Beat Richner est appelé le médecin au violoncelle car, pour financer les hôpitaux qu'il a construit au Cambodge, il donnait des concerts en Suisse avec cet instrument. Il fut un véritable bienfaiteur pour la population cambodgienne car il s'est jeté à corps perdu dans la construction d'hôpitaux pour les enfants, il s'est battu contre la corruption très présente dans le milieu hospitalier, il a bataillé ferme pour faire comprendre son point de vue aux instances politiques du pays ainsi qu'à l'Organisation Mondiale de la Santé. Il nous livre dans cette autobiographie ses idées, son combat, ses doutes et un plaidoyer pour une médecine correcte pour tous les enfants malades. J'ai trouvé son écriture incisive et critique et il n'est pas tendre avec ceux qui lui mettent les bâtons dans les roues. Avec détermination il se bat pour que les enfants et les malades soient toujours pris en charge et soignés coûte que coûte.
Le Docteur Beat Richner est décédé en 2018.
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Je pense que dans tout pays aux conditions comparables à celles du Cambodge, un hôpital pédiatrique devrait comporter une maternité et un service de néonatologie, afin d'assurer à l'enfant un bon départ dans la vie, avant et pendant l'accouchement, ainsi que pour garder en vie les mères ayant déjà accouché.