J'ai adoré ce roman ! Une très belle découverte de la collection "Aventures & Passion". Caitlyn est une jeune fille qui sait ce qu'elle veut contrairement à certaine héroïne qui peuvent très vite nous agacer. Son histoire avec Connor est très belle car au début, celui-ci se refuse de la désirer et de se montrer aimable. Mais entre amour et haine il n'y a qu'un pas. de plus, le secret que cache Connor va avoir de lourde conséquence sur leur projet et leur relation. Heureusement, tout est bien qui finit bien. Nos deux tourtereaux quittent l'Irlande et embarquent pour l'Amérique en préparant l'arrivée de leur futur bébé
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Ce roman m'a d'abord tenue en haleine. Les aventures de cette jeune héroïne, puis sa romance avec son protecteur étaient très agréables à suivre, jusqu'à ce que l'auteur prenne ce virage insensé pour la dernière partie de son récit et ne vienne tout gâcher avec une fin aussi inutile qu'invraisemblable. Quelle déception au final !
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Jai beaucoup aimé le début de ce roman où l'on retrouve une gamine des rues propulsée dans une ferme en Irlande où elle doit apprendre à se comporter en fille. Entre taquineries et disputes, les héros se rapprochent. Mais j'ai trouvé détestable et inutile le dernier tiers du roman.
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- Par Saint Patrick et la Sainte Vierge ! S'écria Liam, suffoqué, la mâchoire pendante.
Derrière lui, Mickeen se signa.
- Oublie les Saints et les anges, fit sèchement Connor. Avant de vous livrer aux exorcismes de tous acabits, sachez que cette charmante demoiselle n'est pas et n'a jamais été un fantôme. Elle a simplement négligé de nous prévenir qu'elle avait survécu au petit incident qui nous a causé tant de soucis. Mais elle s'est excusée de son étourderie, rassurez-vous.
Caitlyn cracha encore des bulles et son regard furieux se posa sur Connor. Elle ecarta d'une main rageuse une mèche de cheveux sur son visage. Liam et Mickeen la contemplaient avec une fascination horrifiée, comme s'ils voyaient un spectre.
- Connor d'Arcy, espèce de crapule ! Cria-t-elle d'un ton haineux.
- C'est bien Caitlyn, murmura Liam en clignant des yeux, enfin convaincu.
Pendant longtemps, Caitlyn avait continué à être hantée par le souvenir de cette mère qu’elle chérissait, honteuse et à la rue, en proie à des quintes de toux qui la laissaient si pâle et si maigre qu’on avait l’impression de voir à travers elle, si ce n’était son énorme ventre. Dans ce même hôpital contre lequel s’appuyait le taudis de Caitlyn, Kate O’Malley était morte misérablement, dans la terreur et la douleur, sans même un oreiller pour poser sa tête. Caitlyn était restée auprès d’elle jusqu’à la fin, pour se retrouver au petit matin avec la bénédiction maternelle pour toute ressource. Sur son lit de mort, Kate O’Malley avait insisté pour que sa fille s’habille en garçon, afin d’échapper aux griffes malveillantes des hommes.
Elle avait quinze ans et, depuis huit ans qu’elle se faisait passer pour un garçon, elle en venait elle-même à l’oublier. Ses cheveux noirs étaient rassemblés en une espèce de chignon ébouriffé au-dessus des épaules. Une constante couche de suie masquait ses traits délicats. Dans son visage crasseux et émacié par la faim, ses immenses yeux bleus frangés de longs cils passaient presque inaperçus. Très mince, Caitlyn flottait dans son pantalon que couvrait un vieux manteau rapiécé, et ressemblait autant que son compagnon à un gamin en haillons.
S’en prendre à un Anglais isolé était une chose ; attirer sur les siens la colère des orangistes en était une autre. Caitlyn comprenait cette réaction. Les Anglais étaient de véritables bouchers, et s’il arrivait malheur à leurs policiers, les représailles pourraient être terribles. Tous les Irlandais de la ville devraient en payer le prix, et sans doute de leur vie.
Son visage n’était pas poudré, mais il était encore aussi différent de Caitlyn qu’un Hottentot. Elle eut un sourire méprisant. Malgré la force physique qu’elle lui connaissait, et la gentillesse qui l’avait incité à lui offrir à manger et à lui proposer du travail et un logement, c’était un de ces maudits Anglais. Un foutu moins que rien d’orangiste.