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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Si j'ai choisi ce roman en l'absence de mon indispensable libraire , c'est tout simplement parce que je n'ai jamais été déçu par un livre aussi bien noté par les amies et amis babeliotes . Je dis bien " noté " et non pas "critiqué " car lire les critiques est trop "suicidaire " , un certain nombre ne respectant pas les limites permettant de ne " pas trop en apprendre " . C'est dommage à dire , mais hélas...Donc on attend d'avoir sa propre idée avant de la confronter à celle des autres .
L'action se déroule à Paris .Marsan est furieux . L'une de ses collaboratrices vient d'être retrouvée grièvement blessée d'une balle dans le dos dans un immeuble . Son arme de fonction a disparu et un homme gît près d'elle , mort : une balle dans la bouche l'a expédié " ad patres " ...Un second corps est retrouvé dans le même état ." Quand un flic côtoie un crime d'aussi près, le pire est à craindre ..." se dit Marsac qui va... On transporte Lise , la policière , à l'hopital , Marsac va s'occuper de sa fille , Liv , une jeune autiste , tout en fouillant son passé dans la plus grande discrétion . Qui est vraiment cette policiére récemment intégrée dans l'équipe de Marsac ? Quelles relations entretenait - elle avec la victime ?
Attention , ceux ou celles qui s'attendent à de grandes poursuites , à de nombreux coups de feu , coups tordus , rebondissements risquent de déchanter . Point de tout cela , non , mais beaucoup plus de finesse , d'originalité , d'analyse ... Et tous ceux et celles qui veulent tout saisir des ambiguïtés du " genre humain " , des conséquences du passé, de l'absence d'un père, du désintérêt d'une mère, vont pouvoir donner libre cours à leurs intuitions , à leurs déductions les plus folles .Les lieux sont très peu nombreux, reviennent de façon récurrente , sans aucun intérêt descriptif .L' enquête avance , lentement , comme une sorte de puzzle pour lequel il faut tout étudier , les formes , les couleurs , l'environnement , avant de placer la pièce sans " coup férir " .
L'écriture, remarquable , s'adapte au moment dépeint, phrases courtes ou non , simples ou complexes , verbales ou nominales, une " symphonie " pour décrire un monde " rude et âpre " , celui du présent et celui , moins accessible , du passé , de l'enfance , de l'absence , du manque . Pénétrer l'âme humaine , n'épargner personne pour nous permettre de mieux comprendre tout le monde , c'est un travail "d'orfèvre ", un travail de " pro " , pas étonnant quand on sait que l'autrice .....
C'est , comme " noté " , plus un roman noir qu'un polar , et , sans aucunement opposer les genres qui s'associent ici avec bonheur , il convient de saluer la qualité du résultat et remercier l'auteure pour cet excellent moment de lecture.
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Mon premier roman d'Elsa Roch.

Je suis conquis.

Le commissaire Marsac, sombre et portant le poids d'une douleur sans fin, mais dont l'amour est à fleur de peau pour une enfant, Liv, la fille d'un membre de son équipe, Lise qui, grièvement blessée ne peut s'occuper d'elle.
Marsac va mener la lutte contre l'Ogre tout en s'occupant de l'enfant. Son équipe est composée de flics très attachants.

Une histoire avec le sourire lumineux de Liv face à la noirceur absolue de l'Ogre.

Des personnages poignants, abîmés par la vie.

L'auteure les traite avec beaucoup d'humanité, avec une sensibilité exacerbée.

Avec ce livre, nous sommes bien au-delà d'un polar...Liv, l'enfant autiste et l'autisme sont au centre du récit.

Il n'y a pas de temps mort, il y a du nerf, un rythme haletant...Des chapitres très courts qui accélèrent l'action.

Un bouquin qui se lit frénétiquement.

Elsa Roch m'a "scotché".

A lire absolument.
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Troisième opus d'Elsa Roch
J'avais compté, depuis l'année dernière, les quelque 365 jours qui me sépareraient de ce Baiser de l'Ogre.

