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Les Chansons du Séraphin tome 2 sur 2
EAN : 9782290038406
190 pages
J'ai lu (01/02/2012)
3.13/5   75 notes
Résumé :

« J'ai rêvé d'anges. Je les contemplais, les entendais dans l'étendue galactique de la nuit. Je sentais l'amour dont ils m'entouraient. Je sentais aussi une sorte de tristesse me dévaster, m'emportant vers ces voix célestes qui chantaient pour moi ». Ainsi débute le nouveau roman d'Anne Rice, qui nous emmène vers d'autres horizons, d'autres royaumes, et d'autres temps.

Rome, XVIe siècle. La Ville éternelle, où les croix se dressent dans l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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Ce livre est le tome deux d'une trilogie intitulée : Les Chansons du Séraphin.
Evidemment je n'ai pas lu le premier : trop facile …
Ce tome deux se décompose en deux parties.
Dans la première on découvre Toby O'Dare qui rencontre sa femme et son fils qu'il n'a pas vu depuis une dizaine d'année.
Dans la seconde, j'ai cru deviner que celui-ci est devenu un allié des Anges pour effectuer des "missions" sur le plan terrestre.
Ancien tueur et joueur de luth, nous le retrouvons au XVIe siècle à Rome pour enquêter sur un médecin empoisonneur.
Si j'ai à peu après adhéré à la première partie, je ne peux en dire de même pour la seconde qui m'a profondément ennuyé, pour rester poli. Exception faite vers la page 116, ou j'ai découvert de belles réflexions sur la spiritualité. A part ça pas grand-chose, j'ai sauté pas mal de lignes pour arriver plus vite à mes fins. Est-ce dû au fait que je n'ai pas lu le premier ? Pas sûr.
Je n'ai pas lu le premier et bah je ne lirais pas le troisième, lalalère.
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Une excellente surprise !

Bien que je n'aie pas vu qu'il s'agissait d'un tome 2, la compréhension a été facile.

Dans l'Heure des Anges, le tome précédent donc, Toby O'Dare, tueur à gages plus connu sous le Lucky le Renard est touché par la grâce divine : il st sauvé, en échange de son repentir et de ses services. Il est désormais un Enfant des Anges, et subordonné aux missions que lui donne le séraphin Malchiah.

Au début de ce second tome, L'Epreuve de l'Ange, Toby a sa première récompense suite à la réussite de sa mission précédente : retrouver la femme qu'il a aimée autrefois, et qui a eu un fils avec lui sans qu'il le sache - elle était enceinte quand il a disparu : Toby. Tiens donc ! Bref, les retrouvailles sont émouvantes, Liona et Toby s'aiment toujours et elle ne lui en veut pas. En fait, en rentrant chez lui au petit matin, l'année de ses dix-sept ans, Toby a découvert un carnage. Sa mère, devenue folle, avait massacré toute la famille, et le jour des funérailles, Toby avait préféré fuir. Puis, de rencontre en rencontre, il était devenu celui qu'il n'est plus, Lucky le Renard.

Bref, retrouvailles émouvantes mais de courte durée car l'essentiel de ce roman, ce ne sont pas les retrouvailles de la petite famille, mais la seconde mission !

Et cette fois, Toby est envoyé en Italie, à Florence au XVIème siècle, pour aider un jeune Juif, médecin, Vitale de Leone. Vitale vit dans une maison que lui prête son protecteur, le Signore Antonio, mais qui semble habitée par un dybbuck, un démon. Ce n'est pas la seule raison de la foule d'en avoir après Vitale : le fils aîné et ami de Vitale, Niccolo, est au plus mal, et il n'arrive pas à la soigner, alors la rumeur prétend qu'il est en train de le tuer. Gloups !

Sur place, Toby ne tardera pas à comprendre de quoi il retourne vraiment - et je ne vais pas spolier mais en fait c'est assez évident. L'enjeu ne se trouve pas dans la résolution des deux mystères, mais dans les choix de Toby sur comment et à quel moment révéler la vérité et puis comment résister à la tentation du démon Ankarok (je crois;-)

A son retour de mission, une autre surprise l'attend : il est suivi par un jeune homme qui vav lui sauver la vie, et se révéler être le fils d'un des hommes qu'il a liquidés : il veut savoir qui était le commanditaire et le mobile du meurtre.... Et ça on ne le saura jamais car il se trouve que Anne Rice n'a jamais (pas encore ?) écrit la suite de cette série, ce que je trouve très dommage !

