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sur 544 notes
Mai 1809. Les armées impériales occupent Vienne. de l'autre côté du Danube en crue, l'Archiduc a rassemblé ses troupes pendant que Napoléon, installé à Schönbrunn, dresse ses plans pour la bataille.
La bataille, ce sera celle d'Essling - que ce roman s'attache à retracer depuis ses premiers préparatifs et dans ses moindres détails. La construction trop hâtive du pont sur le fleuve en furie, dont la fragilité ouvre la porte à tous les désastres. Les mouvements de troupes, l'installation et l'attente dans les villages désertés de leurs habitants, les premières escarmouches et la tuerie, deux jours durant, qui laissera quarante-cinq mille morts dans les blés.

On y suit les pas des maréchaux - Masséna, truculent, ne perdant pas une occasion de piller, Lannes, écoeuré et las, qui ne rêve plus que de rentrer chez lui. Tous les autres présents en ce jour, leurs rivalités, leurs sentiments ambigus pour ce Bonaparte qu'ils ont suivi autrefois avec tant d'enthousiasme et qui ne sait plus s'arrêter, emporté par sa propre course que guettent déjà, de loin, le vertige et la chute.
On y suit les pas de Louis François Lejeune, colonel du génie et artiste reconnu, amoureux fou d'une belle autrichienne. Ceux de son grand ami Henri Beyle, qui ne s'appelle pas encore Stendhal et travaille dans un bureau de l'intendance. Ceux de Fayolle, soudard banal habitué à survivre ou encore ceux de Vincent Paradis, simple paysan jeté à la guerre par les hasards de la conscription. Beaucoup d'autres, qui survivront ou qui mourront, dont les chemins entrecroisés dessinent un superbe tableau de bataille, pétri de vie et de sang.

Ce roman, Balzac l'avait rêvé, annoncé en 1833 : "Là, j'entreprends de vous initier à toutes les horreurs, à toutes les beautés d'un champ de bataille ; ma bataille, c'est Essling." Il n'en vint jamais à bout. Cent-soixante ans plus tard,Patrick Rambaud en reprend le projet et le complète avec talent, dans un style fluide, d'une belle puissance évocatrice, bourré de détails, de personnages et d'anecdotes empruntés à l'histoire, remarquablement documentés et mis en scène avec beaucoup de vie, d'humanité.
Le résultat lui a valu le Goncourt et le grand prix du roman de l'Académie française, à mes yeux très mérités. J'avais beaucoup aimé à 14 ans, et si entre temps mon regard a changé, j'ai tout autant, et sans doute même mieux, apprécié aujourd'hui !

