Il n'y a pas de mot assez fort pour décrire ce livre. Déjà le style confession est pour moi une grande première, qui de plus dénote particulièrement avec le langage sec, familier et parfois cru. J'ai été transporté par ce récit hors du commun. Il m'est arrivé plus d'une fois, l'espace de quelques pages, d'oublier le caractère romanesque de ces lignes. J'avais envie que cette histoire soit vrai, qu'il existe quelque part un Andrew indécis, un prostitué amoureux et un jeune paume un peu "folasse" qui cohabitent en joyeuse harmonie. Quelques passage lu à la va-vite m'ont fait redouté un récit érotico-érotique sans fond mais la lecture approfondis m'a plongé dans une véritable histoire d'amour avec autant de rebondissement que la vie peut en amener à tout un chacun.
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Ces chiottes étaient un véritable musée des horreurs. C'était un trou sordide grand comme un placard, un endroit où des larves de moustique n'auraient pas survécu, alors, vous pensez, un être fragile et délicat comme moi... J'ai verrouillé la porte, commencé à respirer par le nez et je me suis mis à faire pipi dans le lavabo. Je ne suis pas du genre crade, mais l'urinoir était rempli de merde. De la merde dans les pissotières, de la pisse dans le lavabo. Je n'ose pas imaginer ce q"il pouvait y voir dans la cuvette des toilettes. Du savon, peut-être?
- Ça fait du bien, a-t-il chuchoté.
Les quatre mots qui sont la raison d'être de tout individu, qu'on devrait imprimer sur les billets de banque et broder sur le drapeau: Ça fait du bien.