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28 jours ! Ils ont tenu 28 jours ! Personne n'aurait parié un centime sur leur résistance et pourtant...

Mira, jeune juive âgée de seize ans, est obligée pour survivre dans le ghetto de Varsovie de faire le mur pour aller chercher de la nourriture sur les marchés polonais. Son père s'est suicidé, son frère est entré dans la police juive pour essayer d'éloigner la mort et sa peur. Elle est donc la seule à pouvoir aider sa mère, en état de grande faiblesse depuis la mort de son mari, ainsi que sa petite soeur.

Voilà la trame de départ, je n'en dévoilerai pas plus des aventures de Mira. Par contre, vous saurez comment fonctionne le ghetto, le marché noir, quelles sont les diverses polices qui maintiennent la peur et procèdent aux diverses exactions et surtout vous apprendrez comment s'organise la résistance au sein de ce ghetto et de quelles aides ont bénéficiées les juifs résistants. Le côté documentaire de ce roman est très détaillé et j'y ai découvert pas mal de choses (comme ce grand pédagogue responsable d'un orphelinat dans le ghetto même : Janusz Korczak), malgré mes nombreuses lectures sur le sujet. Chacune de ces lectures, d'ailleurs, me laisse un goût amer. Alors pourquoi continuer ? Parce que je ne comprends pas les Hommes et leurs guerres et aussi parce que j'essaie de comprendre pourquoi l'appartenance à une religion est plus forte que l'appartenance à un pays...

Un roman qui m'a globalement plu mais dans lequel j'ai eu beaucoup de mal à entrer, j'ai trouvé les deux cents premières pages longues, très longues. Je n'ai ressenti que peu de sympathie envers le personnage de Mira, plutôt donneur de leçons et sûr de lui. L'écriture ne m'a pas séduite non plus ou alors est-ce dû à la traduction ? Je ne peux pas répondre à cette question. Mais finalement, je suis contente d'avoir persévéré pour la qualité du témoignage et cette question permanente que chacun peut se poser devant le danger : « Quelle sorte d'être humain je veux être ? »

Je remercie Babelio et les Presses de la cité pour ce partage.
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28 jours, c'est le temps pendant lequel une poignée de juifs affamés, isolés et désarmés, ont résisté face à l'armée et aux tanks nazis dans le ghetto de Varsovie en 1942. Pour nous raconter cet exploit au gout bien amer, David Safier s'attache aux pas de Mira, jeune juive aux yeux verts qui pratique le marché noir pour nourrir sa famille. Dans un premier temps, nous découvrons les conditions de vie catastrophiques dans le ghetto : le manque de soins, d'hygiène, d'espace, de nourriture... sont le lot quotidien de ses habitants, que l'on y soit enfant ou vieillard, instruit ou pas. Mais ce n'est rien par rapport à la peur qui s'installe et se répand dès lors que des déportations sont organisées régulièrement pour, selon les Allemands, fournir des bras pour cultiver les champs produisant la nourriture des militaires (et même les plus naïfs des habitants du ghettos n'y croient pas plus que nous!). de cachettes en en faux sauf-conduits, s'instaure le règne du "chacun pour soi", jusqu'à ce que l'irréparable n'advienne pour Mira et qu'elle rejoigne le camp des rebelles.

