AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,34

sur 115 notes
Je n'ai pas aimé ce livre, trop de répétitions, écriture lourde et ampoulée, puzzle constitué de pièces empruntées à de célèbres ouvrages du genre gothique, clins d'oeil pour qui voudrait être gentil. Je me suis ennuyé.
Commenter  J’apprécie          470
C'est quoi ce bouquin ? Impression de malaise après avoir refermé ce livre, non pas due à l'ambiance gothique mais plutôt à cause de la déception, on tombe de haut, on s'attend à beaucoup mieux après avoir lu les critiques de libraires (certes ils le vendent !). L'ouvrage est court, dans un sens tant mieux, bourré de répétitions, tous les clichés du genre gothique y passent, c'est trop, pas subtil, genre gros sabots, 15 euros regrettés. Et ce bus que l'on retrouve une page sur deux, il arrive quand ?
Commenter  J’apprécie          440
Très étrange comme livre ! Au vu des critiques pas toujours positives voire même pas sympas du tout, j'avais remisé cette lecture pour un jour prochain. Ce jour est arrivé par le biais d'un challenge, qui m'a fait repensé à ce fameux château ! Que dire, oui il a des répétitions mais je pense qu'elles font parties intégrantes du personnage plus ou moins bizarre. Ce fut dans un roman courant, j'aurai trouvé cela agaçant, prévenu par les critiques des uns et des autres, je me suis demandée le pourquoi du comment ! Comment un éditeur pouvait mettre sous presse un roman avec autant de défauts ! Alors pourquoi ces répétitions ? Il a forcément une raison !
Il faut lire le livre pour comprendre et ressentir l'ambiance étrange de ce château, du passé de ce couple de frère et soeur, et ces phénomènes bizarres qui surviennent, et puis, ce troisième personnage qui survient la grande soeur !
Je pense qu'il a manqué un peu de matière pour que le roman prenne toute sa puissance et sa teneur afin qu'il soit compris dans toute sa rondeur et non par petits bouts ici et là. Alors je comprends maintenant que certains lecteurs ont été déçu.
Ce roman aurait mérité d'être creusé, il aborde des sujets graves comme la perte brutale de ses deux parents d'un coup, il parle de ce deuil, de l'oubli , etc... puis par petites touches, le narrateur met en avant des indices, mais pas suffisamment franches pour que la lumière se fasse, il laisse juste le lecteur supposé que ... et c'est là sans doute sa force et sa faiblesse ! Car oui, certains lecteurs aiment les jeux de piste et découvrir seuls le trésor, le coeur du roman sans qu'on lui mette des grandes pancartes fléchées et encore moins un GPS pour aller d'un point A à un pont B, soit du début à la fin du roman. Seulement ce dernier est un peu court pour jouer et ressentir toute l'ampleur de l'enjeu. On reste sur sa faim, et j'aurai aimé aller plus loin de ce dédale d'une certaine folie.
Et les photos à la fin du livre nous interroge encore et plus encore la note de l'auteur finale : J'ai découvert les photographies du peintre anglais Thomas Eakins en finissant d'écrire Notre Château et ce fut comme une révélation.
Alors si il avait vu ses photos avant d'avoir écrit j'aurai mieux compris mais là non, donc je m'interroge encore sur le sens de tout cela.
et je ne connais pas ce Thomas Eakins du coup me voilà repartie vers une autre découverte.
Soyez curieux lisez ce petit livre
Commenter  J’apprécie          270
Notre château : la demeure où vivent Octave et Véra depuis la mort de leurs parents.
Lieu clos où la vie ronronne depuis 20 ans jusqu'à ce que l'inattendu survienne.
L'écriture d'Emmanuel Régniez est lancinante, étouffante.
L'atmosphère du livre est lancinante, étouffante.
Et j'ai étouffé !
Dès les premières phrases du roman, j'ai essayé de comprendre, de décrypter l'à-peine dit, en sachant que l'auteur jouait avec le lecteur.
Notre château, abri d'une relation incestueuse, hôpital psychiatrique, fantasme ? J'ai essayé de démêler le vrai de l'inventer. Et je me suis lassée, perdue dans les conjectures.
Les photos de la fin du livre n'ont fait qu'épaissir ma perplexité.
Je ne suis pas lectrice du fantastique ou du gothique. Je crois que je n'ai tout simplement pas respecté le pacte de lecture que l'auteur me tendait.
Et finalement, je n'ai ressenti aucune émotion, juste un certain plaisir intellectuel au cours une lecture que j'oublierai très vite.
Commenter  J’apprécie          260
Je n'ai pas du tout adhéré au livre, certains passages sont grotesques et je n'ai pas compris l'histoire. On ne sait pas si le narrateur est un retardé ou un maniaque, mais les personnages ne sont pas du tout attractifs. Heureusement que ce livre est court.
Commenter  J’apprécie          150
Classique et obsédant, la terreur attirante de «Notre Château».

