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EAN : 9782846790468
205 pages
Ginkgo (22/03/2007)
3.69/5   8 notes
Résumé :
Elisabethville, Congo belge, fin des années cinquante. Léopold Kitoko Wilson, le jeune métis, adopté par Harry Wilson " un Blanc " et Mania Malkia, la nourrice, africaine au
cœur d'or et " forte gueule " forment une famille improbable et singulière.

Roman à trois voix, " Sang mêlé " aborde avec délicatesse et réalisme l'univers colonial tel que le vivent les trois protagonistes. Il nous parle de la quête d'identité de Léo, pris entre deux monde... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Albert Russo est né en 1943 au Zaïre. Il est écrivain, poète, et photographe belge. Il traite des thèmes tels que l'anti-racisme et les libertés LGBT (comme dans le roman Sang mêlé ou ton fils Léopold), et aussi les libertés fondamentales et collective.

Sang mêlé ou ton fils Léopold a été publié en 2007 aux éditions GINKGO éditeur.

L'histoire débute en 1966 dans la banlieue de Baltimore, alors que le jeune Kitoko Léo, de son nom complet Léopold Kitoko Wilson, est ému jusqu'aux larmes devant l'enfant que sa femme Elisabeth vient de mettre au monde. Devenant un père, il retrace son parcours, en tant que personne métissée ayant eu du mal à trouver son identité.

Fin des années 30, au Congo belge, Harry Wilson, un homme blanc venant des Etats-Unis et rejeté par les colons car homosexuel, décide d'adopter un enfant avec Mama Malkia, son employée domestique et amie, une femme au coeur doux mais qui fait preuve d'une franchise parfois rude. Il veut que cet enfant soit métis, une façon pour lui de lutter contre les préjugés. Mais dans cette Afrique encore coloniale, il sera dur pour Kitoko Léo de prendre ses repères avec son identité.

Trois récits s'enchaînent : celui de Kitoko Léo ; celui de Harry, son père, qui raconte son enfance, et le rejet qu'il a subi en tant qu'homosexuel ; et celui de Mama Malkia qui a toujours travaillé en tant qu'employée domestique à la ville, et l'on admire l'évolution de sa personnalité depuis la mort de son mari.



Les trois personnages content de trois manières différentes leur vision du Congo pendant la période coloniale. Tous ces parcours se réunissent en la personne même de Kitoko Léo, personnage éponyme du livre symbole de diversité et d'amour sans frontière.



On ressent l'intensité des émotions. L'écriture est douce et profonde.
Lien : http://chrisylitterature.jou..
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Ce roman se décompose en quatre parties, les trois premières ayant tour à tour pour narrateur Léo, Harry et enfin, Mama Malkia, la quatrième étant consacrée à l'épilogue.
Les premières lignes m'ont beaucoup plu, notamment grâce au style de l'auteur, impeccable, travaillé, de la « belle langue » en somme. Puis, au fur et à mesure de mon avancement, j'ai eu de plus en plus de mal à continuer ma lecture : la première partie, celle consacrée à Léo est très longue : Léo évoque son enfance, son adolescence dans une succession de souvenirs, ce qui m'a laissée totalement à l'extérieur de l'histoire : on passe de l'un à l'autre, au fil de ses pensées. du coup, je n'ai pas accroché aux personnages, j'aurais aimé qu'ils soient plus développés, j'aurais aimé ressentir ce qu'ils ressentaient et au lieu de cela, je suis restée au bord du chemin, totalement étrangère à cette histoire. Certains thèmes auraient gagné à être plus développés comme la quête d'identité de Léo ou la « différence » de Harry, son homosexualité, qu'il semble ne pas assumer totalement (du moins devant Léo, à qui il n'en a jamais parlé mais lequel n'est pas dupe et s'en rend compte de lui-même). Cette lecture m'a laissé une impression de « creux », d'une réflexion juste là en arrière fond mais jamais poussée. Malgré toute la bonne volonté du monde, j'ai abandonné à la page 140 (sur 201) : je m'ennuyais vraiment et n'était plus du tout dedans !
Lien : http://lecturesdalexielle.ov..
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
La bicyclette me conférait le pouvoir de braver les dangers. J'avais l'impression de m"élever à la fois physiquement et spirituellement ; je me laissais guider par les roues de la liberté. C'était comme tenir les rênes de ma propre destinée
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Nous étions séparés par l'abîme de l'absurde, et nous transgressions, chacun à notre manière, les limites que nos sociétés respectives nous avaient imposées. Nous étions les sous-produits fragiles et exemplaires d'un système paternaliste.
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