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Vienne 1809 , Napoléon s'apprête à mener la Bataille d' Essling .
Il donne l'ordre de construire un pont coûte que coûte pour que ses troupes puissent traverser le Danube . Comme dans chaque guerre , il y a son lot d'exactions ; pillages , destructions , politique de la terre brûlée de la part de l'ennemi , viols ... mais aussi une partie de la population qui reste en dehors de toute cette barbarie , que ne se sent pas du tout concernée , qui a l'impression de voir une pièce de théâtre . Pourtant cette bataille qui n'est pas la plus connue , a une particularité , c'est la première fois qu'il y a autant de morts en si peu de temps : plus de quarante mille morts .
Cette BD est la première d'une trilogie , elle foisonne de détails minutieux qui, la rendent passionnante .
Un remarquable travail de recherche , les scènes de batailles en elle-même sont hallucinantes .
Détail particulièrement intéressant , il y a un encart spécial de quatre pages de notes historiques sur l'époque , notamment l'âge des contemporains de l'époque en 1809 .
Lu dans le cadre de Masse Critique , merci à Babélio et aux Editions Dupuis .
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Adapté du roman de Patrick Rambaud, "la Bataille" est aussi disponible en version Bd.
Le scénario a été réalisé par Frédéric Richaud avec l'aide du romancier afin de conserver l'esprit de l'oeuvre.
Le roman narre la bataille d'Aspern-Essling, à proximité de Vienne, en Autriche. Cette bataille n'est pas la plus connu des français et de son histoire. Patrick Rambaud l'a peut être retenu par son aspect "match nul" entre les deux belligérants et le nombre effroyable de morts (45 000 hommes en tout).
Ce qu'il faut retenir aussi, c'est le dessin et l'extraordinaire richesse des décors réalisés par Ivan Gil et de la colorisation de Albertine Ralenti qui accentue la richesse et le réalisme de l'oeuvre en version dessinée.
Ce qui est agréable, c'est le cahier spécial de l'édition originale. On retiendra surtout les ouvrages de références qui ont permis l'écriture de "La Bataille"
C'est une grande fresque historique qui mérite une place dans la bibliothèque.
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Aiguisez les couteaux, la grande boucherie est pour bientôt.

Mai 1809, abords de Vienne, en Autriche. Les préparatifs (et exactions commises) à l'approche de la bataille d'Essling vont bon train, alors qu'on en est déjà à la 5è coalition contre l'empire.
Dans cette ferveur, Louis-François Lejeune, jeune colonel et officier de liaison rattaché au QG, est aux premières loges pour analyser tous les détails de cette bataille entre Français et Autrichiens, qui s'annonce d'une importance capitale...

C'est précis, bien documenté (il existe pléthore d'écrits sur cette période), et cela annonce un charcutage en bonne et due forme.
On regrettera de ne pas être plus que cela captivés par les évènements qui s'annoncent, d'être un peu trop dans le flou tactiquement aussi, alors que les combats ont commencé.

Il manque un supplément d'âme à l'ensemble, très correct, intéressant, dont on lira volontiers la suite, mais encore une fois l'émotion n'est pas trop au rendez-vous.
On a difficilement de l'empathie pour tous ces grands noms qui ornent nos monuments (Bonaparte bien sûr, Masséna, Lannes et d'autres moins en vue).
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De beaux costumes d'époque pour revivre une bataille napoléonienne sanglante qui n'a fait ni vainqueur, ni vaincu mais des milliers de morts: plus de 40.000 en 30 heures de combat. Pour la reconstitution historique avec ces détails minutieux, c'est un pari gagné. Les historiens seront d'ailleurs comblés de joie.

Pour le reste en mode bd, ce n'est guère palpitant. Il faut aimer les batailles. Les deux tomes pour l'instant édités de cette trilogie ne m'ont guère convaincu. C'était tout de même l'adaptation d'un roman qui a reçu le prix Goncourt. On remarquera des couvertures fort prometteuses.

Cependant, après lecture, il ne reste pas grand chose malgré un travail de qualité. Les dessins sont beaux mais ils manquent de fluidité entre les scènes. On n'arrive pas à s'attacher aux différents protagonistes. Même Napoléon manque de charisme. La vision qu'on nous offre de l'Empereur n'est guère flatteuse.

