Si Jolicoeur était réellement coupable du crime imputé, certes, il méritait cette punition exemplaire. On ne lui reconnaisait aucune excuse, même en admettant le caractère presque intolérable de son chef. S’il ne pouvait le servir patiemment jusqu’à l’expiration de son engagement, pourquoi n’avait-il pas pris la clef des champs et cherché ailleurs une vie plus facile? Voilà les pensées qui occupaient plusieurs assistants, tandis que les autres -—- le petit nombre — plus charitables, accordaient au pauvre garçon le bénéfice du doute, trouvaient la sentence rigoureuse et jugeaient que le fouet et l’exil auraient suffi.