Le thème est bien trouvé, le voyage dans le temps est historiquement crédible, les rebondissements sont intéressants et même les échanges entre Toby et les Anges ou le démon venu tenter de le détourner de sa mission ne sont pas trop lourds ni gnan-gnans - c'était un peu ma crainte !

Bref une très bonne surprise pour moi, qui m'a donné envie de (re)découvrir Anne Rice dont j'avais dévoré la saga des Vampires dans ma jeunesse...
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Anne Rice est mon amie. Oui, c'est vrai je la connais depuis que je suis toute jeune, ça date de mon adolescence. Arthur, Stephen, Agatha, Bram sont aussi mes amis et m'accompagnent depuis de longues années, la seule différence c'est qu'avec Anne, c'est une amitié plus profonde. Elle m'a présenté Lestat et ses amis, la famille Mayfair, m'a innitié à tellement de choses que je ne saurais les nommer ici.
Cependant cela a toujours été de la fiction, seulement du rêve.
Avec "l'épreuve de l'ange" (et le tome précédent "l'heure de l'ange"), j'ai le sentiment que Anne se dévoile pour la première fois, quelle parle réellement en son nom. Je ne sais pas si c'est moi, si je me fais des films, mais j'ai la sensation de la découvrir.
Peut -on mettre en lien la perte de son mari et son questionnement sur Dieu ? je ne sais pas. Je parle bien de question existentielle, la religion, car selon moi, l'histoire d'un tueur a gages repenti et d'un ange n'est qu'un prétexte. Cela va bien au delà, comme je le disais précédemment c'est beaucoup plus profond, il s'agit de répondre à une question que tout le monde se pose, à savoir "qu'elle est ma place dans ce monde?".
Bien évidemment, "l'épreuve de l'ange" est un roman et non une étude philosophique, cependant si vous vous attendez à lire du RIce vous serez sûrement déçus car dans ce livre on ne retrouvre que la femme, Anne.
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"L'épreuve de l'ange", paru en 2010, (et non "L'ange du mal"), annoncé comme le second tome d'une trilogie consacrée aux anges, fait suite à "L'Heure de l'ange".

Nous retrouvons Toby O'Dare là où nous l'avions laissé et le suivons dans sa seconde mission. L'intrigue introduite dans le premier livre étant en place, la mission devient l'élément central de ce tome.

Après un saut dans le Moyen-Age, nous sommes ici propulsés en plein coeur De La Renaissance italienne, dans une Rome vivante et enivrante. Si Anne Rice a bien un talent, c'est de nous faire voyager à travers le temps et l'espace.

Malheureusement, les points négatifs du livre précédent subsistent : aussi court et avec un style bien différent de ce que produisait autrefois Anne Rice.
L'intrigue n'a pas beaucoup évoluée non plus : on retrouve Malchiah venu quérir son protégé pour sauver un médecin juif de la persécution, et Tommy toujours en prise avec son passé et en quête de rédemption.

Malgré tout, il y a des bons points : le récit est plus fluide et ne souffre plus d'aucune longueur, la mission est présentée sous la forme d'une enquête plutôt bien menée, et la confrontation à une incarnation du mal rend l'intrigue plus intéressante.

En fin de compte, on prend plus de plaisir à lire ce second tome mais il reste en deçà des romans qui ont fait le succès d'Anne Rice.

Globalement, cette nouvelle saga sur les anges manque de profondeur. Cet univers semble mal exploité ou plutôt pas assez. Je suis tout de même curieux de ce que nous réserve la suite.

Dernière petite chose, j'aurais préféré une édition en un seul volume plutôt que plusieurs tomes bien trop court.
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Toby O'Dare est de retour à la réalité après sa première mission en tant qu'enfant des anges. Il a écrit le récit de son aventure et de sa rencontre avec Malchiah.
Suite à cette révélation il cherche à renouer avec son passé, celui d'avant Lucky le Renard et à racheter ses crimes, mais déjà une nouvelle mission l'attend...
Après un premier tome qui ne m'avait pas vraiment emballé, j'ai voulu laisser une seconde chance à cette saga grâce notamment à Livraddict qui le proposait en partenariat. Et puis bon, c'est Rice tout de même ! Elle le mérite bien :)

On retrouve donc un Toby pénitent et empli de remords qui n'ose pas vraiment être heureux. Il se sent redevable envers les anges et pense ne pas avoir droit au bonheur et à une vie normale.
Ce petit retour à la réalité est aussi l'occasion de se remémorer brièvement le tome précédent et de se replonger en douceur dans l'intrigue.
Première partie efficace donc, et qui fait son office.