«Je m'appelle Octave. Ma soeur s'appelle Vera. Nous vivons ensemble, dans la même maison, que nous appelons : Notre Château. Nous ne fréquentons personne, nous ne parlons à personne et vivons tous les deux, rien que tous les deux, dans Notre Château

Depuis le décès accidentel de leurs parents vingt ans auparavant, qui avaient hérité de cette demeure avec l'interdiction étrange de la vendre, de la louer ou même de l'habiter, Vera et Octave vivent reclus, dans cette maison sans photos ni miroirs, où le temps semble s'écouler autrement, une maison si grande et si belle qu'ils l'appellent «Notre Château».

Seul Octave en sort chaque jeudi pour aller en ville acheter des livres, puisqu'ils consacrent tous les deux leur vie à la lecture, dans cette pièce du Château considérée avec autant d'amour et de solennité que la maison entière, leur Bibliothèque, ouverture sur le monde de ces deux solitaires.

Octave et Vera n'annotent pas leurs livres, ne cornent pas les pages, mais ils recopient leurs passages préférés dans des fiches, qui forment le grand roman de leurs lectures, reflet de la forme du précédent livre d'Emmanuel Régniez, «L'ABC du gothique», paru en 2013 au Quartanier.

«Notre Bibliothèque est notre bien le plus important.»

Octave raconte le déraillement de leur routine étrange, quand la réalité se fissure soudain, que doutes et menaces s'accumulent entre eux, à partir de ce 31 mars à 14h32, lorsqu'il aperçoit sa soeur, qui pourtant ne quitte jamais le Château, circulant en ville dans le bus n°39. L'instant fatal où ce domaine hors du temps se raccroche au réel, à cet événement d'une inquiétante précision. Une succession de faits inexplicables, failles minuscules et «fantômes» qui ressurgissent, installent une inquiétude fondamentale qui perturbe l'union du frère et de la soeur, dans leur bulle hors du temps.

«C'est à 11h03, le samedi 2 avril, que l'on a sonné à la porte de Notre Château.
C'était extraordinaire. Cela n'arrive jamais. On ne sonne pas chez nous. On ne sonne jamais à la porte de Notre Château

Emmanuel Régniez installe, en seulement quelques phrases finement calibrées, une ambiance hypnotique et inquiétante, et manie avec maîtrise son récit, entre fantastique et dérive vers la folie d'un narrateur peu fiable, marqué par les contes cruels, les fantasmes et les peurs d'enfances, dans ce «Château» habité des échos des maîtres fondateurs et d'une grande et belle bibliothèque du fantastique, dans laquelle Henry James ou Edgar Allan Poe côtoient certaines des «Chambres inquiètes» de Lisa Tuttle, un roman traversé aussi de souvenirs cinématographiques, et où la terreur progresse, d'une manière étrangement détachée, vers une conclusion inexorable.

"Je fais encore des cauchemars", et j'en ferai encore.

Retrouvez cette note de lecture sur mon blog ici :
https://charybde2.wordpress.com/2015/11/07/note-de-lecture-notre-chateau-emmanuel-regniez/

Dès sa parution le 21 janvier prochain aux éditions le Tripode, vous pourrez acheter ce roman chez Charybde, ici :
http://www.charybde.fr/
Commenter  J’apprécie          140
J'ai refermé ce court roman avec un petit frisson délicieux : oh je ne suis pas morte d'angoisse mais j'ai trouvé l'auteur très malin de jouer ainsi avec les nerfs du lecteur et de limite lui donner envie de reprendre le livre à zéro pour savoir ce,que le romancier a caché à ses yeux.

