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C'est une histoire de séquestration mais pas seulement ! C'est une histoire de lutte sociale mais pas seulement ! C'est une histoire de rencontre de 2 mondes mais pas seulement !
Alors qu'est ce que c'est ? C'est une cage aux cons tout simplement ! (mais pas seulement !!) 😂 😂
Allez découvrir cette histoire en noir et blanc ! Je vous le promets vous ne le regretterez pas ! 😉
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"La cage aux cons" c'est avant tout un huis-clos fait de vrais faux semblant, et les deux principaux personnages sont vraiment aux petits oignons ! Il y a le cougar, à défaut d'un autre nom, c'est la voix off de cet histoire sa femme Karine l'appelle aussi "gros-naze" ou "l'autre con", ah l'amour... Et il y a Jacques Cageot-Dinguet un personnage froid et calculateur, jouant dans sa cour de récréation.
Ce livre à tout d'un thriller loufoque, tout ce joue dans l'enfermement et l'attente, car si l'on sait ce que le cougar à en tête, pour jacques c'est une autre histoire. La montée constante et angoissante de l'ambiance qui règne dans cet maison nous amènes à tourner les pages, s'en ressentir le temps, un peut comme si c'était nous les otages.
Des les premières pages on ressent le climat particulier qui règnent dans cet bande dessinée, les dessins en noir & blanc sont plutôt spartiates mais très bien réalisés. La seule couleur présente étant le titre et le liseré doré encadrant les images du premier et quatrième plat. Et pour le reste mis à part quelques pleines pages et une double, tout est formaté en trois vignettes bien lisible et visible, un vrai bonheur pour les yeux. Même chose pour les dialogues, simples et efficaces un travail de scénario admirable, tout est subtil et très drôle difficile de lâcher ce livre une fois commencé.
Mais attention si l'envie vous prenait de rentrer à l'improviste chez un con...
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DANS LA CAGE ? Ne cherchez nulle part le con, vous ne le trouverez pas. Y'en a pas.
Alors pas la peine de vous fatiguer les yeux car on n'est pas dans le monde de « Où est Charlie ? » où avec un peu de chance on fini par retrouver - bien planqués derrière un hallebardier du XVe s. ou au milieu d'une horde de samouraïs déchainés - un Blanchebarbe, un Pouah ou une Félicie… Et ce n'est pas non plus un remake policier de la Cage aux Folles bien que de fantastiques acteurs du cinéma français hantent ces pages. Amusez-vous à chercher les références !
ALORS NOIR ?! Il s'agit effectivement d'un excellent thriller aussi surprenant que truculent à mi-chemin entre une psychose infernale et de surprenantes vacances que le docteur Hannibal Lecter aurait passé à Belleville-Ménilmontant.
CHAUSSE-TRAPPE... le gros homme moustachu bien entravé sur un confortable fauteuil Louis-Philippe n'a donc rien d'un beauf ni même d'un con comme on pourrait malhabilement le supposer. Comme quoi il ne faut jamais juger trop vite… Notre héros malgré lui - car c'est bien lui notre héros ; les apparences sont souvent trompeuses... – a le regard fatigué et la philosophie souffrant d'un strabisme tirant sur la gauche ; humaniste mais sachant prendre son parti. Pas de bol, il vient d'être rejeté par sa dulcinée qui attend de lui quelques substantielles rentrées d'argent dans l'optique de changer d'atmosphère. Dépité, hagard et n'ayant plus tellement de possibilités devant lui, il décide de trainer sa solitude dans un bar parisien et tombe sur une conversation plutôt engageante.
Serait-ce enfin son heure de gloire ?
Son avenir pourrait-il en train de prendre des allures de billet de loterie gagnant ?
C'est ce que nous allons découvrir… sans oublier que les cons, c'est comme les emmerdes, ça vole toujours en escadrille…
Une BD abracadabrante que je vous conseille vivement.
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Pourquoi avoir mis le con au pluriel dans le titre de cette bande dessinée ? Parce qu'en matière de cons, notre héros se détache clairement.
Alors, certes, nous sommes toujours le con de quelqu'un d'autre (lui s'en voit d'ailleurs entouré), mais celui-ci a sa chance de décrocher l'unanimité.
L'épaisseur du trait du dessinateur est en harmonie.
Un scénario bien tourné, de multiples saillies ou répliques tranchantes qui suscitent le rire... un bon moment passé.
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Ambiance, scénario, dessins, humour noir : tous les éléments d'une lecture savoureuse sont réunis dans ce thriller graphique à l'anti-héros attachant. Il faut le voir vautré sur son lit à suivre les émissions de télé-achat qui lui sont imposées par son ravisseur ! C'est noir mais décalé, à découvrir sans tarder.
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Cher Vous,
Si tu as bonne mémoire, j'avais encensé le roman de Franz Bartelt, le jardin du bossu, tu devrais retrouver la chronique quelque part par là… Un roman noir écrit à l'acide, voir peut-être sous acide, faudrait se renseigner.
Cet album de bande dessinée en est l'adaptation, ce qui n'est précisé que sur un bandeau jaune, ce que je trouve dommage personnellement, mais c'est une autre histoire.
Que penser de cette adaptation ? Ben oui, si c'est tiré d'un bouquin, tu te poses toujours la question, est-ce que cela s'y prête, est-ce que c'est fidèle ?
Et bien qu'elle soit rondement menée, fidèle à l'oeuvre, ô combien cynique de Bartelt, et le dessin de Robin Recht se prête magnifiquement à cette fable. Et la gueule du « Couguar », ha qu'elle est belle sa gueule ! qu'elle lui va bien, comme le con, je le voyais aussi comme ça.
Un album tout en noir et blanc, avec un petit clin d'oeil à Garde à vue fort sympathique.
Je ne vais pas t'en faire toute une tartine, c'est à lire et puis c'est tout !


