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3,48

sur 1499 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Hors cadre 😏

Quand j'ai commencé ce livre je me suis dit "Ouais l'auteur est académicien, ça va être une lecture pompeuse et soutenue"
Clairement je. me suis gouré sur toute la ligne.😅😅

Aurél le consul, c'est le gars hors case. Vêtements d'un autre âge, mentalité rêveuse, lourd passé, la risée de tout le consulat.

Bah oui forcément quand on t'envoie à Conakry végéter, que t'aimes pas la chaleur, le soleil, le sable enfin la panoplie complète ça donne pas envie. 🌴🏝️🥥

Et puis miracle (enfin je ne suis pas sûr) un meurtre arrive pour égayer sa petite vie. Un mort pendu au mât de son bateau comme un vulgaire thon après la pêche ça a de quoi interroger. 🎣🎣

Surtout que l'ami Aurél bah il est pas policier, mais il a toujours rêvé de le devenir. 👮
Et c'est ainsi que son enquête insolite commence.

J'ai vraiment apprécié ce personnage singulier. Hypersensible, accro au vin blanc et jouant du piano dans des bordels avant d'être consul. Sacré CV. 🤣

J'ai également eu de la peine pour ce petit bonhomme , s'habillant chaudement malgre la chaleur étouffante, risée de ses collègues qui n'aiment sans doute pas la différence et surtout la vie de solitaire qu'il mène. 😞

C'était une excellente surprise pour ma part et j'ai hâte de découvrir la suite ❤️
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Le suspendu de Conakry / Jean-Christophe Rufin
Aurel Timescu, consul de France dans la capitale guinéenne Conakry se trouve confronté à un crime dont la victime est un ressortissant français, Jacques Mayères retrouvé assassiné sur son voilier au mouillage forain.
Aurel est un personnage atypique et attachant. Cet anti-héros d'âge indéfinissable, de petite taille et aux membres fins, ancien pianiste de bar au charme désuet, professeur de piano à ses heures, occupe un poste subalterne temporaire à Conakry dont entre parenthèses il redoute la chaleur. L'ennui le guette et ce crime vient à point nommé pour lui d'échapper à la torpeur dans laquelle il s'enfonçait depuis des semaines. Il va se passionner pour tenter en une enquête parallèle d'expliquer ce crime mystérieux avec comme point curieux le fait que le corps de Mayères ait été retrouvé suspendu tout en haut du mat à la drisse de grand voile, comme une démonstration.
Une fois encore on apprécie la plume véloce et claire de J.C.Rufin dans ce policier distrayant dont le pseudo héros fait songer à l'inénarrable inspecteur Colombo. L'auteur dans cet opus apporte de la nouveauté dans sa bibliographie. Après les romans historiques, d'anticipation et de faits contemporains, il nous offre ici une aventure policière. Et lui qui a connu et sillonné les ambassades et les consulats, sait de quoi il parle quand il évoque les arcanes diplomatiques où il ne faut pas faire de vagues. Aussi Aurel va-t-il évoluer à pas feutrés et dans la plus grande discrétion pour tenter d'élucider ce crime sauvage à l'encontre d'un aventurier des mers.
On retrouve aussi dans ce roman l'ambiance africaine et son insécurité, les trafics en tout genre et notamment de drogue, mais aussi le charme des soirées indolentes sous les tropiques devant un verre de Tokay bien glacé.
Un roman bien divertissant.
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Le premier volume d'une excellente série de cosy crime qui met en scène le solitaire et atypique consul Aurel Timescu que ses congénères considèrent comme le looser de service. Travaillant sur cette image qui le rend invisible aux yeux d'autrui, Aurel qui aime plus que tout qu'on lui fiche la paix use de son intelligence pour résoudre une énigme policière qui passe à sa portée. le style est enlevé, souple et témoigne des qualités littéraires d'un auteur qui n'a plus rien à prouver. le personnage de son héros au tempérament d'artiste est intéressant à tout niveau. Une lecture facile, agréable et très distrayante.

Résumé :
Comment Aurel Timescu peut-il être Consul de France ? Avec sa dégaine des années trente et son accent roumain, il n'a pourtant rien à faire au Quai d'Orsay. D'ailleurs, lui qui déteste la chaleur, on l'a envoyé végéter en Guinée où il prend son mal en patience.
Tout à coup survient la seule chose qui puisse encore le passionner : un crime inexpliqué. Un plaisancier est retrouvé mort, suspendu au mât de son voilier. Son assassinat resterait impuni si Aurel n'avait pas trouvé là l'occasion de livrer enfin son grand combat contre l'injustice.
Lien : https://www.babelio.com/list..
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Je ne divulguer pas cette histoire d'Aurel le consul mais ce fut pour moi une réelle découverte. Je suis adepte de Rufin pour ses romans mais je n'avais jamais lu Aurel...malgré les fortes recommandations de mes amis. C'est chose faite et comme j'ai mis le doigt dans le pot de confiture je vais très très bientôt recommencer. D'autant que celui ci m'a accompagné pendant mes 4h de train aller....
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Rencontre pour la deuxième fois depuis le début de l'année avec un drôle de petit bonhomme, toujours mal fagoté, tendre, émotif, rêveur, un brin naïf et mélomane.
Aurel Timescu, puisque c'est de lui dont il s'agit, Consul de France, a été muté à Conakry où il végète dans un poste subalterne pour ne pas parler de placard.

Ses passions la musique et les enquêtes qui lui permettent d'exister vraiment. C'est à l'occasion de la découverte d'un cadavre pendu au mât d'un bateau de plaisance, alors que son supérieur est en vacances, qu'il va disposer de quelques jours pour faire la lumière sur ce que les autorités locales ont vite qualifié de crime crapuleux.