Lien : http://ys-melmoth.livejourna..
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Le scénario est connu, il est issu de l'Histoire, avec un H majuscule évidemment. Même si la bataille d'Essling est romancée, Patrick Rambaud la retranscrit avec une multitude de détails et un devoir de justesse historique indéniable. Si je ne m'attarde pas sur l'histoire de la bataille en elle même, j'avoue avoir été fasciné par le style. J'ai beaucoup aimé la façon dont l'auteur nous fait naviguer entre ses différents personnages historiques qu'il a romancés. Avez-vous déjà vu un film en lisant un livre ? C'est ce qui arrive quand on lit le génial Patrick Rambaud et l'ensemble de ses ouvrages sur l'Empire. Ce livre peut plaire à beaucoup et paradoxalement il s'adresse à tous ceux qui ne sont pas forcément des amateurs de roman historique. Habituellement je suis sceptique sur les prix Goncourt car peu me plaisent, mais celui mérite amplement sa récompense.
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À conseiller sans la moindre hésitation à tout amateur de l'époque napoléonienne.
Rambaud arrive habilement à mêler les faits historiques à la fiction. Et si vous prenez la peine de vérifier, vous pourrez constater que quasiment tous les personnages ont réellement existé. Amusant aussi d'apercevoir Stendhal en espèce de "guest star".
Inutile de préciser que je vais me ruer sur les deux autres ouvrages dédiés à Bonaparte.
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Je serai toujours étonnée de cette verve intarissable qui anime les auteurs masculins pour décrire les champs de bataille sanglants même plus de cent après. Là, il ne s'agit pas d'un exploit, mais d'une défaite cinglante, la bataille d'Essling contre l'Autriche.
Napoléon fait construire un pont flottant à la va-vite pour acheminer soldats et munitions et affronter l'ennemi sur l'autre rive du Danube. Les Autrichiens lancent toutes sortes d'objets, troncs d'arbres, etc. contre ce pont de fortune allant même jusqu'à démanteler un moulin qu'ils enduiront de goudrons et enflammeront. La suite est prévisible et le soi-disant fin stratège refuse de s'avouer vaincu, s'acharne et conduit ses hommes à la boucherie. Bilan : quarante mille vies fauchées en quelques jours.
le récit est bien mené et ne laisse aucun temps mort. Napoléon apparait dans toute sa splendeur de petit tyran imbu de sa petite personne ; il n'hésite pas à monter ses gradés (du beau monde duc et archiduc) les uns contre les autres, appliquant la devise : "diviser pour mieux régner", à commettre des injustices flagrantes et à les accabler du poids de ses fautes ou de ses erreurs qu'il ne reconnait jamais : il éborgne ainsi Masséna lors d'une partie de chasse et accuse effrontément Berthier… En fait, personne ne l'aime, mais tous le craignent et grognent dans son dos ; on se demande bien pourquoi ils continuent à lui obéir.
Pour les simples soldats, toutes les valeurs volent en éclat. Pillages, viols, violences… N'ayant plus rien à perdre après l'aliénation de leur propre vie pour des raisons qui leur échappent, la plupart s'abandonnent au déchainement de leurs plus bas instincts, sans aucune retenue. Fayolles en est un exemple type, allant jusqu'à violer une jeune fille morte
« Il faut bien que les brutes s'amusent avant que d'aller au feu… » p32.
Le récit est bien mené avec une histoire d'amour en prime et un héros, dessinateur Jean François Lejeune, qui ne s'en sort pas mal ; lui reste droit et intègre. On y rencontre aussi Stendhal sous son vrai nom Beyle qui apparait un brin minable, envieux et souffreteux.

Un plaidoyer efficace contre l'atrocité et l'absurdité de la guerre.

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La Bataille, c'est un moment de l'épopée Napoléonienne. Nous sommes en 1809 et Napoléon vient de prendre Vienne. Mais la guerre n'en est pas pour autant terminée, l'Archiduc Charles masse ses troupes afin de déloger les Français de sa capitale, et contre toute attente, bien qu'inférieurs en nombre, les Français décident de passer de l'autre côté du Danube pour attaquer le centre des troupes Autrichiennes.
L'une des clefs de cette bataille sera justement ce fleuve Danube. Pour y faire passer des dizaines de milliers de soldats, Napoléon doit y faire construire, rapidement, deux ponts pour traverser l'île Lobau. Les Autrichiens, eux, auront vite compris que détruire ces ponts leur donnerai un atout supplémentaire.
Entre mai et juillet 1809, tous les préparatifs de l'ultime bataille se joueront donc principalement en fonction de l'état de ces deux ponts ; debouts, ce sera favorable aux Français, détruits ou endommagés, ce seront les Autrichiens qui en profiteront.
Le 21 et le 22 juillet, Napoléon remportera une première bataille à Essling, mais faute de troupes en réserve et d'approvisionnement, il devra effectuer sa toute première retraite face à un ennemi.

Une bataille pour rien ? en tout cas, elle ne livrera ni vainqueur, ni vaincu, mais pas loin de 45,000 soldats y laisseront la vie. Essling a bien mérité son titre de première "Boucherie" de l'ère moderne.