En fait chaque mot est important : Emmanuel Régniez joue sur la répétition obstinée par le narrateur, Octave (le frère)de détails : « le bus n°39 qui va de la Gare à la Cité des 3 Fontaines en passant par l'Hôtel de Ville », c'est le détail déclencheur, qui va déstabiliser complètement le monde qu'il s'est construit avec Véra, sa soeur, dans « notre Château ».

Hallucination d'Octave ? Univers kafkaïen ? Maison hantée ? Maison dotée d'un pouvoir ? Conte de fées dont Octave et Véra sont le Roi et la Reine ? Récit venu de l'au-delà ? Sans compter ce renversement de situation avec l'arrivée d'un troisième personnage inattendu, qui explique et complique l'histoire à la fois. Sans compter les multiples références aux romans gothiques qu'Emmanuel Régniez maîtrise parfaitement (il est l'auteur d'un ABC du gothique) et qui, il me faut l'avouer, m'échappent complètement vu mon vide abyssal en cette matière. Mais cela ne m'a empêchée de goûter l'étrange de ce premier roman. Qui, en plus, rend hommage aux livres de « notre Bibliothèque« .

Il ne me restera sans doute pas en tête longtemps mais il avait l'avantage d'être très différent de Guerre et Térébenthine que j'ai tellement aimé, il fallait quelque chose de spécial pour assurer la transition vers d'autres lectures…
Lien : https://desmotsetdesnotes.wo..
Commenter  J’apprécie          120
Voici une drôle d'histoire en huis clos qui se déroule sur deux jours du jeudi 31 mars à 14h32 au samedi 2 avril à 11h03.

Le jeudi 31 mars à 14h32, le narrateur Octave aperçoit sa soeur dans un bus de la ligne 39. Cela le bouleverse car lui et sa soeur Véra vivent, coupés de tout, retirés du monde, dans un Château dont ils ne sortent jamais, Octave sort seulement le jeudi pour acheter des livres. Octave et Véra vivent l'un pour l'autre et forment un couple fusionnel et incestueux depuis la mort de leurs parents dans un accident de voiture, 20 ans plus tôt.

A partir de là, son monde vacille, le monde qui l'entoure devient étrange, il voit des fantômes, du sang coule des rideaux... Jusqu'au samedi 2 avril à 11h03 où ils vont recevoir une visite, alors que personne ne vient jamais au Château.

Octave et Véra ont une énorme Bibliothèque dans leur Château et sont passionnés de lecture, ce qui fournit l'occasion à l'auteur de livrer de jolis passages sur les livres et la lecture.

"Une maison qui contient beaucoup de livres est une maison ouverte au monde, est une maison qui laisse entrer le monde. Chaque livre qui entre est un fragment du monde extérieur et, tel un puzzle, quand nous posons ensuite le livre dans les rayons de Notre Bibliothèque, nous recomposons le monde, un monde à notre image, à notre pensée."

"C'est difficile de ranger une bibliothèque. Quel ordre choisir? Comment faire pour s'y retrouver? Comment faire pour que les livres vivent bien ensemble? Peut-on séparer certains titres d'un même auteur? Peut-on mettre sur la même rangée de bibliothèque tel ou tel auteur ensemble? Qui doit être à la portée des yeux? Qui doit être à la portée de la main? Qui peut être caché? Qui doit être caché? C'est un art que celui de ranger une bibliothèque."

Une histoire de mondes parallèles écrite dans un style lancinant, répétitif qui engendre une belle montée en puissance de la tension.
Un roman fantastique, gothique bien loin de mes lectures habituelles et qui me confirme que ce genre de lecture n'est décidément pas pour moi qui suis sans doute trop rationnelle.
Un livre vers lequel je ne serai certainement pas allée sans les 68 premières fois mais c'est aussi un des intérêts de cette aventure de nous emmener hors de notre zone de confort.


