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Citations sur La nuit du premier jour (53)

« On ne construit rien de solide sur le malheur des autres. »
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Blanche comprenait qu’elle avait abandonné derrière elle deux des piliers qui permettent à une femme de tenir debout : l’amour de ses enfants et le respect de ses proches. Elle était seule et nue.
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Il lui était désormais interdit d’implorer la miséricorde de son propre Dieu, celui d’Abraham, de Moïse et du Christ Jésus, puisqu’elle était une mère indigne qui avait préféré à ses enfants innocents l’amour d’un homme dont elle ignorait s’il lui tendrait la main maintenant qu’elle était venue jusqu’à lui.
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Il s’aperçut qu’il refusait
d’accepter la fatalité. Si ce n’était pour préserver l’honneur de sa bien-aimée, il aurait fait sienne cette révolte viscérale, charnelle, qui incite à saisir l’instant et à s’y agripper de toutes ses forces, pour le meilleur comme pour le pire puisque l’avenir ne nous appartient pas, qu’il fuit entre nos doigts telle l’eau des fontaines.
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La méfiance ancestrale des marchands damascènes envers ceux qui vivaient de razzias depuis la nuit des temps avait ajouté du piment à l’aventure, remplissant leurs cœurs d’enfants du délice d’un danger maîtrisé.
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Mais tout n’est pas mauvais dans la modernisation. Les routes, les chemins de fer, le téléphone… Hier, pour la première fois de ma vie, j’ai pris le train pour revenir
de Beyrouth.
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Je n’aurais jamais soutenu une décision qui t’aurait fait du mal. Maintenant que tu es mère, tu peux comprendre combien nos choix de parents sont parfois difficiles. On cherche à bien faire sans toujours y parvenir. J’avais comme le pressentiment que tu étais promise à un avenir qui me dépassait. Il m’avait semblé que ce mariage était une occasion pour toi de découvrir un monde plus vaste, d’où tu pourrais prendre ton envol. À voir ton visage lorsque tu es revenue à la maison enterrer ton père, j’ai compris qu’il n’en était rien.
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Il n’y avait pas d’impératif ni de règles à respecter. C’était là l’immense privilège des disparus. Le temps des morts n’est plus celui des vivants. Elle ferma les yeux en tournant son visage vers le vent. Elle croyait en l’au-delà. Il était impossible de naître en terre d’Orient et de ne pas éprouver une sensibilité mystique. La quête y était trop ancienne, trop puissante, et le tumulte des âmes retentissant.

 
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Elle savait que chaque couple était unique, semblable à une composition chimique dont les corps purs seraient l’amour et le désir, l’intérêt, l’argent, les conventions religieuses et sociétales, le déni, l’indifférence, mais aussi la bienveillance et le pardon. L’équilibre de ces composants exigeait une certaine force de caractère, seule condition qui permettait d’éviter une vie faite de ressentiments.
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Une femme pouvait-elle jouir si elle n’éprouvait qu’indifférence envers l’homme qui lui faisait l’amour ? À moins que tout cela n’ait été qu’une mascarade, une sinistre comédie où rien n’était sincère, même leurs corps enlacés…
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