Et puis le jour J arrive, intensité, palpitations et émotion.
Deux jours passent. Et l'on en vient à détester ce temps qui vole les mots bien trop vite. Parce que la lecture est effrénée.
Parce que la beauté et la délicatesse du propos glissent sous nos yeux et qu'on a le coeur trésaillant.

Je quitte Marsac, le héros, encore une fois, le toquant un peu vide, parce qu'il me manque déjà. Il est usé, et pourtant il n'a que quarante-trois ans. Certains commencent une seconde vie à cet âge-là. Mais la vie de flic passe bien plus vite qu'une vie normale. Comme une vie de chien. Alors il tente d'évacuer toutes les laideurs du monde, la nuit, au bord de la Seine, amie fidèle des désespérés.
Avec Elsa, derrière l'uniforme et la plaque de flic, il y a toujours l'humain. Et les personnages nous plaquent contre nos propres démons, nos propres ogres.
Elsa distille la mélopée de la vie, de ces écorchés qui pourraient être nous.
L'écriture de cette autrice tient de la noblesse. De cette noblesse respectueuse du verbe et de la poésie. Elle esquisse les doutes. Elle peint et dépeint cette liesse d'être en vie. Jusqu'au vers qui pigmente la nuit faucheuse en aube insatiable d'espoir. Puisque lorsque les mots manquent, c'est à nous de les créer, de les sentir, de les dessiner. de les écouter.
Elsa a réinventé le genre policier.
Il y a bien le meurtre, l'ADN, l'enquête, mais il y a surtout l'Homme. Cet être si robuste et si fragile, qui cherche toujours, qui trébuche souvent, qui tait les lumières trop insolentes, mais qui aime, à en crever les cris des absents.

AlskComblée Elsagrâce
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Marsac est chef de groupe au 36 quai des Orfèvres « Une adresse mythique pour une vie usante, et un métier de chien, qui le dévore avec application. » Une nuit, sa nouvelle recrue Lise Brugguer l'appelle pour lui demander de venir à son secours. C'est touchée d'une balle dans le dos qu'il l'a retrouve au pied d'un escalier, dans un immeuble inconnu, à côté du cadavre d'un homme mort, abattu d'une balle en pleine tête. En attendant les secours, dans un dernier souffle, elle le supplie de s'occuper de sa fille Liv, 3 ans dont elle n'avait jamais parlé à personne. Pour la première fois, Marsac se voit contraint de mentir à son équipe et de mener une enquête qui commence par de lourds secrets.

J'avais découvert la plume d'Elsa Roch en février 2019 en lisant son roman « Oublier nos promesses. » J'avais alors été subjuguée par cette fascinante capacité à mettre tant de lumière dans un récit noir. Dans ce nouvel opus, Elsa Roch fait montre d'une poésie exacerbée dans ce récit tendre et suffocant qui touche au domaine de l'intime, de l'enfance et de l'adolescence d'une gamine qui s'est tue. Les ogres, surtout présents dans les contes pour enfants, existent dans la vraie vie, et lorsqu'ils prennent forme humaine, au sein d'un foyer, c'est tout un équilibre en construction qui vacille. « L'amour, cette belle excuse, cette chimère qui mène au pire » fait parfois entrer le loup dans la bergerie.

On reproche parfois aux auteurs du noir d'être trop explicites dans la description des violences subies par leurs héros. Des scènes trop détaillées, trop réalistes, trop visuelles donnent souvent au lecteur des hauts le coeur. Vous ne trouverez pas ces scènes-là ici. Néanmoins, la violence psychologique peut être bien plus cruelle et Elsa Roch psy de formation va nous en faire une formidable démonstration. Si « Sous les murmures d'amour se cachent parfois de belles saloperies », la vie cache aussi de beaux salopards ordinaires : votre voisin de pallier, votre patron, votre collègue de vie associative, votre frère…. C'est précisément de ces personnes ordinaires que l'auteur nous parle, celles qui se cachent sous des masques d'honorabilité.