Ce livre nous donne aussi une idée de ce qui pouvait se passer autour de la bataille ; dans la vie civile, au coeur des régiments, le côté politique, tant à l'arrière qu'au front, la fraternité des soldats, le respect des officiers, les dis-fonctionnements et débordements en tout genre, l'ambiance tendue des Etats-Majors...
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Dans une bataille, l'important c'est le matériel dont on dispose: la nourriture, les munitions, les chevaux et les hommes ... oui, oui, les hommes ! un général se demande même combien il en aura à dépenser. Cette bataille qui en tuera des dizaines de milliers ne servira à rien ... mais on recommencera à Wagram, avec plus de morts encore mais avec une victoire sur les autrichiens ... en attendant d'autres batailles. Ce roman décrit toute l'horreur de ces confrontations et le désespoir de ceux qui s'y engagent, les morts mais aussi les blessés au main de chirurgiens réputés (Percy, Larrey,...) dont l'unique question est de savoir ce qu'il faut couper à la scie de menuisier....
Et puis il y a Napoléon dont on pourrait penser qu'il s'intéresse à ses soldats lorsqu'il veut leur remonter le moral mais qui ne voit que des masses dans les batailles et qui peu de temps après la mort de son ami Lannes pense déjà à la bataille suivante.
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Avec La bataille, Patrick Rambaud nous plonge en Autriche aux côtés de Napoléon. Ce livre retrace les évènements autour de la bataille d'Essling. On y côtoie Napoléon, Lannes, Lejeune, Masséna, Berthier et bien d'autres dans ce qui sera une bataille des plus sanglantes. Cette bataille marque un tournant pour Napoléon et laisse présager un avenir sombre.

Récompensé du prix Goncourt, cette distinction est largement mérité ! Après avoir lu Il neigeait du même auteur, je me suis tourné vers La bataille qui, normalement devrait se lire avant. Et quelle belle découverte ! Largement plus intéressant et captivant que Il neigeait, nous avons ici un livre court et intense qui raconte à merveille le quotidien de ces soldats engagés dans une bataille meurtrière. le caractère incroyable de cet ouvrage réside dans le fidélité avec laquelle Patrick Rambaud a retranscrit cette bataille. Ses nombreuses sources sont citées en fin d'ouvrage ainsi que son engagement à être le plus précis possible. On est entrainé avec les soldats dans ce carnage, on partage leurs difficultés, et on en vient à souffler avec eux lorsque la nuit arrive et laisse enfin un peu de répit ... L'auteur met en lumière les horreurs de la guerre, bien loin de l'image idéalisée que l'on peut avoir en regardant les tableaux de cette époque. Les différents protagonistes mis en scènes nous permettent de survoler l'ensemble des fonctions : de Napoléon et son état-major, aux infirmiers en passant par les aides de camps et, enfin, les soldats au front.
On peut toutefois regretter certains passages pas indispensables au récit (l'histoire d'amour qui n'est pas développée, la tentative assassinat inintéressante, ...) ainsi que Napoléon qui agace à chacune de ses apparitions.

C'est un livre qui se lit très facilement et qui vous tient en haleine du début à la fin. Je le recommande à tous les amateurs de romans historiques ou de l'histoire napoléonienne.
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Avec La Bataille, Patrick Rambaud nous offre un roman historique d'un genre quelque peu particulier sur un épisode de la gestae napoléonienne : la bataille de Essling. Il s'agit d'une histoire pour le moins originale dans le sens où le récit est composé sans concessions.

Le premier contact que nous avons avec la Grande Armée est franchement cru : comportement du vainqueur sur celui qui n'est pas encore (mais l'a déjà été) vaincu avec tout ce que cela sous-entend (vols, viols et autres comportement inhumains). Napoléon est ici devenu l'ogre, le tyran, entouré de courtisans qu'il rudoie au gré de ses humeurs. Certains passages sont à la limite du ridicule (ainsi son attachement aux plaisirs de la table en général et au parmesan en particulier, ou ses expressions en patois corso-italien).

