Aurora

Ma précédente lecture de Kim Stanley Robinson : 2312 m'avait déçu et j'envisageais de ne plus rien acheter en neuf de cet écrivain. J'aurais peut-être dû me tenir à cette décision. Pourquoi ? Parce que la première partie — Attention, c'est façon de parler puisque l'auteur n'a pas découper son livre en partie, mais simplement en chapitre. — m'a beaucoup plu. Ce roman est dynamique, bourré de personnages intéressants jusqu'au moment où ils décident de repartir d'Aurora. Là, ça se gâte. J'avais déjà lu environ la moitié du roman.

Mais à partir de cet endroit, j'avais nettement moins apprécié ; au point que j'aurais sans doute restitué le livre si ça avait été un emprunt. J'ai trouvé toute la description du voyage de retour barbante. Sans doute parce que le seul à s'exprimer vraiment était l'IA du vaisseau... un long monologue de plus de cent pages...

La troisième partie est un peu plus nerveuse mais manque totalement d'intérêt . Les survivants de voyage arrivent enfin sur Terre et tentent tant bien que mal de s'y acclimater. L'héroïne découvre d'ailleurs à cette occasion son agoraphobie. Mais dans l'épilogue — qui n'est pas présenté comme tel : Elle finit par se forcer à aller sur la plage, y rencontre un beau et jeune body-surfeur dont elle tombe amoureuse et manque de se noyer. J'aurai préférer avoir des nouvelles de ceux qui sont restés dans le système de Tau Ceti.

En bref : Un livre que j'hésite à recommander. Aux fans de KSM ? mais c'est inutile puisqu'ils l'ont très certainement déjà lu.
Lien : http://livres.gloubik.info/s..

Ce roman de Kim Stanley Robinson avait tout pour me plaire : un vrai récit, avec suffisamment de "sense of wonder" (vaisseau géant, voyage de deux siècles, découverte d'un nouveau système stellaire...), un côté "hard science" accessible et bien géré, des personnages attachants, au rang desquels l'IA du vaisseau et son interlocutrice favorite, toutes les cases étaient cochées. Pourtant, il m'a manqué quelquechose pour que ce bon roman devienne un grand roman. Outre des (petits) défauts facilement identifiables, comme une fin longuette et un peu pataude, il reste une certaine impression de distance, un manque d'empathie avec les protagonistes, bref, je n'ai pas été emporté. Aurora reste toutefois un ouvrage solide et qui a toute sa place dans une bibliographie consacrée aux vaisseaux arches et à l'exploration de l'espace lointain.

Le pitch en 2 mots : on suit les aventures à bord d'une arche générationnelle qui est sur le point d'arriver à destination.

J'ai (beaucoup) aimé : la narration par l'IA à partir du chapitre 2 et jusqu'à l'avant-dernier chapitre, on est dans la vraie bonne idée conceptuelle avec une IA qui est narrateur omniscient et apprend petit à petit à insuffler de l'émotion dans sa narration. C'est brillant et de loin le meilleur personnage du livre.
J'ai aimé : la conception du vaisseau avec ses biomes représentatifs des principaux écosystèmes de la terre, tout le travail autour de la maintenance de ces environnements fragiles et l'approfondissement des aspects biologiques, climatiques et sociologiques de la colonisation planétaire.
Je n'ai pas aimé : les personnages, ce sont tous à peu près les mêmes, à part Devi ils ont une personnalité de plante verte, la froideur de la narration joue aussi mais globalement c'est quand même raté, on se contrefout rapidement de leur sort individuel.
J'ai détesté : le personnage de Freya, elle est insupportable !
J'ai (vraiment) détesté : le dernier chapitre et la morale, ça se termine dans un bain (au premier et second degré) de mièvrerie sur la beauté de la planète et le fait qu'il faut la chérir. Sans spoiler, les voyageurs se séparent à un moment en deux groupes et on suit malheureusement les non-aventures du mauvais groupe alors que de l'autre côté ça avait quand même l'air vachement plus intéressant !

Avis : 3/5, je recommande quand même pour le vaisseau qui est fabuleux, les biomes et la description des aspects de la colonisation des planètes liés aux problèmes biologiques et sociologiques plus que physiques. C'était mon premier KRS et si, comme je l'ai beaucoup lu, c'est un de ses meilleurs, je ne pense pas en relire d'autre (même si la trilogie martienne me fait de l'oeil depuis des décennies !).

Un vaisseau-Monde en route pour coloniser un système à des années-lumière de laTerre. Plusieurs générations s'y succèdent. Nous assistons à la fin du voyage et à l'arrivée dans le système de destination...
Un auteur rompu aux récits de science-fiction, qui cette fois, va mettre l'accent sur la vie quotidienne, les difficultés rencontrées par les voyageurs. Peu d'action dans ce roman, en grande partie consacré à description de l'écosystème que constitue cet énorme Vaisseau : les équilibres à trouver dans les échanges biologiques, écologiques, mais aussi la nécessité de définir et de faire respecter les règles de vie.
La dernière partie du roman amène un renversement qui apporte de la variété et aborde de nouveaux thèmes, en écho avec l'actualité...
Une histoire intéressante qui aurait peut être gagné à plus d'action et moins de d'analyse. On est malgré tout largement dépaysé.

Aujourd'hui, je viens vous parler du roman de science fiction Aurora de Kim Stanley Robinson.

Résumé :
Notre voyage depuis la Terre a commencé il y a des générations. À présent, nous nous approchons de notre destination : Aurora.

Brillamment conçu et merveilleusement écrit, un roman majeur d'une des voix les plus puissantes de la science-fiction moderne. Aurora raconte l'histoire incroyable de notre premier voyage au-delà du système solaire, pour trouver un nouveau foyer.

Le principe de ce roman m'a plu. Découvrir comment une population entière de 2000 personnes peut survivre pendant sept générations lors d'un voyage pour un monde meilleur était intéressant et m'a rappelé plusieurs autres romans comme les 100.

De ce fait, il n'y avait pas grand mystère. le schéma est assez classique.
Les descriptions faites nous permettent de nous immerger auprès des autres voyageurs. Néanmoins, j'ai trouvé l'écriture pas forcément très fluide avec beaucoup de longueurs surtout dans la deuxième partie. le côté scientifique est très exploité ce qui est intéressant notamment au niveau génétique mais on se perd parfois un peu avec les chiffres trop présents.
Je ne parlerai pas de la fin qui m'a laissée sur ma faim 😅(et que j'ai surtout trouvée très longue😴).

Je n'ai peut être pas lu ce livre au bon moment mais si vous aimez la science-fiction celui-ci pourrait vous plaire ☺️

Je valide le thème On tourne et on abaisse sous thème Astronomie du #hogwartschall de @laplumecritique.

quel dommage, autant la première du récit est riche en concepts assez originaux, autant la seconde sent à plein nez le tirage à la ligne... :-(
manque d'inspiration de l'auteur ou sommation de la part de l'éditeur d'atteindre le nombre de pages fatidique ???

quoiqu'il en soit, un peu décevant au final, voire frustrant...