Avant de vous parler des deux personnages emblématiques de ce roman, je voudrais m'exprimer sur le rôle de la mère très présent dans ce texte, celle que l'on a eue et celle que l'on s'efforce d'être. « Certaines mères n'ont de maternel que le titre. Rangez-la dans cette case. » dit Brugguer à propos de sa mère. Elsa Roch oppose la mère défaillante (ici celle de Lise) et la mère en devenir. À l'heure où, de retour dans ma région natale, celle où vit ma propre mère, je continue de m'interroger sans cesse sur l'importance de ce rôle clé, phare, essentiel dans notre construction. Elle est pour moi le commencement de toutes ces défaillances humaines lorsqu'elle ne joue pas son rôle de protectrice ou de confidente et qu'elle fait montre de silence devant des actes odieux. Je suis touchée en plein coeur dans la façon inspirée que l'auteur a de les opposer et d'en faire une leçon de vie.

Ce roman révèle les secrets d'une famille défaillante, boiteuse et chancelante, à la fois dans la vie de Lise Brugguer, mais d'une certaine façon aussi, dans celle de Marsac. C'est la façon dont elles boitent qui est différente. « Il y a quelque chose de pourri au royaume des secrets de famille, et les plus lourds, dans cette insistance à les cacher à n'importe quel prix, s'emparent des rênes de nos destins, maîtres impitoyables et silencieux. »

Marsac et Lise Brugguer étaient donc faits pour se rencontrer, se comprendre et s'épauler. Amaury Marsac vit avec le fantôme de sa soeur disparue. Son souvenir le hante, la culpabilité le dévore, l'absence de deuil officiel demeure une plaie béante. C'est à travers le personnage de Marsac qu'Elsa Roch ausculte les failles de l'être humain et fait naître une profonde sensibilité chez cet homme abonné aux -ides ( homicides, infanticides, etc..) Lorsque Marsac rencontre Liv, son coeur s'ouvre. « Cette fille lui déchire ce qui lui reste de coeur. C'est bien la dernière chose à laquelle il s'attendait. » Liv, petite fille aux yeux aurifères pas comme les autres, « (…) son visage d'ange serein se balance d'avant en arrière, sans un mot (…) Ses mains voltigent parfois dans l'air. On dirait deux papillons qui s'envolent. » sera baptisée Miss Butterfly. Marsac, « lui qui, certains matins comme celui-ci, aimerait bénéficier d'une existence alternative, où parfois il existerait, et parfois pas. » devient le protecteur, le père de coeur de cet amour de 3 ans qu'il faut protéger.

Préparez-vous ! Cette rencontre, ces liens, cette relation est l'une des plus bouleversante qu'il m'ait été donné de lire. Au-delà du fil conducteur de l'intrigue policière, c'est ce tête-à-tête, magnifique, poignant qui sublime le roman et la façon dont Elsa Roch la raconte fait le reste. Cette plume poétique, vibrante, empreinte d'émotions virevolte à travers les pages, et nous permet, à nous lecteur, d'en être le témoin privilégié. « Contre toute attente et en dépit de ses effroyables silences, Liv les attire dans un monde meilleur, celui de la différence, mais aussi de la candeur, des coeurs qui palpitent plus fort à son contact, de l'envie qu'elle fait naître de se surpasser. Oui, cette enfant est aussi un bonheur. » Cette petite fille, certainement atteinte de troubles autistiques est une magicienne qui rassemble et ouvre le coeur des hommes qui l'approche. Raimbault, bras droit de Marsac en est le second touché. « Pour lui, les heures avec Liv ont laissé leurs traces. Submergé par un désastreux sentiment d'impuissance, il ne sait plus s'il faut essayer d'entrer dans son monde, à elle, ou tenter de l'amener, elle, dans le leur. Ses certitudes se sont évanouies dans le regard d'une petite fille de trois ans. Elle le bouleverse, lui, le flic rodé aux vertiges du mal et de la mort… »

le quotidien d'une vie de flic, la difficulté d'un métier impossible à quitter le soir venu « Une autre nuit s'achève au milieu des hurlements des sirènes de police et des véhicules d'urgence, son ciel de plomb zébré par des éclairs bleutés qui n'en finissent pas de mettre en lumière la dévastation du monde. », s'oppose aux mantras de Miss Butterfly « MamanAmour, PapaLàHaut, JulietteChérie, AmauryDouceur, MarcRainbow ». La beauté du texte, la pureté de cette relation bouleversante fera naître quelques papillons dans votre ventre, et des émotions cristallines à toucher les étoiles.