Les amateurs apprécieront. Les autres pourront passer leur chemin...
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Essling de tir.
Grand capitaine de l'armée française, le maréchal Masséna reçoit l'ordre de Bonaparte de faire construire un pont flottant de huit cents mètres sur le Danube afin que l'armée napoléonienne puisse franchir le fleuve et aller affronter les Autrichiens repliés sous le commandement de l'archiduc Charles-Louis. L'empereur veut remporter une victoire nette et rapide mais il faut agir vite car des renforts autrichiens peuvent compromettre l'issue de la bataille d'Essling.
Le romancier Patrick Rambaud a passé habilement la main au scénariste Michel Richaud qui s'accorde pleinement avec le dessinateur Ivan Gil. La bataille d'Essling (1809) est un massacre industriel avec 45 000 soldats perdus en deux jours de combats démentiels. le 1er tome de la trilogie pose le contexte et le décor. Les exactions, les pillages et les combats encadrent la romance De Stendhal et de Mademoiselle Krauss. Bonaparte apparaît cassant, insensible, sûr de lui. Comment un seul individu, sans carrure physique, peut-il subordonner tant d'hommes à ses volontés mortifères ? Les auteurs ne font pas dans l'hagiographie. Les chefs ne sont pas caressés dans le sens du poil et les coups de sabre tranchent dans le vif. Ni le roman ni la bédé n'encensent la guerre, toujours sans panache, engluée dans la boue des turpitudes humaines.
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"Cette bataille ouvrait l'ère des grandes hécatombes qui allaient dés lors marquer les campagnes de l'Empereur" a affirmé Louis Madelin (historien de l'Empire) à propos de la bataille d'Essling moins connue que Wagram.
La bataille, tome 1, BD de Frédéric Richaud adaptée du roman éponyme de Patrick Rambaud, relate "toutes les horreurs et beautés d'un champ de bataille" ainsi que le soulignait Balzac à propos d'Essling.
Vienne 1809. "Quartier général des troupes"."Allez ouste!"ordonne l'autoritaire Duc Massena à son officier de liaison le colonel Lejeune. On réquisitionne les maisons. "Foutez le camp!". Un pont est jeté sur le Danube pour permettre l'avancée des troupes.Violence. Mort.Viols. Ca passe ou ça casse!
"...La guerre,elle est jamais finie avec l'Empereur". "Feu!"
Illustrée par Ivan Gil (qui n'hésite pas à multiplier les gros plans sur les visages hargneux coupés au scalpel et les villages à feu et à sang pour rendre l'authenticité de la guerre), cette BD permet aux jeunes une bonne approche d'un pan d'histoire incontournable des batailles napoléoniennes.
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Premier volet de l'adaptation du roman éponyme de Patrick Rambaud. Mai 1809, Napoléon s'apprête à traverser le Danube pour se confronter aux armées autrichiennes menées par l'archiduc Charles, prêt à en découdre après l'humiliante défaite d'Austerlitz. La bataille d'Essling marque le tournant d'une guerre moderne, vaste boucherie d'où il ne sort ni vainqueurs, ni vaincus, mais seulement des civils et des militaires également décimés.
Si le roman de Patrick Rambaud mettait en valeur la stratégie de l'attaque et la dramaturgie des journées fatidiques, Frédéric Richaud et Ivan Gil s'appliquent à mettre en avant sa violence. Au détour des cases, on retrouve un certain Henri Beyle, futur Stendhal, alors simple intendant, Haydn qui s'efforce de résister par la musique et bien sûr les grandes figures de la Grande Armée. Cependant, ce qui frappe vraiment dans ce premier épisode restent la permanence de la brutalité du combat, la bestialité des soudards ou encore l'effroi des femmes violées alors la vie continue à l'arrière comme si de rien n'était.
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Bonsoir chères lectrices et chers lecteurs , ce soir, je vais vous parler de ma lecture des trois tomes en bande dessinée de la Bataille, roman historique de 1997 de Patrick RAMBAUD, prix Goncourt.
Résumé tome 1 :
" - Avec Lannes, Lasalle et Espagne, vous chargez pour enfoncer le centre autrichien et couper leur armée en deux. Alors Davout passe le grand pont avec ses réserves, il renforce vos attaques et nous écrasons ces "coglioni "!
- Qu'il en soit ainsi, Votre Majesté.
- Il en sera ainsi, Berthier. Je le vois et je le veux.