La première partie est sans doute la plus intéressante. Elle nous dévoile même quelques surprises avec l'ombre d'Haydn, la présence de Henri Beyle, plus de vingt ans avant le Rouge et le noir qui côtoie un certain Frédéric Staps. Si l'on excepte quelques figures (Lejeune, Lannes et Masséna à sa manière), les personnages sont plutôt des anti-héros, notamment le soldat Fayolle qui reste odieux d'un bout à l'autre du roman.

Certains thèmes intéressants sont présentés d'une manière qui peut surprendre. Ainsi la résistance des combattants ou des appelés, le ras-le-bol général, le côté réaliste de la Grande Armée, les suicides. Mais ceux-ci sont contrebalancés par le fait que tous les personnages semblent déjà connaître la future destinée de l'Empire (alors même que celui-ci est à son apogée). Ces jugements de valeurs contemporains non assumés agacent.

Les passages les plus longs, ceux directement consacrés à la bataille, sont à la limite du soutenable. L'intérêt accordé aux ambulances, aux blessés est louable mais il faut avoir de l'estomac pour suivre l'auteur. Une manière de rendre hommage aux combattants aujourd'hui tombés dans l'oubli. Bien que le tout soit très bien écrit, une forme de lassitude, de ras le bol, apparait très rapidement.

Pour être franc, cet ouvrage m'a beaucoup déçu. Sa renommée, les récompenses obtenues, son adaptation en bande dessinée ont sans doute étés à l'origine d'une sorte d'attente, hélas mal comblée par le récit. Il s'agit toutefois d'une référence qu'il faut avoir lu, ne serait-ce que pour rendre hommage aux combattants de cette époque déjà si loin de nous. Une bonne connaissance de l'époque napoléonienne est toutefois requise pour pleinement l'apprécier.
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Un relativement petit livre sur une « petite bataille » à Essling près de Vienne au début du XIXe siècle. Il y a deux jours de combat qui ont laissé plus de 40 000 morts et je ne sais pas combien de blessés. La bataille à Essling était une bataille que l’empereur Napoléon a perdue, bien qu’on ne puisse pas vraiment dire que ses ennemis, les Autrichiens, l’ont gagnée. L’armée de Napoléon avait échoué à traverser le Danube à Essling et à vaincre l’ennemi. Elle en réussira environ six semaines plus tard (la bataille à Wagram : 80 000 morts…).
Le livre rend compte des deux jours de cette bataille à Essling. On suit les événements des personnages divers, comme Napoléon lui-même, ses généraux et un nombre de soldats simples, tous au côté français.
L’écriture est riche et convaincante. On peut facilement voir les événements décrits : les camps, le pont faible car improvisé, les soldats avec leurs uniformes colorés, la poussière, le sang, les blessés, les morts... On peut entendre les tambours, les cris, les canons, les chevaux... On peut sentir la chaleur, l’angoisse, la peur, la douleur... Le livre nous emporte vraiment à l’époque de la guerre et de la paix de Tolstoï.
Une scène mémorable : le chirurgien qui va acheter à Vienne une scie « assez longue et solide, pas trop souple avec des dents fines » car « dans les batailles on ne soigne pas, on répare, on traque la mort, on coupe des bras et de jambes ». Un vraiment très bon livre qui a gagné en 1997 le prix Goncourt et le prix du roman de l'Académie française.

Lien : http://nebulas-nl.blogspot.n..
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La Feuille Volante n° 1292

La bataillePatrick Rambaud – Grasset. Prix Goncourt 1997 – Grand prix de l'Académie Française.

Ce roman historique, Balzac en avait rêvé sans pour autant en venir à bout.