Elsa Roch prouve une fois encore, par une maîtrise de style irréprochable, que l'on peut raconter des choses noires avec beauté et grâce littéraire sans s'enfermer dans pléthore de descriptions crues. Elle marque vos pensées au fer rouge et l'on se souvient finalement que de la pureté de cette rencontre entre un homme blessé et une petite fée qui fait danser les papillons.

Lien : https://aude-bouquine.com/20..
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Chronique d'un roman où littérature noire et blanche nous offrent un ballet tout en sensibilité
Paris, en pleine nuit. Amaury Marsac, chef de groupe à la Criminelle, découvre dans le hall d'un immeuble sa plus jeune équipière, Lise Brugguer, gisant entre la vie et la mort. Près d'elle, un cadavre d'homme à la tête explosée, mais pas d'arme.
Avant de sombrer dans l'inconscience, Brugguer lui révèle qu'elle a une fille de trois ans, qui est peut-être en danger, et que lui, Marsac, doit veiller sur elle.
Marsac est stupéfait d'apprendre l'existence de cette enfant. Et quand il la rencontre, petite fille muette aussi mystérieuse qu'attachante, la protéger devient son obsession. Mais pourquoi Brugguer était-elle dans ce hall ? Quelles étaient ses relations avec la victime, vermine criblée de dettes ? Et qui pourrait en vouloir à cette petite fille ?
Je suis une amoureuse de la plume d'Elsa Roch depuis son premier roman. Elle est littéraire, poétique, douce mais tellement sombre que je l'ai surnommée la Dark Swan de la littérature noire.
Pour ce troisième roman, Elsa nous livre une intrigue brillante et c'est un sans faute. Tous les ingrédients du bon polar sont là. Une équipe de flics soudés, des méchants, une enquête qui ne souffre d'aucune approximation, d'aucun temps mort, et qui ne dévoile « sa » vérité qu'en fin de roman. Amoureux des histoires bien ficelées, vous allez être servis!
D'un autre côté, si vous aimez être touchés, là encore ce roman est fait pour vous. Mettre en mots avec tant de justesse et de poésie les émotions, les blessures, les fractures, est un défi que cet auteur relève chaque fois à la perfection.
Vous le savez maintenant, pour moi, un bon roman et ce qui va déclencher le coup de coeur, ce n'est pas uniquement une très bonne histoire et des personnages bien campés. C'est aussi et surtout le style et les thèmes abordés, et je dois vous dire que le baiser de l'Ogre m'a chambouleversée ! Je l'ai refermé avec des frissons et une larme perlant au coin des yeux, orpheline en quittant Amaury, Miss Butterfly, Lise et Raimbault
Il y a beaucoup de sensibilité et de tendresse dans les mots d'Elsa.
Ce roman, c'est un roman qui parle de l'Amour. Celui qui nous torture, que l'on idéalise, que l'on appelle de nos voeux mais que l'on maltraite quand il frappe à notre porte.
Le baiser de l'Ogre, c'est un roman qui parle du passé à qui l'on doit savoir lâcher la main pour prendre pleinement conscience du présent. Un passé par lequel nous sommes parfois rattrapés mais auquel il ne faut pas céder.
C'est aussi un roman sur le pouvoir de l'innocence, quand celle d'un enfant fait naître sur nos visages les sourires les plus francs et les plus sincères.
Il y également beaucoup d'humanité dans cette histoire portée par Liv, jeune autiste, qui a fait fondre mon coeur de maman.
Enfin, le baiser de l'Ogre c'est l'histoire d'une rencontre entre Amaury Marsac et Miss Butterfly. Une de ces rencontres qui change nos vies…
Vous direz sans doute que les coups de coeur sont nombreux en ce début d'année. Mais chaque roman est différent, de part son genre, le sujet traité, le style… Et ils peuvent tous déclencher un coup de coeur. le baiser de l'Ogre est au-delà de ça pour moi. Ce roman est une pépite, un bijou que je garde au chaud dans son écrin : mon petit coeur de lectrice passionnée.
Lien : https://quandophelit.com/202..
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C'est encore avec prouesse et délicatesse que je me suis plongé dans le nouveau roman d'Elsa Roch " le baiser de l'ogre ".

