L'Appartement Témoin

Après avoir lu Elle s'appelait Sarah, lorsque j'ai vu ce livre dans ma Boîte a livre j'ai foncé.
Je ne peux pas faire de réelle critique de ce livre car je n'ai pas su tenir plus de 30 pages.
Le personnage principal ne m'a pas intéressé. Ce quinquagénaire qui tourne en rond dans sa propre vie ne me parlait pas.
J'ai abandonné ma lecture au bout de 3 jours voyant que je n'avais pas envie de lire si c'était ce livre.

Premier roman que je lis de Tatiana de Rosnay et ce serait son premier roman aussi (pas le premier publié, mais le premier écrit). C'est l'histoire d'un homme d'âge mûr, divorcé, qui s'installe dans un nouvel appartement, l'appartement témoin d'un nouvel immeuble, car il ressent "quelque chose". Ce "quelque chose" va le poursuivre jusqu'à l'obséder. Il a la vision d'une femme qui joue du piano et d'une petite fille avec de beaux yeux verts (ou bleus, j'ai oublié !). Il enquête pour savoir qui a habité cet appartement. Il découvre une cantatrice morte depuis longtemps et part à la recherche de l'enfant.

C'est un roman à tiroirs, on part d'un point A et on arrive à un point Z, donc bien loin avec plein de péripéties plus ou moins réalistes. J'ai trouvé très désagréable le héros, quinquagénaire qui idéalise les femmes jeunes et belles. Au moins, sa quête le fera évoluer.

J'ai passé un moment agréable de lecture, il y a de bonnes idées, mais il ne restera pas gravé dans mon esprit.

Ce premier ouvrage de Tatiana de Rosnay se lit rapidement. Dès le départ, nous sommes plongés dans l'histoire du quinquagénaire qui se retrouve face à des fantômes. Mais le côté fantastique est très vite délaissé malheureusement, au profit d'une aventure qui va dépasser les frontières. Les hallucinations cèdent la place à un voyage qui bouleverse le quotidien de notre locataire. J'aurais apprécié que le « cauchemar » dure un peu plus longtemps, qu'on se demande s'il est bien victime de visions ou si tout cela est bien réel. J'avoue que je suis un peu restée sur ma faim aussi, je m'attendais là encore à autre chose, car l'histoire se termine de manière assez surprenante. Mais sachez qu'elle a tout de même son charme et qu'elle vous fera oublier l'espace d'un instant vos soucis et vos chagrins.
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3/5
Bonne intrigue au début, le dernier tiers est long, la fin un peu décevante.

J'ai lu ce livre il y a quelques années mais j'en garde un très bon souvenir. Je me souviens avoir été angoissée au fur et à mesure de la lecture.

Avec le recul, et au regard du parcours de Tatiana de Rosnay, il y a une certaine excitation à se pencher sur le tout premier livre de l'auteure franco-britannique, L'Appartement témoin (éd. Livre de Poche).
Nous sommes en 1992 et le public découvre le roman d'une certaine Tatiana de Rosnay : un nom qui n'est pas inconnu et qui renvoie à son oncle Arnaud de Rosnay, figure légendaire de la planche à voile disparu en mer à l'âge de 38 ans, à l'épouse de ce dernier, Jenna de Rosnay, championne de planche à voile mais également mannequin, et surtout à Joël de Rosnay, scientifique et chroniqueur radio. Voilà donc la petite dernière, Tatiana de Rosnay, émergeant dans le milieu des lettres. Son premier roman contient en germe l'essentiel des thèmes que développera l'auteure par la suite : la mémoire des lieux, les disparus, la famille et ses secrets.
L'Appartement témoin suit, dans des chapitres alternant le "il" et le "je", un homme approchant de la soixantaine. Divorcé et père de Camille, une jeune fille sur le point de s'émanciper, il porte un regard amer sur ses échecs passés et sur un avenir peu reluisant. Il choisit de déménager dans le lieu le plus impersonnel qui soit : un appartement témoin. "Il semblait fait sur mesure pour ceux qui vivent seuls, par choix, par nécessité ou destinée, et qui ne comptent qu'une brosse à dents au-dessus du lavabo."
C'est pourtant dans cet endroit, a priori sans passé, que le nouveau locataire voir surgir à plusieurs reprises deux fantômes : une jeune femme jouant du piano et une fillette à ses pieds. Abasourdi puis curieux, l'homme entreprend des recherches et découvre qu'à l'emplacement de son immeuble, une bâtisse plus ancienne abritait une pianiste, une certaine Adrienne Duval, disparue depuis. Par contre, sa fille pourrait bien être toujours vivante. Il découvre son prénom, Pamina – comme la personnage de la Flûte enchantée de Mozart. Une première piste conduit le locataire de l'appartement témoin jusqu'à New York, puis à Venise. L'homme décide de poursuivre son enquête, certain qu'elle changera sa vie.
Est-il possible que des morts puissent vous donner des clés pour vivre ? Tatiana de Rosnay répond par l'affirmatif dans un récit qui n'est pas tant celui d'une chasse aux fantômes que d'une découverte de secrets enfouis et d'une reconstruction de soi.
Cette reconstruction passe dans le roman par des rencontres inattendues, dont la sculpturale Iris Gapine, l'influente rédactrice en chef new-yorkaise Sharon Elizabeth Gardiner, l'ancienne mannequin Jessica Parker, Adrian Hunter, le fils de Pamina, la gouvernante Véronique Barbey, mais aussi Camille, la propre fille du locataire de l'appartement témoin qu'il semble redécouvrir.
Nous parlions de l'importance des lieux. Outre cet appartement, l'enquête menée par notre homme le conduit dans des lieux que Tatiana de Rosnay prend plaisir à nous faire découvrir en nous prenant par la main : Paris, New York et surtout Venise. Car c'est dans cette cité italienne que s'achève cette quête improbable. Une quête complètement folle, faite de découvertes - dont celle de Mozart, qui n'est pas la plus anodine.

