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EAN : 9782924965795
264 pages
KO Editions (01/10/2022)
3.92/5   82 notes
Résumé :
Famille royale dresse le portrait d'une famille atypique et aimante. Une famille qui navigue entre le dysfonctionnel et la magie ; l'usine et les campings nudistes ; les maladies incurables et la fête ; les non-dits et la boisson ; la classe moyenne et le succès fou d'un fils-vedette.
Dans ce récit autobiographique cru et lucide, mais empreint d'une profonde tendresse pour les siens, Stéphane Rousseau raconte l'histoire d'un petit-garçon qui, malgré les dram... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Ce n'est pas de la grande littérature mais j'ai lu cette biographie d'une traite.

Qu'une personne fasse ce qu'il a fait est en soi déroutant mais de le raconter sans fausse pudeur est un exploit dans ce monde du « paraître ».

C'est un livre facile à lire parce que l'auteur nous raconte une série d'anecdotes d'une à quatre pages qui ne cherche pas à prouver quoique ce soit mais vous ne pouvez pas vous empêcher de faire vos propres liens.

Vous allez vivre des moments dramatiques et détester ce que vous lisez mais vous ne pourrez pas vous empêcher de vous attacher aux personnages.

Tout au long de l'histoire vous ressentez des chose sans être capable de mettre la main dessus. C'est une fois le livre ferme que j'ai commencé à faire mes liens mais je n'en parlerai pas ici. Je vais vous laisser faire votre propre cheminement.

Lisez ce livre et faites votre propre cheminement , vous ne le regretterez pas.
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Dans le cadre de l'opération Masse critique Québec de Babelio, j'ai été choisi pour recevoir le livre Famille royale de Stéphane Rousseau.
Qui ne connait pas Stéphane Rousseau, autant au Québec quand France, son visage nous est tous familier. Humoriste, imitateur, vedette dans un film de Denys Arcand (Les invasions barbares) ainsi qu'un rôle dans Astérix aux Jeux olympiques, il est aussi peintre et dessinateur et à ce jour, il tient un rôle dans une quotidienne à Radio-Canada.
À 56 ans, il ajoute une corde à son arc en publiant son autobiographie. L'auteur se met littéralement à nu, et ce n'est pas peu dire car l'auteur à passé une bonne partie de son enfance dans un camp de nudistes.
J'ai passé un agréable moment de lecture, je ne me suis jamais ennuyé à lire ses moments qui ont marqué sa vie. Parfois touchant, parfois cru, il se livre avec un sans gène quelquefois déroutant. Certains passages, dont quelques anecdotes avec son père, personnage haut en couleur, sont tantôt perturbants, tantôt hilarants. le petit gars provocateur n'est jamais bien loin, il prend un certain plaisir à nous bousculer et à faire réagir lorsqu'il nous raconte les fragments de sa vie parfois rocambolesque et parsemé de drame. Ayant perdu son père, sa mère ainsi que sa soeur Louise, tous atteints du cancer, la vie quotidienne n'était pas toujours pavée de roses.
L'humour est toujours au rendez-vous, et quel plaisir de se replonger dans le Québec des années 70-80, en revisitant quelques emblèmes bien d'ici, le Steinberg, les orgues du magasin de musique Valiquette, les jeans Paracuso et le fameux steak house Ponderosa avec ses petits boeufs en plastique et j'en passe. Les anecdotes sur ses premiers emplois à l'adolescence sont savoureuse et que dire de certains personnages rencontrés au cours du récit, j'en suis parfois resté bouche bée !
Drôle, émouvant et jamais ennuyant !
Merci Babelio pour la confiance et merci Stéphane Rousseau pour cette savoureuse lecture.

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Que cela a été divertissant de lire ces récits autobiographiques de Stéphane Rousseau, dans lesquels celui-ci se livre sans détour ni tabou. J'ai particulièrement aimé que le livre se consacre principalement à son enfance et ses débuts d'humoriste reconnu publiquement, plutôt que s'il nous avait raconté en détail son cheminement professionnel. Disons que son histoire est loin d'être banale et on reste subjugué par toutes les anecdotes qu'il nous raconte! Combien de fois me suis-je demandée: Est-ce vraiment tout vrai???

C'est fascinant de voir que son talent d'humoriste s'est développé si jeune, et ce, malgré tous les drames qui se déroulaient autour de lui. C'est également admirable de constater qu'il a bâti son succès entièrement grâce à lui-même, en utilisant toutes les opportunités qui se sont présentées et en tirant des leçons de celles-ci.

J'imagine que ce n'est pas anodin que le livre soit publié bien après le décès de ses proches, car il n'est pas toujours complaisant envers ceux-ci.

Le choix de recourir à de courts récits, rend la lecture intéressante et maintient notre intérêt. J'ai lu le livre tellement vite! le tout est bien écrit et j'ai trouvé que son épilogue était particulièrement touchant.
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Les biographies d'humoristes restent parfois en surface, manquant d'âme. Famille royale de Stéphane Rousseau ne tombe pas dans cet écueil. Puisqu'un comique a souvent le sens d'observation, ce voyage dans les souvenirs de l'artiste se veut autant introspectif, réflexif et hilarant. Ça n'est pas étonnant de savoir que Mike Ward en a pleuré dans son bain, alors qu'il lisait certains passages.

La maladie, celle qui touche plusieurs membres de sa famille ou bien les mauvais comportements : tout passe par un travail au peigne fin pour rendre compte de ce qu'il s'est produit, sans jugement ni concession. Un très beau livre, et pas besoin d'être coutumier de la culture québécoise pour le lire, ça permet en plus d'apprendre quelques mots à la volée. Un livre à dévorer si vous en avez l'occasion !
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Je viens de fermer le livre…j'ai tout simplement adoré.

Je ne suis pas un fan inconditionnel de Stéphane Rousseau.
lorsque j ai eu le courriel me signalant que j avais gagné ce livre, je n ai pas sauté au plafond… mais bon, c est l occasion de découvrir autre
chose.

Mais dès les premières pages, on embarque dans cette histoire, son histoire, tellement bien écrite. Je n ai jamais lu un livre aussi vite.

c est drôle, touchant émouvant, poignant!

si je me retrouve sur une île déserte, je veux ce livre avec moi.

Merci Babelio .
Et surtout merci M. Rousseau pour ce beau cadeau.

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critiques presse (1)
LeJournaldeQuebec
17 octobre 2022
L’ouvrage est un véritable page-turner. Les anecdotes aussi absurdes que dramatiques s’enchaînent page après page, nous laissant pantois et parfois perturbé à la lecture de certains passages. Bien qu’il confie avoir «adouci» certains bouts de son histoire, Stéphane Rousseau prend le pari d’aller très loin.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Démontrer ses émotions face à un Parisien, c’est un peu comme s’ouvrir les veines devant un requin blanc.
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Monsieur Blais était gérant au supermarché Steinberg. Il était indéniablement plus riche que nous et aussi beaucoup plus quétaine. Preuve de ses privilèges : il utilisait l'extra grande boîte de Kleenex, la décorative avec d'immenses papiers mouchoirs de luxe.
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L’imagination, c’est comme une petite flamme à l’intérieur de soi. Tant que le pilote reste allumé, y’a pas de quoi s’inquiéter.
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Tu prends soudainement conscience que chaque jour est une victoire.
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