Audrey Rossignol Meneau/5
1 notes
Résumé :
Dans la France des années 50 la campagne reprend son souffle après la tourmente de la guerre.
À la Liberaile, comme chaque matin la ferme s'éveille au chant du coq. on se presse on soigne les bêtes on les trait, on prépare les garçons à partir à l'école sur leur bicyclette. Mais en cette fin de mois de juin le quotidien du petit Michel prend qu'une autre saveur.
Il est à la veille des grandes vacances temps béni des enfants où tous les rêves sont permi... >Voir plus
À la Liberaile, comme chaque matin la ferme s'éveille au chant du coq. on se presse on soigne les bêtes on les trait, on prépare les garçons à partir à l'école sur leur bicyclette. Mais en cette fin de mois de juin le quotidien du petit Michel prend qu'une autre saveur.
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Très beau roman, fin portrait de la paysannerie des années 50 à travers les yeux d'un enfant en quête de liberté et d'aventure. Ode à l'enfance et à la nature, il a été remarqué par RCF et comparé à La gloire de mon père dans une émission radio intitulée "Mes années Doisneau ou Pagnol en bord de Loire".
Je le conseille à tous les nostalgiques des années 50. A sa lecture on se retrouve littéralement plongé dans les années 50 sur les bancs de la communale...
Je le conseille à tous les nostalgiques des années 50. A sa lecture on se retrouve littéralement plongé dans les années 50 sur les bancs de la communale...
Citations et extraits (1)
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Les voisines conviées par ma grand mère pour postillonner sur mon berceau tiraient des mines déconfites en découvrant le petit être inachevé et couvert de poils étendu dans l'antique berceau d'osier qui en avait pourtant vu d'autres, vu qu'il servait ordinairement au linge sale. J'étais si moche et si frêle que pas une ne me donnait une chance de survie. Mais toutes firent bonne figure.
J'aimais bien l'école, mais les vacances d'été, cette longue période de rémission et de liberté, étaient attendues avec impatience. Je les idéalisais même, elles me laissaient en mémoire le goût des longues journées, chaudes et éblouissantes des chants de l'été, dont on se nourrit pour se donner le courage d'attendre les suivantes.
J'aimais bien l'école, mais les vacances d'été, cette longue période de rémission et de liberté, étaient attendues avec impatience. Je les idéalisais même, elles me laissaient en mémoire le goût des longues journées, chaudes et éblouissantes des chants de l'été, dont on se nourrit pour se donner le courage d'attendre les suivantes.
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