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EAN : 9780483372603
446 pages
Forgotten Books (25/12/2018)
3.5/5   1 notes
Résumé :
JORDAENS
Sa Vie Et Ses Oeuvres
par Max Rooses
Conservareur du Musée Plantin-Moretus à Anvers
Avec 149 Gravures dans le texte et 33 photogravures et autotypies hors texte

Paris
Ernest Flammarion, Éditeur
20, rue Racine
1906

456 pp.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Maintes fois on a qualifié Jordaens d’élève de Rubens. Veut-on dire par là qu’il ait pris des leçons du grand maître ou fréquenté son atelier, on commet une erreur manifeste. Mais si l’on prétend par là que Jordaens a beaucoup appris de son prédécesseur, on est tout à fait dans le vrai. Comme nous l’avons déjà dit, immédiatement avant l’avènement de Rubens il se manifestait dans l’École anversoise une prédilection pour les tons éclatants et pour les formes opulentes, tendance dont les œuvres d’Abraham Janssens (1575 — 1632) nous fournissent déjà la preuve. Jordaens partagea d’abord cette prédilection, mais il la manifesta d’après sa propre nature. D’emblée il s’était affirmé coloriste, mais un coloriste dur et rude, c’est-à-dire conforme à tout son caractère, à sa façon de penser et d’agir. Vers 1635, quand il eut atteint la quarantaine, il s’efforça, à l’exemple de Rubens, de faire réagir les couleurs l’une sur l’autre, d’introduire dans ses tableaux des tons mieux fondus et des jeux de lumière et d’ombre. Il apprit à rendre ses teintes plus transparentes, à les diviser, à saisir et à combiner les reflets rares. Il modifie plus d’une fois sa manière; il s’est enrôlé dans l’école de Rubens et il y demeure fidèle, mais sans devenir jamais un imitateur du grand maître.
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Jordaens représente plus qu’aucun autre de nos artistes, le peintre de la vérité; il a étudié les êtres qui l’entouraient, il s’est assimilé leurs moeurs et leurs usages, il a su lire dans leurs âmes, il a observé et interprété leurs faits et leurs gestes. Il chérit la beauté matérielle, les blanches carnations avec leurs chatoiements de velours et de satin, les membres potelés débordant de santé, les bons vivants réjouis et exubérants pour qui la fonction principale, la raison d’être de l’existence consiste dans de franches ripailles; il sympathise autant avec les visages à la fois dignes et cordiaux des aïeux en train de chanter et de boire qu’il abomine et conspue les hypocrites et les hommes à double visage.
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Trois grands maîtres dominent l’Ecole anversoise du XVIIe siècle: Rubens, van Dyck, Jordaens; issus tous trois de la même souche et apparentés tous trois l’un à l’autre comme artistes par des qualités communes: richesse du coloris, éclat de la lumière, élégance du mouvement, mais très différents l’un de l’autre par leur tempérament et entraînés par leur nature dans des voies diamétralement opposées: Rubens, le peintre héroïque dont toutes les audaces furent légitimées par le triomphe; van Dyck, le peintre poète dont les pinceaux anoblirent, affinèrent tout ce qu’ils touchaient; Jordaens, le peintre du peuple et de la bourgeoisie, le héraut fougueux et débridé des jouissances matérielles.
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Jordaens ne visita point l’Italie et ne subit point l’influence directe de l’étranger. Né à Anvers il y passa toute sa vie, d’abord au foyer paternel, ensuite dans le milieu familial des van Noort, et enfin dans son propre ménage, au sein de la bourgeoisie aux moeurs et aux sentiments de laquelle il demeura toujours fidèle. Il estima que le monde auquel il appartenait valait bien la peine d’être étudié et fournirait ample matière au peintre désireux de le transporter sur la toile.
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