Viens ensuite la mission en elle-même : sauver un jeune homme d'un empoisonnement et son médecin juif accusé à tort.
Le sauvetage et l'enquête sont assez rapides et bien menés. Les indices et déductions claires s'enchaînent assez vite.
On plonge facilement avec Toby dans cette Rome du XVIème siècle.
Rien de bien compliqué somme toute et l'ensemble est relativement vite expédié quand on se souvient de l'intrigue du premier tome notamment.

Cette mission est surtout prétexte à l'introduction du Mal sous la forme d'un démon qui vient tenter Toby.
De là à parler "d'épreuve" il y a tout de même un monde. La scène est brève, Toby reste troublé mais n'a pas véritablement eu à lutter ou à résister... Décevant.

La fin est de nouveau un retour à la vie de Toby, et elle est de trop une fois de plus.
Un vrai trip religieux, j'en ai sauté des lignes (enfin pas vraiment mais çà me démangeait assez sévèrement).
Bizarrement, autant dans le récit historique je passe sur les aspects religieux qui se fondent bien dans la trame, autant le Toby moderne repentant et se tournant suppliant vers Dieu je ne supporte pas plus de deux minutes. Je ne vois pas l'intérêt de s'étendre à ce point, çà me gâche tout le reste.

Comme pour le premier tome on en apprend peu sur les anges, la mission de Toby est prenante et réaliste, avec un cadre historique intéressant, mais l'aspect religieux est à mes yeux trop marqué dans les narrations concernant la vie réelle de Toby et nuit à ma lecture.
Un prosélytisme à outrance que je ne trouve pas justifié et bien trop indigeste !
J'abandonne donc là pour la saga des anges, désolée Anne :s
Lien : http://www.perdreuneplume.co..
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Tu as vécu bien des exixtences, Toby, et à maintes reprises des esprits comme moi sont venus t'aider … Tantôt tu as accepté, tantôt tu as refusé. Tu te réincarnes sans cesse avec l'intention d'apprendre certaines choses, mais tu ne peux progresser si tu ne te rend pas compte qu'il en est ainsi.
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Soudain, les bancs devant moi se mirent à vibrer, puis à bouger et s'entrechoquer, tandis que les lustres grinçaient au bout de leurs chaînes.
Un petit livre relié de cuir décolla d'un des bancs et vola dans ma direction. Je l'esquivai, il atterrit derrière moi.
- Qui es-tu ? S tu es un dybbuk, je te somme de me dire ton nom !
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Je le sais parce que, au fond de mon âme, je sais qu'il y a un Dieu. Il y a quelqu'un que j'aime et que j'appelle Dieu. Cet être a des émotions. Cet être est Amour. Et je sens la présence de Dieu dans la substance même du monde dans lequel je vis. J'ai la profonde conviction que Dieu existe. L'idée qu"Il puisse envoyer des anges à Ses enfants présente une certaine élégance que je ne peux nier.
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Il me vint alors la certitude que toute âme vivante était l’objet de cette célébration bienheureuse, de ce chœur infini et incessant, que toute âme était aimée et comprise comme je l’étais moi-même. Comment était-ce possible ? Comment, avec tous mes échecs, toutes mes peines amères, pouvais-je être aimé ? Oh, l’univers était rempli des âmes entrelacées dans ce chant triomphant et glorieux. Et toutes étaient aimées, alors même que leurs chants se fondaient dans cette infinie mélodie tissée d’or.
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Presque tous étaient juifs, du moins me sembla-t-il, car beaucoup portaient sur leurs vêtements la rouelle, ce petit cercle jaune, et d'autres des franges sous leurs longues tuniques de velours...
Quant à moi, j'étais vêtu d'une belle tunique de velours frappé, avec des manches à crevés et doublure d'argent, des chausses d'apparence coûteuse et de hautes bottes en cuir vert. Et j'avais en bandoulière, retenu par une fine lanière de cuir, un luth ! Je portais moi aussi la rouelle, et, quand je m'en rendis compte, je me sentis vulnérable comme jamais encore.
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