Les lumières de septembre

Pari gagné pour Carlos Ruiz Zafon ! Qu'il se rassure ce roman destiné à priori pour la jeunesse l'est également pour tout lecteur ouvert d'esprit. Les Lumières de septembre sont pour le coup un conte fantastique. Mais pas n'importe quel conte fantastique, non ! .... pas un de plus.... celui-ci a pour privilège d'être écrit par la plume légère de Zafon, empreinte de poésie et de sensibilité, toute en délicatesse et en subtilité.
L'auteur réussit à nous angoisser sérieusement et à nous mener dans les confins de l'effroi. Et, par la même occasion, il touche encore du doigt le monde de l'enfance et de l'adolescence, l'amour, l'absence de l'être aimé... Touche finale : allégorie de l'ombre haineuse avec le fascisme !
Les romans de Carlos Ruiz Zalon sont décidément plein de lumière !

Ce "Cycle de la brume" se termine en beauté ! Grande fan de Carlos Ruiz Zafón, je n'ai pourtant pas été très emballée par les deux premiers tomes de ce cycle. C'est donc avec un peu d'appréhension que j'ai commencé "Les lumières de septembre" mais, heureusement, je suis entrée dedans dès les premières pages (c'est ce que j'appelle l'effet "L'ombre du vent", lol).

La famille Sauvelle traverse de dures épreuves depuis le décès du père. Celui-ci laisse une veuve, deux enfants et... plein de dettes. le destin donnera un coup de pouce à la famille Sauvelle lorsque Simone trouvera un emploi au manoir de Lazarus Jann, un fabricant de jouets. L'histoire pourrait s'arrêter là mais le manoir de Cravenmoore et son propriétaire cachent de sombres secrets... Il y a comme un parfum de malédiction en ces lieux...

Tous les ingrédients d'un bon Zafón sont réunis dans ce petit bouquin : des lieux qui sont des personnages à part entière (les descriptions de la Baie bleue et du manoir de Cravenmoore sont un régal), des mystères, une malédiction, des adolescents comme personnages principaux, un peu de romance, beaucoup de fantastique et toujours ce style d'écriture qui crée une atmosphère indescriptible.

J'ai quand même trouvé quelques points noirs : "Les lumières de septembre" ressemble par moment un peu trop à "Marina" et la fin fait quand même fort fouillis. Mais pour un livre étiqueté "jeunesse", il est quand même très bien ! Je suis ravie d'avoir terminé le "Cycle de la brume" sur une note positive !

Après avoir beaucoup aimé les 2 premiers volumes du cycle des brumes, je me devais de lire ce dernier et de retrouver l'écriture envoûtante de Carlos Ruiz Zafón.

C'est donc avec plaisir que j'ai commencé ce roman et que j'ai découvert encore une fois une ambiance très sombre et mystérieuse dès les premières pages. Tout de suite, on comprend que l'arrivée des Sauvelle dans ce petit village normand va provoquer certains évènements et que la fameuse demeure Cravenmoore et son propriétaire ont bien des choses à cacher. Fidèle à lui-même, Carlos Ruiz Zafón a réussi à me faire peur avec ses descriptions d'ombres effrayantes et de marionnettes qui paraitraient presque vivantes. Comme avec ces autres livres, j'ai adoré frissonner un peu avec cette histoire pour le moins mystérieuse.

Cependant et même si j'aime beaucoup la Normandie (bien que je ne connaisse pas particulièrement cette région), je fais la même réflexion que dans les autres livres de ce cycle, j'aurai préféré que l'auteur situe son histoire en Espagne et plus précisément à Barcelone où j'avais adoré évoluer et voyager dans L'ombre du vent et le jeu de l'ange.

Concernant l'écriture, je n'ai rien à redire. C'est un réel plaisir de lire un livre de cet auteur. Je compte d'ailleurs continuer sur ma lancée en lisant le prisonnier du ciel, le seul livre de Carlos Ruiz Zafón que je n'ai pas encore eu l'occasion de découvrir.