J'avoue avoir eu du mal à rentrer dans ce livre de David Safier, auteur que j'ai découvert à cette occasion. le début du livre m'a beaucoup fait pensé à celui de "Hunger Games", dans le sens où l'héroïne débrouillarde prend en charge dans un contexte de faim, de peur, d'horreur, sa famille, le père étant mort et la mère démissionnaire. J'ai largement préféré la seconde moitié du livre qui évoque la résistance désespérée des habitants du ghetto pour pas ne mourir sans avoir combattu. le rythme de cette seconde partie est plus enlevé, la lutte sans espoir de victoire donne du brillant à chacune des actions des participants, à chaque moment de partage ou de répit.
Il y a beaucoup de qualités à ce livre. L'auteur évoque un sujet grave d'une façon pas dénuée d'humour. Un certain nombre de questions sont évoquées, que l'on parle de la constitution de l'identité du peuple juif, des "héros" qui se promènent l'arme à la main et font des cauchemars la nuit, sur les idéaux d'antimilitarisme confrontés à la réalité. Les personnages sont relativement attachants même si manichéens, et les faits évoqués crédibles. J'ai beaucoup apprécié les parties relatives au fonctionnement de la vie dans le ghetto, le marché noir, le troc, le partage d'habitation, la débrouille, les milices, etc... Même s'il est sans doute très réussi, j'ai personnellement peu accroché au côté "roman d'initiation", auquel je reprocherai ce qui me gène dans la littérature "young adult" : les amours triangulaires, la culpabilité d'être ce que l'on est, etc...
En tout cas, 28 jours est une belle découverte, prenante et intéressante, qui dénonce des choses dont on souhaite qu'elles n'aient jamais existaient, ou à défaut, qu'elles ne reviennent jamais.
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Littérature jeunesse mais plutôt ado
A voir comme une découverte du ghetto de Varsovie, la vie menée (trafics en tout genre, police juive, mort omniprésente, violences allemandes....) et bien sûr, description de la révolte et de la fuite par les égouts. Tout ça au travers du regard de Mira, jeune adolescente juive de 16 ans.
Roman intéressant pour les adultes mais plutôt à destination des ados. Ma fille de 16 ans l'a dévoré et c'est elle qui me l'a conseillé.
Je le vois plutôt comme une entrée en matière pour d'autres textes sur le sujet.
Merci à RanaZou dont le billet m'avait donné envie de lire ce texte !
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Qui ne connait pas l'histoire du ghetto de Varsovie pendant la Seconde Guerre Mondiale ?

Mira, jeune fille de 16 ans, tente de survivre et sauver sa famille au coeur du ghetto alors que les Allemands ont décidé d'exterminer les Juifs. Elle nous fait le récit à la première personne de cette période de douleurs, de doutes, d'incompréhension, de deuils, de petites joies parfois, aussi.

On pourrait penser que ce roman n'a rien d'original, qu'il reprend du déjà lu. Et pourtant ! Roman d'initiation s'il en est : à travers les questionnements de son personnage féminin, David Safier nous pousse à nous interroger nous-mêmes sur ce pan d'Histoire. Il mêle habilement la petite et la grande histoire justement. Ses personnages sont pleins d'humanité et ne peuvent pas laisser le lecteur indifférent.
Mira entre dans la résistance alors qu'elle ne peut pas imaginer tuer quelqu'un. Elle voit encore des humains dans ces Allemands qui pourtant traitent son peuple pire que des animaux. Elle se demande souvent : « quelle personne est-ce que je veux être ? ». Elle refuse de perdre sa dignité et son humanité. Mais comment lutter alors ? comment résister et s'en sortir ?
Au fil des pages, on rencontre des juifs qui baissent la tête et se laissent emporter dans les camps sans réaction. D'autres qui refusent de se soumettre, se cachent puis finiront par prendre les armes. D'autres encore qui choisiront le suicide comme ultime solution. le lecteur s'interroge mais peut-il comprendre ces diverses attitudes ? le monde est chamboulé, Mira nous décrit l'Enfer. Mais elle évoque aussi l'espoir jamais complètement éteint, qui permet de tenir, de survivre à l'impensable, qui lui permettra parfois de s'en sortir indemne car elle n'a pas cédé au désespoir.

J'ai vraiment apprécié le talent d'écrivain de David Safier qui rend tout à fait crédible son personnage féminin. Plusieurs fois cette idée revenait : les pensées de cette jeune fille sonnent juste, et pourtant l'auteur est un homme.

Un roman déchirant par son sujet et palpitant par le style.

Merci aux éditions Presses de la Cité pour cet envoi et à Babelio pour l'organisation de cette Masse Critique privilégiée.
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Seconde guerre mondiale. Pologne. Ghetto de Varsovie.

Le contexte est limpide : privation de liberté, misère, malnutrition, maltraitance, violence physique et psychologique, haine et mort.
Pas encore les déportations. Les épurations. Les camps. Pas encore les chambres à gaz. Pas encore. Bientôt.

