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3,67

sur 2204 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Je ne comprends pas vraiment l'engouement pour ce roman. Déjà, je n'avais pas aimé le premier roman de cette auteure, là c'est clair. Ce n'est pas pour moi. Je ne dois pas être la cible pour ses romans.
J'ai trouvé banale et ennuyeuse cette histoire d'amour amitié entre Connell et Marianne. Ils sont indécis, compliqués, ils intellectualisent tout. Je ne me suis attachée à aucun des personnages et le style est plat et j'ai trouvé les dialogues indigents. Je l'ai terminé ouf et je passe vite à autre chose. Je ne lirai plus rien de Sally Rooney.
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Contrairement à beaucoup de lecteurs, je n'ai pas aimé ce livre.
Je l'ai terminé car le début m'avais bien plu, mais au fur et à mesure, je me suis ennuyée.
J'ai trouvé l'histoire de ces deux jeunes artificielles et sans grand intérêt.
Le thème est récurrent dans la littérature, la différence de classes entre deux amoureux (quoique sont-ils amoureux finalement...).
C'est trop fouillé, intellectualisé, les mois qui passent n'arrangent rien, on passe du présent à'quelques mois ou semaines, ce qui ne m'a pas spécialement plu.
Cela donne au récit un aspect décousu, factice et lourd.
Je n'ai pas trouvé une once de simplicité et d'authenticité à ce livre.
Tant pis.
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Il y a des livres que l'on inscrit sur notre PAL, emporté par l'enthousiasme général, et qui s'avèrent terriblement décevants. C'est le cas avec Normal People, roman d'apprentissage amoureux incarné par deux lycéens, Marianne et Connell, dont les états d'âme et les atermoiements finissent par fatiguer. Un interminable chassé-croisé de faux départs, d'hésitations, un effeuillage de marguerite surexploité, soutenu par une écriture plutôt fade, se perdant dans des détails superflus et répétitifs. Combien de fois les deux personnages se sont-ils pris la tête dans les mains de découragement et combien de fois ont-ils pris ou déposé une tasse sur la paillasse? J'ai arrêté de compter après quelques pages.
Roman phénomène est-il mentionné sur la quatrième de couverture…, bof. Peut-être la série télévisée réussit là où le roman échoue à créer une atmosphère et à susciter la sympathie envers ces jeunes adultes déboussolés?
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Un roman dépressif, dont les personnages manquent cruellement de relief, d'aspérités. Difficile de s'y attacher. En tout cas, de mon point de vue. A tel point que j'ai déjà oublié leurs prénoms. Je suis tombée par hasard sur les premiers épisodes de la série en zappant et j'y ai vu plus qu'une bluette adolescente. Lorsque j'ai réalisé que la série était issue d'un roman écrit par une jeune femme irlandaise, je me suis lancée, pleine d'allant.
L'écriture, d'une grande simplicité, décrit en grande partie les pensées des personnages qui intellectualise tout et en particulier leur non relation au point que cela en devient fatigant. Leur manque de spontanéité me paraît tout simplement effarant, ou triste à la rigueur. L'ambiance est pesante, étouffante à certains moments. En vérité, il ne se passe pas grand-chose dans ce roman qui est considéré par certains médias comme le roman d'une génération, point de vue qui je l'espère est exagéré.
Pas sûre de relire un roman de Sally Rooney un jour!
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Normal people ou banal people ? Telle est la question que je me suis posée tout le long du roman.
J'ai trouvé ça aussi passionnant que d'écouter une voisine en mal de conversation, me raconter les mésaventures médicales de sa cousine par alliance.
J'ai vainement attendu qu'il se passe quelque chose, un déclic pour les personnages et donc pour moi pauvre lectrice. Mais non. Je suis restée dans un désert stylistique aride. A deux doigts de laisser tomber avant la fin. Je crains même que l'auteure ne fasse une suite. Non vraiment, très peu pour moi.
Mais rendez-nous des vraies histoires d'amour diantre !!! Des Longtemps de Eric Orsenna, Love Story de Eric Segal, La Nuit des temps de Barjavel. Pendant toute la lecture, je n'ai cessé de penser à cet excellent film de 1989 : Quand Harry rencontre Sally. Un bijou de finesse et d'humour. C'est ce qu'il m'a manqué là. J'ai trouvé les jeunes héros peu drôles, et particulièrement autocentrés.
Même pas envie d'être amie avec eux.