J'ai beaucoup aimé disons... les 2/3 du livre mais la fin m'a un peu déçue (enfin rien de bien méchant, rassurez-vous ! ^^). le fantastique prend le dessus et le dénouement est plutôt compliqué à comprendre. J'ai donc le même sentiment qu'en terminant le palais de minuit.

J'avoue que j'ai un peu de mal à comprendre ce qui réunie ces 3 livres du même cycle (à part ces ombres) : le prince de la brume, le palais de minuit et Les lumières de septembre. L'ambiance et les personnages sont similaires mais le rapprochement est moins flagrant qu'avec les livres du Cycle des cimetières oubliés.

Ce roman à l'ambiance sombre et oppressante comme bien souvent avec cet auteur a su me faire passer une très bonne lecture mais si elle ne reste pas inoubliable et n'est pas le meilleur livre de cet auteur selon moi (mon préféré est Marina).

Une lecture pleine de mystère qui conclue une saga très sympathique
Lien : http://leslecturesdetess.blo..

Je poursuis ma découverte des romans de Carlos Ruiz Zafon et me plonge cette fois dans le monde magique mais non moins lugubre des jouets et automates.

Tout ce qui fait le talent de l'auteur espagnol se retrouve dans ce conte fantastique. L'atmosphère étrange qui règne sur ce petit bout de terre et la tension transparaissent tellement du livre que le lecteur est pris dans cette histoire romanesque. Tendue comme un arc à la lecture des aventures rocambolesques de ces adolescents, je n'avais qu'une hâte, celle de connaitre la fin de ce roman.
Lien : http://carnetdelecture.skyne..

C'est mon préféré des 3 tomes, j'ai été emportée par le monde des jouets créé par Lazarrus, j'ai adoré suivre les aventures d'Ismael et Irene.
On y retrouve les thèmes chers à l'auteur : les livres, les jouets, la magie, le fantastique , les enfants … Ce livre est court et du coup efficace, on ne se perd pas dans les détails ce qui est agréable même si certaines parties auraient pu être davantage développées.

C'était mon ultime à lire de lui et comme avec les précédents je n'ai pas été déçue!


Une histoire à mi chemin entre réel et fantastique, qui donne la sensation d'être dans un rêve: à la fois enivrant et un peu gênant, pas vraiment effrayant mais à la limite... L'auteur a vraiment su créer un univers bien à lui, qu'on retrouve dans tous ses romans et qui me plait énormément!


Le petit bémol: comme tous les autres tomes du cycle de la brume, ce roman est beaucoup plus court, simple et évident que le jeu de l'ange ou l'ombre du vent.



Le gros bémol: après 7 livres de lui, je retrouve un même schéma dans tous ses romans et j'ai donc deviné beaucoup de choses y compris la façon dont il finirait... Mais ça n'a pas gâché mon plaisir, je suis quand même restée suspendue aux pages jusqu'à la toute dernière!!!


En tous cas, une chose est sûre: ce livre est parfait pour octobre et l'ambiance que j'y recherche à travers les livres!!

Encore un bon moment de lecture en compagnie de Cralos Ruiz Zafon. J'aime particulièrement cet univers fantastique - gothique, angoissant et frénétique qui ne laisse pas le temps de souffler.
Je préfère cependant la série du "cimetière des livres oubliés", plus aboutie selon moi

Encore un roman de Carlos Ruiz Zafon que j'ai lu en 24h !

Troisième tome du Cycle de la Brume, Les Lumières de Septembre est celui que j'ai préféré parmi les trois, après ma grosse déception du Palais de Minuit. Dans ce roman, j'ai retrouvé cette ambiance nimbée de mystère et le côté fantastique-épouvante que j'aime tant chez cet auteur.