J'ai retrouvé aussi vite que je l'avais quitté le Chef de groupe à la Criminelle, Aumary Marsac, qui se retrouve confronté à découvrir dans le hall d'un immeuble sa jeune équipière Lise Brugger gisant entre la vie et la mort.
Près d'elle, un cadavre d'homme à la tête explosée, mais pas d'arme.

Avant de sombrer dans l'inconscience, Lise va lui confier sa fille muette, mystérieuse, une petite fille hyper attachante, il va veiller sur elle, comme la prunelle de ses yeux, elle va devenir son obsession coûte que coûte. Lui qui ne connaît rien de son équipière va devoir se retrouver confronté à sa fille muette au visage doux, il est un peu désemparé au début, mais au bout du compte, cette merveilleuse petite fille, il va s'attacher à elle, il va peu à peu changer, devenir moins froid, moins distant, mais il va se sentir en phase avec lui-même, peu à peu changer doucement vers le sourire, apprendre sur lui-même.

En parallèle, il va mener l'enquête pour trouver qui aurait pu en vouloir à son équipière, pourquoi elle était dans le hall, pourquoi en avoir après elle, qu'elle était sa relation avec la victime, vermine criblée de dette.Il va devoir faire table rase pour entrevoir la vérité et démêler cette affaire pas comme les autres et surtout comprendre le secret du passé de son équipière.

Pour ainsi vaincre l'Ogre.

Avec brio à nouveau, l'auteur nous plonge dans une histoire fascinante, on sent dans ce roman qu'elle évoque une rencontre qui a changé sa vie et c'est le choix qu'elle a choisi de nous faire part en l'incluant au personnage Amaury Marsac.

J'ai beaucoup aimé aussi en savoir plus sur Lise, sa coéquipière.

Qu'elle nous aborde aussi le thème de l'autisme si parfaitement écrit, j'ai trouvé cela beau, j'ai pu ainsi comprendre cette jolie petite fille attachante, Miss Butterfly.

Je viens de le terminer, je suis à nouveau ultra-conquise par l'écriture de l'auteur, cette façon qu'elle a d'écrire tout en harmonie, tout en finesse, tout en poésie, c'est beau, ça devient dur de quitter cette écriture quand le roman se termine.

Malgré que l'histoire n'est pas facile et qu'à chaque fois, je ne voie rien venir au dénouement final, il est difficile de quitter, les personnages.
Vivement le prochain.

Bluffant, magnifique ce roman. Il n'y a plus qu'attendre son prochain.
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Si le deux premiers romans d'Elsa Roch m'avaient déjà séduite, celui-ci a achevé de me conquérir ! On y retrouve Amaury Marsac, flic usé et profondément humain en proie à un dilemme éthique : mener son enquête sur le meurtre d'un odieux personnage pédophile et parasite et garder le secret d'un membre de son groupe un peu trop impliqué dans cet assassinat. Secret dont il ignore d'ailleurs tout et qui va l'amener à rencontrer une petite fille, belle comme le jour et énigmatique comme la nuit, qu'on soupçonne atteinte d'un spectre autistique.
Et j'arrête là mon résumé pour vous laisser le bonheur de plonger dans ce roman hors norme.