Lien : http://cecibondelire.canalbl..
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C'est que Bonhomme (le personnage n'est jamais nommé mais savamment dépeint : un peu rond, d'aspect jovial, un peu beauf aussi, souvent en marcel et très poilu) a des valeurs, c'est pas un bête petit malfrat, il est de gauche et faut pas déconner avec ça. le sens du partage, il connaît. Mais voilà, Karine, l'amour de sa vie, l'a foutu à la porte. Elle, elle veut bien partager quand y'a du pognon et du pognon y'en a plus. Alors, il faut « con », y'a qua. Et la solution, Bonhomme va la trouver au bistrot du coin où y'a un type ivre mort qui clame qu'il est plein aux as et du fric plein les tiroirs. Quel con ! Trop facile ! Notre bonhomme décide de le suivre et de le cambrioler. Mais...

Quelle cinglante ironie ! On a l'impression d'être au coeur d'un film de Lautner genre Les tontons flingueurs et aux dialogues d'Audiard. Jubilatoire ! On se fait berner, les faux semblants abondent. J'ai même cru reconnaître Lino Ventura dans le rôle du flic. le scénario est impeccable (on balance entre le rire et le sinistre) et le graphisme aux tons noirs ajoute la touche piquante de glauque pour planter le décor. Et au final on peut même en tirer une morale : on est toujours le con de quelqu'un.