Le récit nous transporte plusieurs décennies en arrière, en 1937, sur la belle côte Normande. Simone Sauvelle, veuve au bord de la faillite, emménage dans l'imposant manoir de Cravenmoore, avec ses deux enfants, Dorian et Irène. Elle y sera au service du maître des lieux, Lazarus Jann, grand fabricant de jouets et notamment de marionnettes et automates (perso je trouve ça ultra glauque !). Démuni face à la terrible maladie de sa femme qui la force a garder le lit en permanence, Lazarus accueille chaleureusement la petite famille, qui apporte un peu de joie dans cette grande bâtisse vide. D'autant plus qu'Irène se lie rapidement d'amitié avec Hannah, jeune fille au service de Cravenmoore, et son cousin Ismaël, dont elle tombera vite amoureuse. La tragédie qui va survenir entre les murs du manoir n'en sera que plus terrible. Car Lazarus cache un effroyable secret, dont l'ombre plane dans la chambre de son épouse alitée depuis vingt ans.

Passé maître dans la narration d'histoires aussi envoûtantes qu'émouvantes, CRZ offre ici une belle étendue de son talent. On dénote dans ce roman, publié en 1995, tout ce qui fera sa notoriété quelques années plus tard avec sa fameuse tétralogie du Cimetière des Livres Oubliés, dont L'Ombre du Vent se vendra à plus de 12 millions d'exemplaires. Les Lumières de Septembre est un savant mélange de mystère teinté d'ésotérisme enrobé d'un vieux secret bien caché, le tout dans un manoir aux longs et nombreux corridors peuplé d'ombres et de spectres. Les ingrédients parfaits pour constituer un roman fantastique à l'ambiance lugubre et énigmatique !

Voilà, je termine cette trilogie de Carlos Zafon.
Bien que grande fan de cet auteur espagnol, j'avoue que je suis un peu déçue par ce troisième tome. "Le palais de minuit" m'avait enchantée par tout cet univers exotique et fantastique. Ce roman est bien plus sombre, plus difficile. Et l'on se perd un peu dans l'histoire de ce personnage Lazarus Jahn. Les descriptions sont beaucoup moins évidentes, moins imagées. On a parfois envie de passer certains passages qui nous perdent tant la description est ardue, compliquée.
On reste malgré tout dans l'univers fantastique et imaginaire de Carlos Zafon, et en entamant ce livre , ceux qui aiment l'auteur, savent qu'ils vont y découvrir un monde sombre et torturé. le final du livre vient alors redonner un peu de lueur à cette oeuvre plongée dans l'ombre fantastique de Zafon!

Dans les trois volumes, j'ai retrouvé avec plaisir l'atmosphère de mystère que sait si bien créer Carlos Ruiz Zafon. Par petites touches, l'air de rien... On y retrouve des éléments qui font rêver chaque enfant : une épave mystérieuse, des maisons plus ou moins hantées, des lieux abandonnés, terrifiants mais si tentants, des jouets mécaniques, un phare, une forêt, la mer... Il ne faut pas longtemps avant de retrouver son âme d'enfant, ses peurs et ses rêves, ses batailles contre les fantômes et les monstres. Et puis, il y a toujours "l'amour", le grand, le magnifique, le tragique, le destructeur, mais aussi le pur.
Cette trilogie était à la base des romans jeunesse, mais franchement, un adulte peut la lire sans souci. Certes, si comme moi, on a déjà lu la série du Cimetière des livres oubliés, on sent bien que c'est peut-être moins abouti, mais à part cela, c'est agréable.
Bon j'avoue, ceci dit, j'ai préféré le premier, les deux autres m'ont paru un tantinet longs à la fin, mais peut-être simplement parce que je les ai tous lus à la suite. Les combats contre les méchant auraient gagné à être raccourcis.
Ah, et puis, évitez de les lire quand la France gagne un match : les klaxons, pour casser l'ambiance des bois mystérieux... c'est parfait !
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