C'était une fleur fragile à la robe d'un rouge éclatant.
C'était sa seule consolation contre l'éphémère.
Le blé lui allait à ravir, elle s'en accommodait avec fantaisie. Parfois, cependant, elle s'égarait sur quelques liserés de bord de route. Elle était spéciale et ordinaire à la fois. De celles que l'on regarde de loin comme au champ de bataille.
(Stéphane et Carole Ruel)
Je crois à l’insaisissable allié, aux rencontres de hasard,
aux ultimes secrets qui déroutent les apparences
et échappent au discernement.
Quand l’invisible relève de la magie,
le visible se perd dans les contours mystérieux de l’âme.
Le rêve ennuie l’esprit, et la pensée envie le rêve.
Ecrire à portée de mots, murmurer à portée de lèvres.
Caresser les silences, retenir les paroles.
Chuchoter des étreintes, révéler l’inconnu,
se trouver sans se perdre dans l’absolu réconfort d’une présence.
Merci pour la douce lumière et la magie à vos doigts.
Pour votre regard sur le monde et vos papillons de soie.
J’écris l’histoire de vos aquarelles et vous vis en secret.
Un rêve comme un murmure, qui délivre nos pensées.
Il y a dans un reflet tout l’or de ton monde
et le secret du mien.