Nul n'est resté indifférent au personnage de Napoléon, son génie de militaire et d'organisateur, son charisme, l'admiration qu'il inspirait à ses soldats, ses ambitions bien souvent contestables, ses failles… Il a certes été un excellent stratège, ce qui lui valut un destin hors du commun, mais son étoile guerrière n'a pas pâlit seulement à Waterloo. Nous sommes en mai 1809 dans la banlieue de Vienne, à Essling et l'armée de l'Empereur est face aux Autrichiens. Si ça n'a pas une défaite pour Napoléon, ça n'a pas été une victoire non plus, avec de lourdes pertes françaises, dont la mort du maréchal Lannes, et les désertions et les suicides dans son armée autant que les troubles en France annoncent déjà la fin de l'Empire.

Patrick Rambaud nous donne à voir, avec force détails le quotidien de cette armée en campagne, les vols, les viols, les pillages, la mort qui rode et les doutes qui commencent à pointer sous l'apparente excitation des combats et la gloire militaire de la Grande Armée. Il nous révèle les mouvements de troupes, les actes de bravoures des maréchaux combattant à la tête de leurs hommes dans des engagements meurtriers, les détails techniques des uniformes et des armes dans les deux camps, ce qui témoigne du côté documentaire de cet ouvrage. Son roman est plein du fracas des préparatifs de cet affrontement, du bruit des sabres et des charges meurtrières, du fracas des canonnades, du hennissements des chevaux qui, vivants participent aux combats et morts servent à améliorer le maigre ordinaire de la troupe, des charges des maréchaux aux uniformes brodés d'or et les soldats souvent en guenilles, de la mitraille, de la faim qui assaille les hommes, de la construction des fragiles ponts de bateaux face à la crue du Danube et des coups de boutoir des Autrichiens, des morts, officiers ou simples soldats, des amputations des blessés, une bataille de deux jours et de deux nuits...La troupe est toujours fidèle à l'Empereur, mais on sent néanmoins que la lassitude gagne les soldats et les officiers qui en ont assez le guerroyer loin de chez eux. Napoléon au contraire, confiant en sa bonne étoile, est toujours aussi autoritaire. Pourtant il ne s'est jamais vraiment relevé du désastre récent de la guerre d'Espagne. Il est certes toujours un fin stratège et un manoeuvrier visionnaire au coeur même des combats mais l'auteur nous le révèle colérique, injuste pour ses hommes de qui il n'attendait qu'une obéissance servile, n'hésitant pas à opposer les maréchaux entre eux pour mieux les dominer, gourmand de parmesan, quelque peu négligé parfois et aussi superstitieux. Il nous laisse même deviner le son de sa voix à travers des expressions puisées dans un dialecte italo-corse. Charles Meynier aura beau peindre quelques années plus tard un Empereur vainqueur au milieu de ses soldats blessés, on sent déjà une ambiance de fin de règne dont ce roman témoigne. Même la victoire de Wagram quelques semaines plus tard aura un goût amer

Au cours de ce roman le lecteur rencontrera Henry Beyle, pourvoyeur de vivres pour l'armée qui ne s'appelle pas encore Stendhal et le compositeur Haydn ; Comme nous sommes dans un roman, il y a un côté romantique : des hommes sont engagés dans la guerre et peuvent mourir à tout moment mais gardent une pensée pour une femme restée loin d'eux. Ce sont de simples soldats, des paysans arrachés à la terre par la conscription mais qui songent à revenir chez eux pour les moissons et regrettent leur pays. Il y a des rivalités d'amoureux d'autant plus dérisoires que la mort rôde…

C'est un ouvrage fort agréable à lire, écrit dans un style fluide.

Il y a certes un petit croquis indiquant sommairement les lieux de cette bataille mais il me semble que, s'agissant d'un texte traitant de cet engagement important pour l'Empire, une carte plus détaillée aurait sans doute été préférable.

© Hervé Gautier – Novembre 2018. [http://hervegautier.e-monsite.com]
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