Alors, faut-il le lire ? Moi je dirais non. Mais j'ai peut-être passé l'âge. Je ne m'explique pas l'engouement pour ce roman. En littérature irlandaise, je vous recommande plutôt l'extraordinaire Room de Emma Donoghue.
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Une situation de base intéressante, même si elle est très classique : deux ados que tout oppose (caractères et situations familiales) s'attirent et deviennent amants. Marianne est introvertie, solitaire, dénigrée par ses camarades de classe, tandis que Connell, solaire et beau gosse, est très apprécié de l'ensemble du lycée. Il ne faut surtout dire à personne qu'ils couchent ensemble et d'ailleurs, ils le banalisent tous les deux, même s'ils sont de plus en plus souvent inséparables.
Marianne décide Connell de la suivre dans les mêmes études supérieures au même endroit et les situations s'inversent. Marianne est comme un poisson dans l'eau dans une ambiance estudiantine aisée et frivole, tandis que Connell se sent mal à l'aise.

Et là, le roman se traîne, le trait s'alourdit sur Marianne, qui se cherche, couche à droite et à gauche, masochiste et à la limite du malsain. Connell, toujours présent comme ami, est passif ou résigné ( ou les deux ) face à la situation de Marianne qui se dégrade de plus en plus. Y compris au niveau familial où le lecteur comprend qu'elle est l'enfant rejetée et haïe par sa mère et son frère.

A partir de la moitié du roman, le récit s'enlise dans la même situation, sans progression dramatique. Jusqu'aux dernières pages, j'ai espéré une évolution mais rien. Ennui…


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On m'a vendu ce roman comme une magnifique romance, et je cherche encore le "magnifique" et même la "romance".

Tout d'abord, sur la forme, la narration est déroutante car rien ne vient identifier les dialogues du reste du récit, si ce n'est un retour à la ligne. Pour ma part, j'ai réussi à m'y faire mais il est vrai que cela est plutôt pénible dans les premières pages, car on ne sait pas qui est qui, qui parle à qui... Heureusement, l'écriture est fluide, le style simple mais très efficace. J'ai pu le terminer en moins d'une semaine, sans être passionnée par la lecture.

Sur le fond, aïe. Dire que je suis déçue au regard de l'engouement autour de cette histoire est un euphémisme... Toute l'intrigue repose sur deux personnages, Connell, élevé par une mère célibataire, femme de ménage pour la famille de Marianne, jeune fille élevée dans un milieu bourgeois mais mal aimée dans son lycée. Leur dynamique s'inverse à l'université, où Marianne évolue avec beaucoup d'aisance, alors que Connell, bien qu'excellent élève, peine à trouver ses marques. Un classique des "opposés qui s'attirent", qui aurait pu déboucher sur une critique sociale intéressante. Sauf que non, le sujet est vite évacué par l'auteure, qui n'en parle qu'en filigrane de temps en temps. A la place, le récit s'attarde sur les égarements des personnages, qui intellectualisent à tout va leur (non-)relation, sans être jamais capable de se dire clairement qu'ils s'aiment et qu'ils veulent être ensemble... sans réelle raison d'ailleurs, si ce n'est le bon vouloir de l'auteure.

Je n'ai pas compris ce qui liait particulièrement Connell et Marianne, si ce n'est le sexe et le scénario. La narration nous répète à quasiment toutes les pages qu'ils sont liés par une "connexion" hors normes, qu'ils se comprennent mieux que personne. Pourtant, du début jusqu'à la fin (et même après la fin visiblement...), leur relation est marquée par une incapacité totale à communiquer et à véritablement se montrer vulnérable l'un avec l'autre.

Leur "connexion" paraît artificielle, fausse. Systématiquement, ils esquivent les discussions à coeur ouvert sur leurs sentiments l'un envers l'autre, ce qu'ils désirent, que ce soit sentimentalement ou sexuellement parlant. Outre cela, la passivité des deux protagonistes finit par profondément énerver. Je pense notamment à Connell, passif du début à la fin, qui voit Marianne s'auto-détruire et ne réagit pas plus que cela, à part disserter longuement dans sa tête pour dire que Marianne est unique blablabla. En attendant, le récit nous parle des violences physiques et sexuelles qu'elle subit avec beaucoup de détachement.