Différent des autres volets, Marsac y est plus solitaire, intime, face à lui-même. On le savait sensible, il fend ici l'armure et se dévoile entièrement. (Cette fin !!!!)
Car outre une intrigue très bien tenue et menée avec rythme et efficacité, c'est le traitement des personnages qui fait ici toute la force. Marsac, on l'a dit, mais aussi Brugguer, impénétrable, sauvage, fille abusée et mère louve, Rimbauld, le faux misanthrope, fidèle, aimant, de l'altruisme brute qui croit se protèger en se détruisant lentement, et puis Liv ! Wouah !
Dans cette enfant, il y a toute la maîtrise mais aussi tout l'amour de l'auteure, (dont la spécialité est la psychologie de l'enfant et l'autisme). Sans jamais jargonner ni prendre son roman pour prétexte, elle montre les difficultés de saisir, comprendre et aimer un enfant mutique, absent au monde, qui ne donne, malgré lui, que des miettes d'amour à ceux qui l'entourent. Elle dévoile l'impuissance, la solitude, la frustration mais aussi le bonheur des parents d'enfants atypiques. La vie et le bonheur peuvent aussi être silencieux et profond et perennes...

Bref, une merveille d'humanisme, un roman noir solaire et poétique qui nous bouleverse foncièrement par les thèmes qu'il aborde et l'écriture qui les sert !
Je recommande +++
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Quand on aime on ne compte pas paraît-il ! Donc, j'ai enchaîné avec le troisième opus d'Elsa Roch !

C'est avec une grande joie que je me suis plongée dans cette nouvelle lecture et que j'ai retrouvé Amaury Marsac ! Ce flic est très attachant, ne me demandez pas pourquoi, je suis sous son charme ! 😍 Il me fait fondre. Son côté sale caractère et, à la fois son côté coeur de guimauve me plaisent !

Ce troisième opus est mon préféré ! Il me paraît plus personnel, plus rythmé. Il s'en dégage beaucoup d'émotions et bien entendu, il est parfaitement écrit. Chaque mot est à sa place, pas de fausse note !

Cette histoire met davantage en avant l'équipe que l'on découvre autour de ce qui arrive à Lise Brugger et sa fille. L'enquête est progressive, c'est un polar bien construit. Elsa Roch nous prouve qu'il est possible d'écrire un chouette roman sans scène trash ou pleine de sang ! C'est tout ce que j'aime !

Lire ces deux romans en suivant a été un plaisir et je me sens maintenant un peu orpheline…

Vivement le quatrième !

Lisez Elsa ! Vous devriez passer un aussi bon moment de lecture que moi !

Dans les auteurs de polar féminin, Elsa Roch rejoint mes auteurs préférés !
Je craquerai dès la sortie de son prochain bouquin sans attendre ! Céline Denjean, Sandrine Roy, Elena Piacentini font partie de cette team. Désormais, il y aura également Elsa Roch ! 😊

Bonne lecture,

L.
Lien : https://leslecturesdelouisew..
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Coup de coeur, magnifique policier les personnages sont attachants, Avoir eu la possibilité de rentrer ds le monde de Miss Butterfly une chance. L'autisme perçu du point de vu de l'enfant, des personnages principaux qui l'entoure, premier livre que je lis de d'Elsa Roch mais certainement pas le dernier !!!
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🦋❤️🦋❤️🦋
Je ne connaissais pas la plume d'Elsa Rocha, mais à lire vos excellents retours, je me suis lancée. Eh bien, belle découverte pour moi, car j'ai été bouleversée par sa plume poétique qui sait trouver les bons mots pour toucher les coeurs ! Ce thriller est captivant non seulement par cette sombre histoire de meurtres mais tout autant par ses personnages principaux auxquels on s'attache; j'ai craqué pour l'adorable Liv, petite fille aux mains qui papillonnent sa différence et qui réussit à déverrouiller bien des ❤️... Une lecture poignante qui est loin de nous laisser indifférent.
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