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Ayant lu il y a quelques années « le jardin du bossu » de Frantz Bartelt », j'étais curieux de voir ce que l'adaptation BD de ce roman pouvait donner, amputée de la chouette écriture de l'auteur.
Premier constat, le ton de l'histoire et son atmosphère, à la fois dramatique et irrésistiblement drôle, sont bien restitués. Les dialogues soulignent comme il faut la confrontation entre le geôlier et son prisonnier ainsi que le petit jeu de dupes auquel ils se livrent, chacun pensant maîtriser la situation et berner l'autre. le scénario respecte parfaitement le déroulé de l'intrigue avec tous ses détails et ses rebondissements. Les moments de tension et les passages plus introspectifs sont toujours là bref, le passage de la parole à l'image s'est plutôt bien déroulé.
Côté graphisme, pas de défauts majeurs à signaler, exceptée peut-être la physionomie du héros. Je ne me souviens plus très bien du physique que Bartelt a donné à ses personnages ou de la façon dont je me les étais représentés. Ici, j'ai trouvé la trombine du « con » assez caricaturale. Avec ses bacchantes et ses joues mal rasées, son torse velu et son marcel, il donne une image péjorative et très cliché du populo pas très soigné de sa personne. Fallait-il en passer par là pour croquer un paumé un peu alcoolo sur les bords ?
Cette petite réserve mise à part, le dessin de Recht fait le job. L'option pour le noir et blanc est en phase avec l'ambiance et s'accorde bien au décor et au climat. Les personnages sont crédibles même si je regrette que le regard de Cageot-Dinguet soit constamment dissimulé derrière ses lunettes, nous empêchant de visualiser ses expressions. La mise en page est quant à elle assez classique avec un découpage en trois bandeaux horizontaux de tailles égales. Recht s'autorise toutefois quelques pleines pages, voire même des doubles quand les besoins de l'intrigue le requièrent ou pour insister sur l'état d'esprit du héros à l'aide de gros plans.
Tout cela nous donne une BD qui se dévore en un rien de temps et laisse tout à la fois une belle impression de légèreté et de profondeur.

Lien : http://sfemoi.canalblog.com/..
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Oups une critique de Masse critique rendue avec du retard !
Tout d'abord un grand merci à Babélio et aux éditions Delcourt.

Tel est le con qui croyait prendre un autre con !
Tout part d'un petit truand qui se fait mettre à la porte de sa maison par sa femme car il n'a pas ramené d'oseille. Donc autant, pour lui, aller se prendre une bonne cuite au bar du coin où il aperçoit un gus totalement éméché qui raconte à toute la clientèle du bistrot qu'il est riche comme pas possible et qu'il garde toutes ses petites et grosses coupures dans les tiroirs de ses meubles. Donc ni une ni deux, notre petit truand va suivre ce cave qui semble être une proie bien facile.
Evidemment tout cela semblait trop facile ! Un drôle de piège se referme sur notre truand poète à ses heures, partageur à d'autres, car il est de gauche, se retrouve dans une situation des plus inextricables. Situation dont je tairai le dénouement car un peu comme le film Usual Suspects tout dans est dans la surprise.

On a là une BD qui se lit bien. J'ai plongé rapidement dans le récit. En grande partie due à la qualité des dessins, un style qui me plaît et qui se rapproche des dessins de Tardi et sûrement aussi d'un autre dessinateur dont le nom m'échappe. Peu importe, le style graphique m'a plu. le récit tient en éveil car on se demande à tout moment ce qu'il va pouvoir advenir de notre petit héros jusqu'à la conclusion finale qui ne manque pas d'un certain charme.

Une BD qui je vais partager avec mes proches. Juste pour au moins avoir leur retour.
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Le poète et le sociopathe


[Résumé] Matthieu Angotti retrouve Robin Recht pour signer une remarquable et audacieuse adaptation du Jardin du Bossu, petit bijou grinçant et déjanté de Franz Bartelt… Car de l'audace il en fallait pour tenter de retranscrire le style inimitable et poétique du romancier…

Sous des allures de polar noir se cache une petite merveille scénaristique formidablement mis en musique par l'impressionnant Robin Recht qui change une nouvelle fois de style pour servir au mieux ce huis-clos azimuté et iconoclaste…

La Cage aux cons s'avère indéniablement être l'un des délicieuses surprises de cette rentrée littéraire et nous ne pouvons que vous conseiller de vous ruez dessus sans attendre !
Lien : http://sdimag.fr/index.php?r..
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