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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
La méchante surnommée le lézard noir veut s'emparer de l'Etoile mystérieuse, un diamant de grande valeur, propriété d'un joailler. Son idée est d'enlever la fille du joailler et d'exiger la pierre en rançon. Mais elle déteste la facilité. Aussi choisit-elle de prévenir le célèbre détective Akechi Kogoro. S'engage alors un jeu du chat et de la souris plein de péripéties rocambolesques: travestissements, canapés à double fond et autres subterfuges.
Il n'y a ni suspense, ni mystère dans ce roman mais un rythme effréné et de grosses ficelles. On peut s'amuser à retrouver les références occidentales ( Dupin, Lupin, Holmes-Watson , le Mystère de la chambre jaune). Mais le plus original et le plus intéressant réside dans le personnage du lézard noir. Une méchante bien perverse , experte en manipulations, soumissions et autres bizarreries.
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A côté des deux recueils de Ranpo Edogawa que j'ai lu précédemment, je trouve ce roman plutôt fade. J'avoue que je suis un peu déçue par l'intrigue du "Lézard noir", ou du moins, la manière dont elle est conduite. Par rapport à ses autres récits, j'ai trouvé les ficelles de l'intrigue beaucoup plus grossières. Au cours de ma lecture, je devinais chacun des revirements de l'histoire censés surprendre le lecteur. Certes, l'histoire tient la route, elle est habilement construite mais bien trop prévisible. Pas de suspense ni de mystère donc.

En revanche, j'ai trouvé plutôt amusant et futé que l'auteur utilise une des ses précédentes nouvelles, "La chaise humaine", dans son intrigue. De même, j'ai apprécié le duel que se livre Kogoro Akechi et la femme surnommée "Le lézard noir". Ce duo m'a parfois rappelé celui de Sherlock Holmes et Irène Adler. Leur rivalité est une source de jeu pour eux, presque un jeu de séduction. Tous deux sont prêts à miser à gros pour vaincre l'autre.
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Comment dire ? Ce court roman est vraiment très particulier. Il m'a franchement laissé une impression de malaise, à cause de la perversité du Lézard noir (oui, je le dis d'entrée de jeu) et des nombreuses invraisemblances qui parcourent le roman.
Le début semble presque classique, et fait penser à plusieurs références de la littérature policière : le lézard noir, une femme fatale, veut kidnapper la fille d'un riche industriel. le détective Akechi, lui, est chargé d'empêcher cet enlèvement. il y parvient, un temps, un temps seulement. Commence alors une course poursuite pour retrouver la jeune femme, bien que la rançon (un somptueux bijou) ait été livrée.
Ce n'est pas que ce roman soit ennuyeux, mais, eu égard à certains déroulements, on se dit que les faits racontés sont totalement incroyables, pour ne pas dire impossible. Oui, Akechi donne l'impression d'être un détective absolument infaillible, un Arsène Lupin période Agence Barnett en quelques sortes. C'est un peu trop à mon goût, tout comme le lézard noir, cette chef de bande sans scrupules qui n'aurait pas dépareillé dans un James Bond, tant sa folie, sa cruauté sont difficilement supportable. Comment en est-elle arrivée là ? Nous ne le saurons pas.
Un livre que je suis heureuse d'avoir sorti de ma PAL (il y était depuis sept ans) mais qui ne me donne pas envie de tenter tout de suite une nouvelle expérience avec l'auteur.
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Un peu déçu par ce polar à la Roulletabille
Je me suis peu à peu perdu au fil des pages, des personnages et des rebondissements.
L'intrigue et la manière sont très datés, l'ennui couvait mais quelques détails exotiques et la relative brièveté du texte m'ont permis d'achever ma lecture honorablement.

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Pour amateurs de rebondissements, de déguisements et de coups tordus, le lézard noir se place dans la lignée de Maurice Leblanc. Avec une héroïne aussi séduisante que vénéneuse et un détective plein de charme, Kogorô Akechi, un des personnages récurrents de Rampo. On se lasse toutefois assez vite de cette tentative d'enlèvement d'une riche héritière et des péripéties qui suivent. du fait d'une certaine lenteur peut-être ou parce que tout est assez prévisible.

Mais toute oeuvre doit être replacée dans son contexte. le lézard noir a été écrit en 1929, alors que le roman policier était encore dans l'enfance. Après les grands précurseurs - Edgar Allan Poe, à qui Rampo empruntera son nom de plume, Gustave Leroux et Arthur Conan Doyle -, Maurice Leblanc connait le succès avec les aventures d'Arsène Lupin, Agatha Christie a commencé la brillante carrière que l'on sait (Le meurtre de Roger Ackroyd est paru en 1926) et Dashiell Hammett publie La moisson rouge cette même année.

A placer donc dans l'histoire du roman policier en se rappelant qu'Edogawa Rampo (1894-1965) fut un très grand écrivain l'un des pères de la littérature policière japonaise d'investigation. le prix qui porte son nom est décerné depuis 1955 par le Mystery Writers of Japan.
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Du roman d'Edogawa Ranpo, "Le Lézard noir", on pourrait dire que :
-les ficelles de l'intrigue sont quelque peu grossières...
-les personnages sont brossés de manière caricaturale...
-le style n'a rien de très original...

...et pourtant, il se dégage de ce récit un charme indéniable, qui tient en partie à ces caractéristiques, justement, dont on subodore rapidement qu'elles relèvent davantage d'une démarche volontaire de l'auteur que d'une manifestation de sa maladresse ou de son manque de talent.

Ses héros à la personnalité presque schématique, son histoire à rebondissements multiples et invraisemblables font de ce roman une sorte d'oeuvre hybride, mélange de polar et de conte, dont la lecture s'avère fort ludique.

J'y ai également retrouvé le genre d'atmosphère qui baigne "La bête aveugle", du même auteur, mêlant la nature glauque de certains éléments du récit à l'aspect généralement cocasse de l'intrigue.

Edogawa Ranpo fait ici s'affronter Akechi, détective perspicace, obstiné, et le Lézard noir, belle mais vénéneuse malfaitrice dont l'objectif est de kidnapper la jeune Sanaé afin d'obtenir comme rançon le célébrissime diamant dont le père de la victime est le riche propriétaire.
Les ruses utilisées par les deux adversaires sont parfois ingénieuses, souvent étonnantes... Travestissement, astuces d'illusionniste, et sollicitation de leur capacité de raisonnement m'ont régulièrement fait penser au personnage d'Arsène Lupin.

Certes, "Le Lézard noir" ne me laissera sans doute pas un souvenir impérissable, mais il m'a permis de passer un bon moment, et ce n'est déjà pas si mal !
Lien : https://bookin-ingannmic.blo..
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Quel étrange petit polar. J'ai été surprise par les dialogues qui m'ont semblé très artificiels et les politesses - mais je me suis laissée prendre par cette femme fabuleuse, non pas dans le sens positif du terme mais au sens d'impossible, d'imaginaire. J'ai eu l'impression, de par le style autant que l'histoire, de lire un conte plutôt qu'un polar. Un nouveau genre en soi.
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Cette aventure du détective Kogorô Akechi m'a laissé sur ma faim.L"intrigue et le "duel" est intéressant mais je trouve dommage de retrouver dans ce roman "la chaise humaine" déjà utilisée dans une nouvelle de l'auteur...
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