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3,4

sur 130 notes
J'ai pris ce livre à vrai dire au hasard sur le présentoir de la biblio en voyant le nom de l'auteure animatrice sur Arte. Ce n'est pas vraiment un roman mais son histoire avec la maladie. C'est intéressant de lire sa position en tant que malade , son rapport avec cette maladie, les avis des différents médecins, la guérison ou pas, comment vivre avec cet handicap etc...
Pour tous ces points abordés ce livre est intéressant. Mais j'ai eu du mal avec l'architecture du livre.
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J'ai retrouvé dans le livre d'Elisabeth Quin La nuit se lève, la journaliste qui anime 28 minutes sur Arte. Les côtés positifs comme les côtés négatifs.
En tant que journaliste elle fait preuve d'une élégance, d'une culture, d'une neutralité qui sied globalement à l'explication factuelle de l'actualité. C'est propre,c'est clair, c'est toujours de bonne compagnie.
Évidemment que l'on retrouve tout cela dans le livre d'Elisabeth Quint.
Et c'est là que le bât blesse et que les côtés négatifs d'Elisabeth Quint ressortent.
Pour parler de sa maladie et de son glaucome qui peu à peu la rend aveugle, elle reste dans le factuel, la comparaison avec des écrivains, des personnages célèbres qui ont connu la même maladie.
Toujours cette pudeur et cette neutralité.
Elisabeth Quint ne réussit pas ( ou n'as pas pu ou voulu) à briser l'armure.
La démarche d'Elisabeth Quint est respectable mais sans se dévoiler plus, ce livre perd beaucoup de son intérêt




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Vraiment un livre drôle et distancié. A la lecture, on entend et on regarde l'auteure comme elle se donne à voir, une énergie et un humour communicatif !
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Livre plutôt agréable a lire, un peu fouillis et quelques redondances.
Le chemin vers la cécité, ou pas...
Que ferait on dans son cas, tout laisser tomber ou avancer comme quelques cas décrit
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Je peux comprendre qu'un tel livre est une thérapie !
Mais, franchement, il n'apporte rien !
Il est à comparer à l'excellentissime « le lambeau »
Qui, lui, élève l'esprit et la pensée !
Ce livre est à oublier très vite et à remettre dans les nombreuses boîtes à livres des super marchés !
Désolée mais j'aime trop la littérature pour perdre mon temps !
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Elisabeth Quin souffre d'un glaucome, legs de son père, et comme elle l'écrit si bien "La vue va de soi, jusqu'au jour où quelque chose se détraque dans ce petit cosmos conjonctif et moléculaire de sept grammes, objet parfait et miraculeux nécessitant si peu d'entretien qu'on le néglige. A tort. Je ne sens pas la maladie. Elle n'est pas douloureuse, mais je la vois à chaque clignement. La maladie est devant et dans mes yeux".
Cet écrit (essai) me touche particulièrement car il témoigne d'un mal dont souffre ma mère "en silence" depuis presque 10 ans. Merci à Elisabeth Quin, brillante journaliste, pour ces descriptions sans tabous de ses combats, de ses peurs et de ses maux qui m'ont permis de mieux comprendre le quotidien de ma mère entre sa peur du lendemain et l'appréhension des traitements rigoureux toujours plus ou moins bien tolérés. Ainsi, les nausées, les démangeaisons oculaires, les rougeurs, les essoufflements, les palpitations, l'altération du goût... sont au rendez-vous...
Bravo pour ce témoignage pour cette maladie souvent héréditaire qui concerne environ 800 000 patients en France.
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J'ai été déçue par ma lecture de ce livre. Si le thème m'intéressait beaucoup, je n'ai pas accroché à la manière de le traiter parce que je m'attendais à ce que Elisabeth Quin fasse tout simplement le récit de ce qu'elle vit. C'est certes le cas et en même temps, elle enrichit son propos de nombreux passages consacrés à des personnes souffrant de troubles de la vision ou complètement aveugles. Cela m'a perdue. Sur ce même sujet, j'ai préféré Double lumière de Brigitte Kuthy Salvi, Et la lumière fut de Jacques Lusseyran ainsi que le voyant de Jérôme Garcin.
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J'ai toujours admiré Elisabeth Quin. C'est une journaliste que je trouve experte dans la gestion des débats avec ses invités et avec ses collaborateurs. J'ai toujours admiré son intelligence et son immense culture, que ce soit au niveau du cinéma, de la musique et de la littérature. Et en plus, physiquement, c'est vraiment une belle femme. J'aurais pu ressentir de la jalousie, mais c'est l'admiration qui l'emporte. Quand j'ai su qu'elle souffrait d'un glaucome et qu'il devenait probable qu'elle perdrait tôt ou tard la vue, j'ai ressenti une immense peine pour elle. Je devinais combien il allait être frustrant pour cette femme de ne plus pouvoir utiliser ce sens qui semble être essentiel à sa vie en plus de l'être pour sa profession : comment juger de la qualité visuelle d'un film ou des détails d'une oeuvre d'art sans les voir ? Et, pire encore, comment supporter de ne plus lire après des années plongées dans les plus belles oeuvres de la littérature ? Impensable !
Je comprends, dès lors, la nécessité pour elle de témoigner. Ce petit livre nous relate donc les étapes de la maladie : le diagnostic difficilement posé, les raisons supposées de cette dégénérescence et les propositions diverses de soin proposées. Un constat, d'ailleurs, s'impose : que l'on ait des moyens ou pas, il est vraisemblablement difficile de se faire soigner correctement en France… C'est donc tiraillée entre divers spécialistes qu'Elisabeth Quin tente de prendre les décisions les plus « raisonnables » et de se faire à l'idée que, peut-être, viendra le jour où elle sera aveugle.
Durant la dizaine d'années que vont durer ces tergiversations, l'auteure va en profiter également pour réfléchir sur les mystérieux liens entre les maux du corps et ceux de l'esprit, aidée en cela par l'écrivain facétieux qu'est Tobie Nathan. Serait-ce la colère éprouvée durant des années contre sa propre mère qui aurait déclenché la maladie ? « Accumulation de ressentiments, de regrets, d'amertume, nerfs sous pression : Tobie Nathan ne s'est pas prononcé ».
Le doute persiste, auréolé d'hésitations perturbantes.
Un récit personnel, tout en étant étayé par des références culturelles pertinentes, quoique parfois élitistes, qui se lit comme un roman.
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Mes dix mots inspirés par cette lecture :
Lumière
Obscurité
Cognitif (univers)
Glaucome
Quinze-Vingts
Bienveillance
Autodérision
Fragilité
Sensibilité
Espoir
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Elisabeth Quin livre ici ses réflexions après avoir compris que son glaucome la condamnait fatalement à une nuit imminente. Humour grinçant, réalisme, effort d'acceptation : la journaliste se met à nu et montre sa peur.
Suite de digressions, citations et références à de célèbres personnalités aveugles.
Je n'ai pas réussi à m'y intéresser et j'avoue avoir lu la seconde moitié en diagonale.
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