Ce tome fait suite à La rage des Red Lanterns et comprend les épisodes 39 à 42, ainsi que la deuxième moitié du numéro zéro spécial (et gratuit lors du free comics day) "Blackest Night". Comme son titre l'indique il est consacré à l'introduction d'une nouvelle couleur dans le spectre émotionnel.
Dans le système Vega sur la planète Okaara, des Controllers (des extraterrestres en provenance de la planète Maltus et partageant la même origine que les Guardians of the Universe) troublent la tranquillité d'une créature nommée Larfleeze et dotée d'un anneau de pouvoir orange. Ce dernier estime que le pacte conclu avec les Guardians of the Universe (GotU) a été rompu et après des millions d'années d'isolation il leur fait savoir qu'il va quitter Okaara. Les GotU décident de prendre les devants et de confronter Larfleeze sur sa propre planète pour l'anéantir. Ils sont accompagnés par plusieurs
Green Lanterns dont Hal Jordan qui a toujours le deuxième anneau de pouvoir acquis précédemment. Pendant ce temps, Fatality (survivante du génocide de Xanshi dans Cosmic Odyssey de
Jim Starlin &
Mike Mignola, et dotée d'un anneau de pouvoir mauve) a rattrapé John Stewart pour lui faire une proposition inattendue.
Geoff Johns présente un nouvel aspect du spectre des émotions : la rapacité. La trame principale de l'histoire est assez simple : les GotU et les
Green Lanterns arrivent sur Okaara et prennent le dessus sur Larfleeze. Plus encore que dans les tomes précédents, tout le sel de cet épisode réside dans le développement des rapports entre les différentes forces en présence et l'humanité des personnages. Les actions des GotU deviennent des plus en plus discutables avec une compromission abjecte qui leur permet de régler 2 problèmes d'un seul coup. le caractère d'Hal Jordan est encore approfondi lorsqu'il est porteur de l'anneau bleu et plus encore quand il devient porteur de l'anneau orange. Johns réussit le tour de force de nous donner des nouvelles d''une distribution qui prend la taille d'une grande métropole : Ganthet, Sayd, Saint Walker, Fatality, Sinestro, Saarek, Scar, le secteur 666 et Carol Ferris.
Les dessins sont principalement signés de
Philip Tan dans un style qui évoque également le maître
Neal Adams, mais avec beaucoup moins de précision et de finesse que ceux d'
Ivan Reis. du coup, les scènes de combat et les voyages dans l'espace manquent un peu de saveur. Mais les illustrations restent à un niveau suffisant pour que la lecture ne s'en trouve pas gâchée.
Il ne reste plus qu'à affronter le retour des morts dans Blackest Night.