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C'est mon premier livre égyptien !
On pourra le conseiller aux amoureux des bibliothèques.
Une particularité assez originale : il est question, dans ce livre, d'un ouvrage atypique : le Codex Seraphinianus, écrit par Luigi Serafini (https://www.babelio.com/livres/Serafini-Codex-Seraphinianus/250655 ). Vous le connaissez peut-être : c'est cet ouvrage très cher avec beaucoup d'illustrations et écrit dans une langue inconnue, donc qu'on ne peut pas lire, faute de pouvoir le déchiffrer. le livre le Codex de Serafini figure dans la Bibliothèque enchantée, ce n'est pas un crime de le dévoiler, mais avec une particularité : il a été traduit en arabe, ce qui pourtant est impossible, puisque le Codex est écrit dans une langue qui n'existe pas. Bref, je vous laisse découvrir l'explication.
Noter que la lecture, avec double trame narrative, n'est pas facilitée. Moi je n'aime pas quand on demande aux lecteurs une attention si poussée, surtout avec des personnages aux noms arabes que l'on peine à distinguer.
Une anecdote du livre me restera : en Egypte, lorsque les premier robinets et canalisations furent installés, les anciens (très religieux) se méfiaient de cette eau "en tuyau". Ils exigeaient qu'on leur porte de l'eau du Nil. Je trouve cette image fascinante. Je l'espère vraie.
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Un bien étrange livre que celui-ci. Nous sommes embarqué avec un jeune fonctionnaire cariote, qui doit faire un rapport pour qu'une bibliothèque soit détruite pour que le nouveau métro puisse passer dans le quartier. Mais il va trouver une étrange bibliothèque, peu de personnes la fréquentent, à part quelques habitués : le directeur est plus intéressé par l'organisation d'expositions d'art contemporain, le concierge veille sur le livre, les habitués et les livres. Et justement les livres, comment peut on s'y retrouver. Notre jeune homme est perdu dans les différentes pièces de cet appartement où il y a multitude de livres, mais comment sont ils classés. Eh bien, nous allons découvrir un étrange moment de classement : à chaque acquisition, don (certains auteurs viennent quasiment déposer leur dernier livre), celui-ci est rangé dans les étagères, en notant la dernière phrase du livre précédent. Pourquoi pas. Et ce n'est pas la seule étrangeté dans ce lieu et dans ses habitués. L'auteur nous entraîne dans le monde des livres, de belles références littéraires (Ulysse d'Homère, de James Joyce ou les livres de Mahfouz...). Il nous questionne sur le rapport au livre, objet et souvenir de lecture. Il parle très bien aussi des traductions et du rôle de traducteur. Un texte court mais une sacrée balade dans cette tour de Babel des livres, avec de beaux portraits d'hommes dont le texte, le livre est important dans leur vie.
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Une histoire égyptienne qui s'écrit à deux mains. Chaher, fonctionnaire désabusé du "ministère de la mer morte" se voit de mener une enquête au sujet d'une mystérieuse bibliothèque du Caïre , plus ou moins oubliée, en vue de permettre à l'État de la raser et de faire passer le train en son endroit. Sur place, il fait la connaissance d'une poignée d'habitués des lieux aussi mystérieux qu'originaux, dont Sayid, la seconde voix du roman. Il va se lier aux uns et aux autres, entrer dans leur vie et surtout s'attacher au lieu : une bibliothèque labyrinthe au système d'indexation très particulier.
Un voyage en Égypte, un roman choral entre mythe et fable.
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Franchement, avec un titre et une 4ème de couverture aussi alléchants, on ne pouvait que penser lire un super livre, bien littéraire sur une bibliothèque. Alors, c'est le cas, mais c'est d'un ennui... Il ne se passe pas grand-chose et à la moitié du livre, je l'ai lu en transversale. Beaucoup de digressions et de longueurs. Bref, pas vraiment apprécié !
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Lecture sympa , toutefois j'en attendais plus...
Je pense que c'est lié à la longueur du roman. Roman de moins de 200 p . Je trouve que l'auteur n'est pas allé assez loin et ça se ressent . le style d'écriture n'était pas transcendant, ça m'a pas transporté comme je l'espérais...
Malgré tout j'étais contente de le lire c'est la première fois que je lisais un roman de M.Rabie. Je pense retenter l'expérience .
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Ce que j'ai ressenti:

***Un lieu charmant…
Qu'on ne me demande pas pourquoi ce titre m'a interpellée…Tout est là: La Bibliothèque Enchantée. Une invitation en somme et la curiosité de lire de la littérature égyptienne, je l'ai attrapé avec un certain plaisir dans les rayons de la bibliothèque. Et le voyage fut agréable…

Entrer dans « La bibliothèque de Kawkab Ambar », c'est sentir les odeurs des livres, se reposer dans le puits de lumière et découvrir un rangement loufoque. Un lieu avec une empreinte forte, que l'on découvre dans les yeux de Chaher, qui se retrouve à faire, un peu par hasard, un rapport sur son utilité, sa fonction et son influence avant sa destruction. Et l'enchantement opère bien sur, sur nous lecteurs, comme s'il était possible de découvrir un tel endroit aussi fabuleux…

« (…)elle demanda à son époux de bâtir une bibliothèque portant son nom et de la doter d'ouvrages qui en feraient le point de mire de tous les férus de savoir et de culture. Rien d'autre n'eût pu la satisfaire. (…) Et il la baptisa selon son souhait: « La bibliothèque de Kawkab Ambar « .

***Mais qui ne se dévoile pas totalement…
Bien sûr, que le cadre est dépaysant et cette bibliothèque intrigante, et c'est ce qui m'a tenue pour lire et finir ce roman. Je regrette qu'il n'y ai pas eu plus de reliefs dans l'histoire. C'est très contemplatif et finalement, il ne se passe pas grand-chose au niveau de l'intrigue. Et puis, sur la fin…On saisit la magie. Elle était là, bien planquée. Encore fallait-il pousser la curiosité un petit peu plus loin, aller tout au bout de ces pages sans flancher, y croire, tout simplement. le détour en valait la peine…Et puis déambuler dans les rayons d'une bibliothèque n'est pas désagréable, alors j'ai suivi sans déplaisir, cette petite communauté cairote.

"Reste que, dans l'histoire de l'humanité, toutes les bibliothèques ont fini dans l'eau ou dans les flammes."

***Retour à la réalité…
En bref, c'était une jolie découverte. Surtout pour La Bibliothèque, mais ce lieu avait, à mon avis, bien plus de potentiel pour une histoire époustouflante et vraiment enchantée. À noter quand même, que pour tous les amoureux des livres, c'est un lieu extraordinaire qu'on rêverait de pouvoir arpenter. Mohammad Rabie parle avec passion et douceur, de l'univers du livre et c'était agréable de se balader dans cet imaginaire venu d'ailleurs.

"Cela fait longtemps que je me tiens à l'écart du monde."



Ma note Plaisir de Lecture sticker-fee-libellule 7/10
Lien : https://fairystelphique.word..
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La Bibliothèque enchantée... Un tel titre prometteur et une couverture à l'avenant, il n'en faut pas plus pour que le volume atterrisse dans mes mains.

Curieuse de découvrir cette mystérieuse bibliothèque du Caire, je me suis lancée de suite dans la lecture, sans passer par la case résumé en quatrième de couverture.

Deux voix s'alternent : Chaher, jeune homme fonctionnaire à la Direction Générale des Biens en Mainmorte, et Sayyid, vieil habitué de la fameuse bibliothèque, érudit et cynique.

Le propos de l'auteur, je pense, est d'offrir un havre étrange et onirique avec sa bibliothèque. Les livres ne sont pas classés par ordre alphabétique ni par thème, pas de catalogue des références, pas de fichier des emprunts puisqu'il n'est pas permis de sortir les volumes. Une maison sur cinq étages emplie comme un oeuf de livres en tous genres, et une cour avec un mûrier appelée le puits de lumière. Voilà pour l'édifice. Quant aux usagers, leur nombre est restreint - jamais plus de dix - et la plupart sont des habitués qui viennent chaque jour. Des personnalités parfois loufoques comme le surnommé Jean le Copiste qui photographie page après page les livres.

L'arrivée de Chaher apporte une curiosité et du sang plus jeune à ce lieu. Perdu dans les innombrables étagères sans ordre (comment ne pas penser au Cimetière des Livres de Carlos Ruiz Zafon?), son incrédulité de départ laisse place à une fascination pour la bibliothèque et pour ses habitués, en particulier Sayyid. Ça lui change du travail en bureau qui consiste à lire les journaux, petit déjeuner, échanger nouvelles et potins, boire du café... et parfois mettre un coup de tampon sur un document appelé à disparaître dans les oubliettes administratives. Je ne sais si la vision décrite par Mohammad Rabie correspond à la réalité de la fonction publique égyptienne. Les journées doivent être longues...