Comme à chaque fois, Aurel va suivre le chemin de ses rêveries musicales pour découvrir ce que personnes ne voit. Comme à chaque fois, une femme participera a l'enquête mettant à rude épreuve la timidité d'Aurel.

Jean Christophe Rufin nous entraîne dans une enquête pleine de rebondissements le tout dans un style fluide et agréable. On sourit, on cherche, on s'insurge…. bref on se laisse prendre par l'histoire.
Un agréable moment de lecture garanti. Dernier point, j'ai préféré cet opus à La princesse au petit moi car plus riche, et plus rotor.
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Jean-Christophe Rufin, que j'ai découvert avec le grand Coeur, s'est lancé dans le roman policier et a créé pour l'occasion le personnage d'Aurel le consul. Un personnage atypique, un original bien sympathique, sous-estimé par beaucoup et notamment par sa hiérarchie. J'ai beaucoup aimé son personnage, drôle malgré lui, à la limite du ridicule parfois. Il m'a fait penser à Hercule Poirot sur certaines choses, sur quelques-unes de ses manies (surtout vestimentaires). D'ailleurs, le charme de ce roman policier repose beaucoup sur ce personnage. Grand amateur d'opéra, au style vestimentaire que l'on pourrait qualifier de démodé, il est parvenu à attirer toute ma sympathie. Ses différences apportent de la fraîcheur, de la nouveauté au genre policier. Je lis énormément de romans dans ce genre et il est très difficile de sortir du lot. Les recettes sont souvent les mêmes, les personnages se ressemblent tous plus ou-moins. Mais là, Jean-Christophe Rufin réussit à me surprendre, avec ce personnage auquel je pourrais facilement m'attacher et dont je vais sans doute suivre les aventures.

De plus, l'intrigue est à la hauteur de ce personnage haut en couleurs. L'enquête est bien menée, vraiment mystérieuse, avec de nombreuses pistes. le cadre est beau et dépaysant. Au milieu, on a Aurel qui se démène, et dépasse sa fonction par passion et ennui. A force de réflexion et à l'aide d'une grande intelligence (sous-estimée par la plupart de ses interlocuteurs), il va parvenir à remettre en place les pièces du puzzle. Un peu à la manière d'Hercule Poirot encore une fois.

J'ai aussi retrouvé la belle plume de Jean-Christophe Rufin qui écrit superbement bien, avec des touches d'humour, de dérision vis-à-vis de son personnage principal qui égayent un récit normalement sérieux. Cela se lit très bien, et l'auteur réussit à peindre les décors et les personnages avec un grand talent.

L'intérêt et la qualité de ce roman tiennent autant à son personnage principal qu'à l'enquête elle-même. Ces deux ingrédients combinés en font un livre passionnant à lire. J'ai pris beaucoup de plaisir à sa lecture. Je vous le conseille vraiment, c'est une lecture parfaite pour cet été.
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J'ai beaucoup aimé le personnage d'Aurel le consul . Excentrique , hypersensible , relégué au placard par le Consul de France à Conakry , lui qui se rêvait policier dans une autre vie va se révéler un excellent enquêteur lorsqu'on retrouve un ressortissant français pendu au grand mât de son voilier .
Tout ce qui fait le plaisir de ce livre c'est la découverte du personnage principal , comment
c'est il retrouvé là ? qui est-il ? plutôt que la résolution du meurtre .
Lecture rapide et facile , un petit bonheur .
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Il est des Êtres qui sont pour le moins atypiques. C'est le cas d'Aurel. Aurel, le consul en poste à Conakry, capitale Guinée ne, bordée par l'atlantique sur la face ouest africaine.
Aurel résume cette vie africaine qui dit à peu près ceci "En Europe on rêve de chaleur et D. Afrique, en Afrique on fait un rêve contraire"
Aurel n'est pas franchement enchanté d'être là. La vie africaine ici tourne autour d'une Marina où tourne tout ce qui se rattache à la pègre, la drogue, les traffics en tout genre.
Aurel est un homme bizarre, timide, dont on moqué son allure. Cartable, imper à la Colombo, lunettes type glacier. Disons pour résumer carrément anachronique. Son emploi de consul s'est transformé en un placard.
Mais ce qu'il aime Aurel, ce se les enquêtes à résoudre. Alors quand Jacques Mayères est retrouvé pendu au mât de son bateau... Il foncé façon enquêteur free-lance.
Le pire dans tout cela est que l'on s'attache à lui. Disons le, il est bon apôtre.
Jocelyn, la soeur du défunt, rappliquée de France, ne s'y est pas trompée.
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J'ai commencé par erreur les aventures d'Aurel le consul par le deuxième tome (je n'avais pas vu qu'il y avait un premier tome…). Bien m'en a pris !
Particulièrement intriguée par ce personnage décalé à la lecture des trois femmes du consul, j'ai tout de suite enchaîné par le suspendu de Conakry pour en découvrir un peu plus sur la vie d'Aurel.
Un vrai bonheur !

Peut-être même faut-il commencer par le deuxième tome, pour avoir encore plus envie de lire le premier tome.
C'est un peu comme rencontrer quelqu'un à un moment donné et de vouloir en savoir plus sur son parcours après.
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J'avais déjà été tenté lors de la sortie du T.3 mais l'occasion ne c'était pas présenté. Ces derniers jours le T.4 et sorti avec une interview de Jean Christophe Ruffin sur France Inter très intéressant mon motivé à faire l'acquisition du T.1.
Et je peux dire que je ne suis pas déçu. Un récit agréable à lire. L'on s'attache à ce drôle de personnage d'Aurel qui sous ces airs de farfelu et un fin stratège.
Je passerais très prochainement au T.2
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