qui lutte contre la perte de sa vision à cause d'un glaucome et au final je me suis retrouvée dans un monologue bourré de références culturelles qui m'échappent et qui m'ont éloignée de la narratrice

J'avais ce sentiment qu'elle étalait sa science en permanence, avec ses rencontres de personnalités, ses voyages que je ne ferais jamais et ces citations toutes plus ennuyeuses les unes que les autres.

Etant journaliste, elle a certainement du bénéficier de facilités pour trouver un éditeur, je ne suis pas sûre que le citoyen lambda, qui aurait voulu raconter la même histoire aurait été publié.
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Élisabeth Quin nous propose ici de la suivre sans ses questionnements et ses angoisses concernant sa cécité évolutive.
Cet ouvrage est particulièrement bien documenté et très bien écrit, ce qui n'est pas étonnant compte tenu du curriculum vitae de l'auteure et sa brillante carrière journalistique.
Ce qui est plus étonnant, c'est l'omniprésence d'un humour très percutant tout au long du livre ainsi que son optimisme et sa combativité.
L'auteure parvient ainsi à transmettre au lecteur force et courage dans cette mise à nue jamais larmoyante.
Bravo!
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J'ai entendu, en début d'année, une interview d'Elisabeth Quin, où elle parlait de son livre. Intéressée par le sujet, je l'ai noté dans mes "à lire" et j'ai attendu patiemment que le livre soit disponible dans ma médiathèque. Je ne suis pas déçu de l'attente. Un livre pudique et sobre, avec de l'humour et plein de références, littéraires, linguistiques et historiques. Elle raconte la peur, l'ambivalence et son quotidien qui forcément, sera bouleversé.
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