Ce roman a subi plusieurs rééditions. Il a reçu bien des critiques autant sur son fond que sur celle qui l'a écrit, c'est pourquoi je me suis laissée tenter pour voir ce qu'avais dans le ventre, ce livre étant d'après les rumeurs : LE livre érotique que l'on doit absolument lire. Déjà, pour moi, il est bien au-delà de l'érotisme, on a vraiment des actes pornographiques sans limites encerclés par de l'érotisme hard.
Son contenu résume la relation d'une femme avec son amant qui commence à partir à la dérive, manquant apparament de piquant dans leurs parties de plaisir. C'est alors que la narratrice (l'auteur dans ce cas) décide, pour pimenter le tout, d'avouer dans des lettres brûlantes ses fantasmes les plus cachés. Au fur et à mesure de cet échange épistolaire, cette femme dévoile des pulsions ou envies chaque fois plus hard avec pour seule limite son imagination débridée.
Je ne suis pas du genre à être choquée par un roman érotique voire plus hot, mais celui-ci est trop dur pour moi !
Clairement, je me suis accrochée jusqu'aux trois quarts du roman pour l'abandonner. Je m'attendais à des scènes de sexe avec des moments doux, grave erreur ! Ici on est confronté à du sexe pur sans une once de tendresse ou d'amour. Par exemple, le fait de choper un mineur dans un bar ou encore des dérives vers la scatologie m'ont rebutée comme jamais, ça va beaucoup trop loin.
Sans m'en rendre compte, j'étais devenue spectactrice de cette relation épistolaire parfois malsaine. La plume de l'auteur est charnelle, embringuante, elle fonce les traits de ses récits en y ajoutant des partenaires ou des situations abracadabrantes tirées par les cheveux et révulsantes. Il y a certains points qui n'avaient pas lieu d'être dans un roman dit érotique.
Françoise Rey a pour sûr l'âme d'une écrivaine du genre pornographique, notre première rencontre se conclut par un abandon de ma part malgré mon essai pour terminer «
La femme de papier ».
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