J'ai ressenti, tout au long de ma lecture une certaine glamourisation des non-dits, des "relations qui vont et font mal", des violences (amicales, familiales, amoureuses, sexuelles... tout y passe) qui me gêne énormément. Ce n'est, personnellement, pas une vision de l'amour et des relations amoureuses qui me parle. Je ne recommande pas ce livre, qui met en avant une relation plate, sans saveur, et basée quasiment exclusivement sur les souffrances des deux protagonistes. Rien d'une romance magnifique, donc.
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Une déception à la hauteur de mes attentes. Persuadée d'adorer je me suis ennuyée à mourir avec cette histoire. L'écriture de Sally Rooney est complètement vide: aucun style, aucune poésie, incapable de faire des descriptions pour nous plonger dans l'ambiance. Elle enchaîne les phrases courtes et creuses du style "elle porte une veste légère, elle a froid" c'est du factuel sans aucun sentiment. Je n'ai ressenti aucune empathie envers ses personnages pseudo torturés qui se compliquent la vie inutilement, pour le plaisir de se complaire dans le drame et se sentir exister. La famille de Marian est complètement caricaturale dans sa description. La mère de Connell est une brave femme frôlant la lourdeur. Les deux héros se tournent autour tout le long du roman car ils sont trop mous pour agir. Si c'est ça le roman qui capture la génération Millenials, c'est plutôt pathétique.
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Le premier livre de Sally Rooney, « Conversation entre amis » me faisait très envie lorsque j'ai commencé à le lire l'année passée. Ce fut une cruelle déception.
Je n'ai pas, mais alors pas du tout accroché. Jusqu'à la fin, je lui ai laissé le bénéfice du doute, me forçant à le terminer. Hé bien… je n'aurais pas dû.

Je partais donc méfiante face à ce second roman encensé par la critique (comme le précédent, d'ailleurs). Verdict : « Normal people » me fait le même effet. Je dois faire une allergie.

L'histoire ?

Connell est le fils de Lorraine. Lorraine est la femme de ménage de la mère de Marianne, qui est dans la même école que Connell. Marianne et Connell font semblant de ne pas se connaître à l'école et personne ne sait que la mère de l'un travaille pour la mère de l'autre. Bientôt, Les deux ados vont ressentir une attirance réciproque.

Ça débute bien, pourtant. La situation de départ est intéressante, l'idée est bonne. Mais cette manière qu'a Rooney de décortiquer absolument tout ce qui se passe dans la tête de ses personnages, dans un registre descriptif d'une pauvreté navrante est plus que je ne peux en supporter une deuxième fois.

Parce que les questionnements d'une vacuité abyssale du type : « il a envie de l'embrasser, mais en a-t-il vraiment envie ? Il l'embrasse, mais en avait-il vraiment envie ? », ça passe une fois, deux fois, puis - comment dire – c'est chiant. Voilà, c'est dit.

Surtout que, comme le dit l'autrice elle-même : "Le reste de la journée est à l'avenant, avec des variations mineures : parfois elle ouvre les rideaux, parfois non ; parfois elle prend son petit-déjeuner ou parfois seulement du café".

Je l'avoue, je n'ai pas réussi à terminer ce bouquin. L'engouement du public pour cette autrice me laisse perplexe…

Sally Rooney ou l'art dispensable de la tergiversation.

Plus jamais ça.

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J'ai longtemps attendu une forme d'acmé dans ce roman, un évènement fondateur qui renverserait le cadre établi. Mais rien n'arrivera. Les deux personnages principaux, de leur adolescence à la sortie de leurs études resteront les mêmes, et je ne parle pas de leurs relations sociales et du renversement de leur popularité.
Il s'agit d'un couple adolescent, sans tenir compte de leur âge, dont la relation en dent de scie ne semble pas les rendre heureux, n'évolue pas et tangue autour d'un rapport de domination.
Nous avons des personnages apathiques, inintéressants qui se laissent porter par leur états d'âme, complètement emportés par eux, sans y opposer aucune résistance et qui n'évoluent pas.
C'est un roman sans rythme, qui se lit très rapidement car tout est réduit à sa plus simple expression. Ce dépouillement stylistique est peut-être aussi un choix délibéré de l'auteur pour décrire la vacuité de leur relation. Dans ce cas-là c'est très réussi.
Les descriptions sont très crues, avec une relation clinique, des relations sexuelles glauques qui pour moi transpirent la tristesse.
Ces existences semblent être vides de sens et liées par le regard d'autrui. Même l'héroïne que l'auteur semble vouloir décrire comme indépendante et détachée finalement se construit par ce regard et agit totalement en réaction de ce dernier.
Bref deux personnages qui se laissent porter au gré de leur entourage, de leur regard et qui méritent de disparaitre bien vite.
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