Mai 1809 : La Grande Armée de Napoléon s'apprête à traverser le Danube sur l'immense pont flottant construit en une nuit par le génie français. de l'autre côté du fleuve, l'Archiduc Charles et les armées autrichiennes les attendent, bien décidés à venger l'humiliation d'Austerlitz. L'horreur est en marche.
La bataille d'Essling, c'est la première grande hécatombe de la guerre moderne ; deux journées d'un déluge de fer et de feu qui va laisser 45 000 morts couchés dans les blés.
Armez vos mousquets, aiguisez vos lames, laissez derrière vous toute espérance. Bienvenue au coeur de la Bataille !
Frédéric Richaud et Ivan Gil signent ici une adaptation magistrale du roman de Patrick Rambaud couronné en 1997 par le Grand Prix du roman de l'Académie française, puis par le prix Goncourt."
Résumé tome 2 :
"Ce deuxième volet du récit épique et tumultueux de la Bataille s'ouvre sur la bataille d'Essling proprement dite, qui voit se jeter les uns contre les autres soldats de Napoléon et soldats autrichiens.
Les personnages historiques sont légion : Napoléon, bien sûr, mais aussi Masséna ou Stendhal, et même le colonel Lejeune, héros de ce récit, dont Rambaud a trouvé la trace dans les archives de l'époque."
Résumé tome 3 :
"Ce troisième volet de l'adaptation du roman de P. Rambaud clôt le récit de la bataille d'Essling, qui vit l'affrontement, sans vainqueur ni vaincu, des troupes napoléoniennes et de l'armée autrichienne."
Passionné de Napoléon 1er et du 1er Empire depuis bientôt 25 ans, j'ai reçu pour Noël les trois tomes de la Bataille en BD, livre de Patrick RAMBAUD que j'ai lu en 1997 juste avant qu'il ait le prix Goncourt. J'ai adoré la lecture de cette adaptation de la bataille d'Aspern-Essling, près de Vienne en Autriche, en mai 1809, où j'ai pu retrouver des personnages tels que les maréchaux Lannes, Berthier et Masséna, les futurs généraux et généraux d'Espagne, Marbot, Sainte-Croix, le colonel Lejeune et surtout Henry Beyle, le futur Stendhal.
C'est l'histoire de cette bataille qui nous est conté en trois tomes mais aussi sous fond du point de vu de soldats français, infanterie et cavalerie, également des services médicaux de l'époque avec le chirurgien Percy. Il y a une intrigue amoureuse entre le futur général Lejeune, qui est colonel à ce moment et une jeune autrichienne. le général Lejeune adorait la peinture et il peignit des tableaux des batailles napoléoniennes, né à Strasbourg en 1775, maire de Toulouse en 1841 et directeur de l'Ecole des Beaux-Arts de Toulouse de 1837 à 1848. On découvre aussi le jeune exalté Stapp qui voulait, lors d'une revue à Vienne par Napoléon de son armée, assassiner l'Empereur mais il fut arrêter par le général Rapp, aide de camp de Napoléon.
C'est une très belle adaptation du récit de la bataille par Patrick RAMBAUD que je recommande à toutes lectrices et tous lecteurs passionnés (es) de Napoléon et du 1er Empire mais aussi à celles et ceux qui veulent lire une belle bande dessinée.
Bonne soirée. de belles lecture à vous. Bises livresques napoléoniennes d'hiver. 😗📖🤓
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Remarquable adaptation du roman de Patrick Rambaud.
Remarquable adaptation en bande dessinée du roman de Patrick Rambaud (« La Bataille »), récompensé par le grand prix du roman de l'Académie française et par le prix Goncourt en 1997, récit épique et palpitant de la bataille d'Esling, que Napoléon livra en mai 1809 contre les troupes autrichiennes. du roman de Rambaud, Frédéric Richaud propose une remarquable adaptation. Rien ne manque à ce premier tome : ni le rythme narratif, ni la rigueur historique. À cela s'ajoute le talent d'Ivan Gil pour mettre en images ces scènes de combats réalistes. Précisions des costumes, respect des caractères authentiques, vastes mouvements de troupes, plans panoramiques éblouissants : les auteurs se sont donnés les moyens de faire vivre au lecteur une bataille du XIXe siècle comme si il y était.
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Adaptation en bande dessinée d'un roman de Patrick Rambaud qui raconte par le détail une grande bataille napoléonienne aux abords de Vienne.
Beaucoup de réalisme dans le dessin. Une narration nerveuse et jouant sur plusieurs tableaux.
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