Malgré ces points intéressants, une écriture soignée, de nombreuses références à Joyce, Naguib Mahfouz, Homère et bien d'autres, je ne peux pas dire que je suis tombée sous l'enchantement de la bibliothèque. L'ensemble est plutôt déroutant, avec une fin étrange à la limite du fantastique. le volume faisant moins de 200 pages, ça passe encore. Plus épais, je crois qu'il aurait fini par me tomber des mains.
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Je n'ai pas réussi à entrer dans cette histoire. J'ai malheureusement abandonné au bout d'une trentaine de pages.
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Vous aimez les livres et les bibliothèques?

A l'heure où les médiathèques s'informatisent, où la lecture se fait électronique, où les ordinateurs deviennent traducteurs (plus ou moins bien) ... Voici une bibliothèque enchantée, mystérieuse, cachée dans une rue du Caire, invisible aux passants, au nom féminin de Kawkab Ambar!

Dans cette bibliothèque, nul fichier, nul classement, nulle carte de lecteur. Seuls quelques habitués la fréquentent. Et pourtant la quantité de livres est impressionnante. Chaher, un fonctionnaire, est envoyé pour faire un rapport sur le fonctionnement de cet établissement. Il ne se fait pas d'illusions : la bibliothèque est condamnée, on va faire sur son emplacement une station de métro. On attend de Chaher le rapport qui confirmera la fermeture.

Ce dernier tombe sous le charme de cette institution mystérieuse, il fréquente ses habitués. L'un d'eux l'initiera à la logique du rangement des livres puis à la particularité : la bibliothèque a "la baraka des traductions" . Un auteur qui dépose un exemplaire obtient la chance de voir son ouvrage traduit dans des langues étrangères. D'ailleurs, l'un des fidèles lecteurs est un traducteur réputé, même un Professeur de traduction.
Il sera question de Mahfouz, de Joyce et de Borges, je découvrirai le plus vieux roman arabe Hayy ibn Yazqzan écrit au 12ème siècle....je me suis demandée si le Codex Seraphinianus avait vraiment existé(oui me répond Wikipédia)... 
 Ironie, mystère, mystification ou délire, on nage dans l'invraisemblance, qu'importe? Il n'y a pas d'intrigue, ni d'histoire seulement une poétique déambulation dans l'univers des livres. '
Lien : http://netsdevoyage.car.blog.
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C'est une vieille bibliothèque cairote, construite autour d'un puits de lumière, dont il est prévu qu'elle soit détruite pour construire une station de métro. Chaher, fonctionnaire rêveur et dilettante a pour mission de rédiger un rapport pour justifier cette démission déjà décidée.

Il découvre ce lieu étrange et ses occupants hors du temps, construite jadis en l'honneur d'une épouse érudite, labyrinthique, rempli de milliers de volumes qui ne sont ni classés, ni répertoriés, mais rangés dans le seul ordre de leur chronologie d'arrivée, avec sur la première page le nom du volume précédent et sur la dernière le nom du volume suivant. Parmi eux, de nombreuses traductions, où n'apparaît jamais le nom du traducteur. Et pour finir, un ouvrage particulièrement mystérieux:

« le Codex seraphinianus est intraduisible. Composé dans une langue inconnue à l'alphabet ignoré, il décrit un monde inconnu. Rien ne le relie à notre univers ni à notre civilisation. Il n'existe aucun texte équivalent dans aucune langue connue. Dans ces circonstances, ce livre est indéchiffrable. Y chercher quoi que ce soit est contraire à la logique, cela revient à perdre son temps. »


Ironie ou absurdité suprême, ce livre est traduit en de multiples langues, dont l'arabe.


" Faut-il nécessairement que les choses aient une logique ?"


Il s'agit donc d'un texte étrange, à la limite entre l'absurde et le fantastique, qui interroge sur le sens de la lecture, de la culture, de la conservation des archives, ainsi que de la traduction. Érudit tout en étant poétique, réaliste mais plein d‘excursions fantaisistes, La bibliothèque enchantée nous parle (sans doute en parallèle avec Borges que je n'ai pas lu) de notre univers de lecteur, de notre rapport aux livres et à la traduction.
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