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EAN : 9782845900905
122 pages
Arfuyen (11/05/2006)
4.25/5   4 notes
Résumé :
Rachel est l'une des grandes pionnières de la littérature hébraïque moderne. Traduite dans les principales langues internationales, son œuvre est encore presque totalement à découvrir en français. L'écriture de Rachel révèle une forte empreinte biblique. Mais si son vocabulaire est puisé dans la Torah, dans les livres prophétiques et dans les écrits sapientiaux, sa poétique est étonnamment moderne. Dépouillée, directe, son écriture est traversée d'éclairs et fait en... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Rachel Blaustein est née en Russie, sur les bords de la Volga, mais c'est en Hébreu et en Terre Sainte qu'elle écrivit ces poèmes, entre 1923 et 1927, à Jérusalem, Safed et Tel-Aviv. Atteinte de tuberculose, elle se sent condamnée et abandonée. Sa poésie est cependant pleine de lumière, de sensibilité, de vibrations. le style est simple, poignant. Rachel utilise un hébreu moderne et biblique. le poème se fait chant, prière, oscille entre désespoir et consolation. Il est difficile de ne pas être touché par les mots de Rachel.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Chant mélancolique
     
Entends-tu, si lointain, ma voix,
Entends-tu là-bas,
Voix d’un intense appel, voix qui sanglote,
Et par-delà le temps lègue sa bénédiction ?
     
Vaste l’univers, multiples les chemins
Qui se croisent imperceptiblement, s’écartent indéfiniment,
Un homme cherche, mais ses pas vacillent,
Il ne pourra atteindre ce qui est perdu.
     
Le dernier de mes jours approche déjà peut-être,
Déjà approche le jour des larmes d’adieu,
Je t’attendrai jusqu’à ce que ma vie s’éteigne,
Comme Rachel attendait son ami.
     
     
Traduit de l’hébreu par Bernard Grasset - p. 61
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Ma source est abandonnée dans les profondeurs de la terre,
Mais ses eaux, il les a détournées,
Et de soif sans fin j’expire. 
     
     1923
                                                                                                           
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Liesse fugace, joie comme traîne de lézard,
La mer jaillissant entre deux murs de la ville,
Le carreau de la fenêtre étincelant de soleil vespéral,
Tout est béni !

Tout est béni, pour tout il est un chant consolateur,
En tout des signes cachés, et tout aide
A enfiler le santal de suaves paroles
D'une main imaginaire.

Tel-Aviv, 1926

(p.61)
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