Grâce aux nouvelles instructions du Dieu Suprême, de retour ici-bas, ils réussissent à engendrer des êtres supérieurs, mais de temps à autre ils échouent encore dans leur « oeuvre charnelle ».
Parmi les produits de leur alliance, il en est un qui, par son éclat et sa splendeur, l'emporte à un haut degré sur toutes les créations qui l'ont précédé. Cet enfant incomparable est appelé Ama-térasouoho-kami, c'est-à-dire « la Grande Déesse qui brille au Ciel ». Ses parents la trouvent trop belle pour demeurer sur la Terre, et l'envoient au firmament pour gouverner le monde. Elle devient ainsi la Grande Déesse Solaire.
Je crois apercevoir, au milieu des données plus ou moins précises, plus ou moins contradictoires que renforment les livres sacrés du Japon, des traces palpables de plusieurs doctrines religieuses différentes qui ont dû se confondre dans l'esprit populaire, comme plus tard le Bouddhisme lui-même est venu en quelque sorte s'amalgamer avec le Sintauïsme de l'ancien Yamato.