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C'est avec une totale confiance que je me suis plongée dans L'appartement témoin. En effet, ayant déjà lu d'autres livres de Tatiana de Rosnay, je connais et apprécie sa plume. Cela fut le cas également cette fois-ci.
J'ai trouvé le concept de départ sympathique et original (le prologue de l'auteur dans cette nouvelle édition n'y est pas pour rien, elle m'a fait réfléchir).
Le problème de cette lecture est que l'intérêt va decrescendo. le fait que le personnage principal quitte tout du jour au lendemain afin de mener son enquête ne m'a pas paru réaliste mais c'est surtout la fin qui m'a déçu. J'ai trouvé que l'intrigue retombe comme un soufflet. Bref, je suis restée sur ma faim.
Cela ne m'empêchera pas de lire d'autres romans de Tatiana de Rosnay car d'habitude j'apprécie ses livres. J'avais même été jusqu'au coup de coeur avec Elle s'appelait Sarah.
Bilan en demi-teinte donc.

Récemment divorcé, un cinquantenaire décide d'acheter un appartement, en dehors de sa fille Camille qui vient lui rendre visite de temps en temps, le quotidien de cet homme est morne. Jusqu'au jour, où d'étranges visions apparaissent dans sa vie, celui d'une femme qui joue du piano, du Mozart plus précisément avec à ses côtés, une petite fille. Qui est cette femme, pourquoi sa présence habite-t-elle autant les murs de l'appartement de cet homme ? le cinquantenaire finit vite par comprendre qu'il s'agit sûrement des personnes qui habitaient autrefois l'ancien immeuble détruit au profit d'une construction neuve ou habite maintenant le narrateur. Il n'en faut pas plus pour qu'il décide de remonter sur les traces de cette jeune femme dans une quête qui va le mener des Etats-Unis jusqu'à Venise.

Comme pour l'un des précédents romans de Tatiana de Rosnay, je suis un peu déçue par cette fin ouverte… L'histoire monte crescendo jusqu'à l'aboutissement final qui est pour le moins déroutant. Doit-on voir à travers la recherche de cette ancienne occupante des lieux, une occupation qui permet un temps au personnage principal de se divertir, s'occuper l'esprit dans une période sombre de sa vie jusqu'à finalement se recentrer sur lui-même ?

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Hélas un peu déçu par ce livre alors que j'apprécie beaucoup l'oeuvre de Tatiana de Rosnay. Un démarrage sur les chapeaux de roue et une intrigue originale font que j'étais impatient d'en connaître le dénouement... la curiosité et l'impatience du début ont maintenant fait place à un grand sentiment de déception. Je suis carrément resté sur ma faim. le récit s'est peu à peu essoufflé dans sa deuxième moitié pour faire place à quelques longueurs et divagations inutiles à mon sens. Malheureusement, je ne suis pas du tout séduit par la fin que je peine à comprendre, mais peut-être est-cela ? il n'y a justement rien à comprendre...
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