Lien : http://leslivresdejoelle.blo..
Commenter  J’apprécie          120
Un premier roman qui joue avec les codes du roman gothique, qui les revendique mais qui s'en détourne tout à la fois.
Un couple avec deux enfants hérite d'une belle et grande maison. Seulement une clause du testament leur intime l'ordre de ne jamais y vivre. Après un accident de voiture qui coûte la vie aux deux parents, les enfants vont faire de cette demeure « [leur] château », se créant un monde où seule leur existence dans cette maison compte.
Ils ne sortent quasiment pas, transformant le château en refuge (ou en prison?) : Véra ne franchit jamais le seuil de la maison et Octave seulement une fois par semaine, le jeudi, pour acheter des livres.
Un jour, un jeudi, leur monde va s'écrouler : Octave aperçoit Véra dans un bus au centre-ville alors qu'elle ne sort jamais et qu'elle exècre les transports en commun. Un fois rentré à la maison, il confrontera sa soeur qui niera les faits. Au doute installé, se succédera la méfiance et l'effritement de leur relation.
Ce roman atypique trouble le lecteur. Entre fascination et étrangeté, entre réalisme et folie, les faux-semblants se succèdent et l'auteur se joue de nous.
Lecteurs curieux et aventureux, laissez-vous tenter par ce roman hors normes !
Lien : http://www.babelio.com/livre..
Commenter  J’apprécie          90
Ne vous fiez pas aux dires de l'éditeur, ce roman n'est pas un roman fantastique, gothique. Et je suppose que les libraires ont fait de même. Ah, les classements !

Il utilise les images de ce genre : un château isolé, une grande bibliothèque, des évènements bizarres, des secrets de famille, etc...
Mais il raconte une histoire qui apparaît comme étrange et cruelle, obsédante.
” Tout est dans Notre Château. Il est impossible d'en sortir. Nous ne pouvons pas en sortir. Il n'y a pas de dehors, de grand dehors. Il y a Notre Château et seulement Notre Château. En entrant dans Notre Château, nous avons tout quitté, parents, amis, objets ; et depuis nous reconstruisons nos souvenirs.”
Un jeudi pourtant, tout déraille et bascule………
Et peu importe de savoir si c'est une histoire de fou, névrosé, de frères et soeur amants.
Qu'il s'agisse d'une histoire de fantômes
Qu'il s'agisse d'une maison qui a sa volonté propre.
C'est une histoire qui se nourrit aussi de la « reine des neige ». Pas celle de Walt Disney, celle d'Andersen, plus ambiguë. D'une danseuse, qui claudique après un accident et qui devient cruelle.
Une histoire confuse et de désirs inavouables. de « madame rêve » et ses rituels immuables.
Une histoire qui allie photos anciennes, fanées, mélancoliques et transparentes du photographe et peintre américain Thomas Eakins à
Un texte au style dénué d'ornements, au rythme fait de répétitions en boucles entêtantes, de martellement obsédant qui s'accélère dans les pages finales. Comme une musique itérative.
Qui répète et répète comme un balancement de psychotique.
Il y a, dans Notre Château, de la musique et des images .De la littérature qui inquiète, trouble et intrigue.
A lire en écoutant la musique proposée par Emmanuel Régniez :
Les Barricades mystérieuses de Couperin
L'andante du trio en mi bémol de Schubert
Ou la musique plus actuelle du compositeur suisse Nik Bartsch, mélancolique et répétitive.

Et là, petit pincement de coeur : la musique n'accompagne pas. Elle apporte .Autrement dit : il manque au texte une petite musique qui lui apporterait la grâce.

Je vais essayer avec un autre texte du même écrivain : Emmanuel Régniez & Cédric Friggeri, Ordinaire(s), Vingt-quatre chants (à partir de l'oeuvre de Simenon).



Commenter  J’apprécie          80




Lecteurs (191) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (2 - littérature francophone )

Françoise Sagan : "Le miroir ***"

brisé
fendu
égaré
perdu

20 questions
3662 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , littérature française , littérature francophoneCréer un quiz sur ce livre

{* *}