Dans ce contexte, nous suivons Mira, jeune fille de confession juive enfermée avec les siens dans le ghetto. Petite contrebandière, elle fait survivre sa famille, ou plutôt ce qu'il en reste : une mère malade et une frêle soeur cadette. le père s'est donné la mort. le frère collabore avec les nazis.
Petit à petit, au gré de rencontres et d'avancée de l'histoire avec un grand H (comprenez : après avoir parqué pendant près de 2 ans environ 400.000 Juifs sur 3km², les nazis décident, en 1942, de "vider" le ghetto de ses occupants et de les envoyer à Treblinka, camp d'extermination), Mira va entrer dans l'Organisation juive de combat, la Résistance du ghetto, et mener des opérations contre les nazis.

Si l'histoire de Mira ne m'a pas tant plu que cela (mièvreries sentimentales, délires oniriques et situations de chance incroyables avec timing parfait), j'ai apprécié cette lecture qui m'a permis d'en apprendre plus sur le ghetto, son organisation, les évènements qui y ont eu lieu et les conditions de sur-vie de ses occupants.
Bien sûr, la version romancée des faits pourra plaire à certains, mais c'est surtout cette partie pédagogique (sans toutefois être documentaire) que je trouve intéressante.
J'ai appris beaucoup de choses en lisant ce livre, et j'en retiens, outre la fameuse insurrection, la figure du docteur Janusz Korczak (un de ses livres, le roi Mathias Ier , est d'ailleurs dans la liste de la MC de demain...), pédiatre, écrivain et grand pédagogue, aux côtés de Maria Montessori (tant à la mode en ce moment).

Bref, une histoire haletante (parfois un peu longuette), qui montre les atrocités commises par les uns et subies par les autres, qui ancre l'horreur en la sortant des livres d'Histoire et en l'actualisant.

Une histoire de Résistance, face à la barbarie, à la résignation, face aux totalitarismes et autres idéologies nocives. Face à la haine aveugle.

Dans la même veine, la série BD Irena est également un must-have.

Et j'oubliais de remercier Les Presses de la Cite et Babelio pour l'envoi de ce livre que je n'aurais pas découvert autrement, et que je vais m'empresser de faire découvrir ;)
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David Safier nous offre là une belle histoire, portée par un souffle de vie et d'espoir.
Nous sommes aux côtés de Mira, dans le ghetto de Varsovie. Mira, qui doit subvenir aux besoins de sa famille depuis le suicide de son père qui a enfermé sa mère dans un terrible silence, est une jeune fille de 16 ans. A cet âge où l'on flirte et découvre la vie avec encore un soupçon d'innocence de l'enfance, Mira risque sa vie chaque jour en sortant du ghetto par des trous de souris pour aller chercher de la nourriture du côté des polonais libres, car non - Juifs.
C'est alors que les SS décident de transférer tous les Juifs vers les camps d'extermination. La traque commence. Comment va faire Mira pour se cacher en compagnie de sa mère et de sa petite soeur Hannah? Comment poursuivre son histoire d'amour avec Daniel sans se faire repérer?
La jeune femme n'aura plus que son instinct pour lui permettre de suivre ce qui sera alors son objectif: survivre.

Un récit remarquablement bien écrit, tiré d'une histoire vraie, qui nous emmène dans une des périodes sombres de l'Histoire sur laquelle beaucoup de livres ont déjà été écrits. La particularité de "28 jours" est d'entraîner le lecteur aux côtés de son héroïne: on frémit, on s'inquiète, on se réjouit en même temps que Mira. de plus ce roman peut tout à fait être lu par des adolescents car rien n'y est choquant ni trop ardu.

Merci à Babelio et aux Presses de la Cité de m'avoir permis de découvrir ce beau roman.
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Mira, seize ans, nous fait pénétrer en trois d'dans le ghetto de Varsovie, emmuré en 1941 pour séparer les juifs du reste de la population polonaise.
Mira veut juste sauver sa famille: sa mère, traumatisée par le suicide de son mari, et Hannah, la jeune soeur de Mira, qu'elle veut protéger de cette haine contre les juifs.
Ses yeux verts lui permettent de faire du trafic entre le ghetto et le centre de Varsovie dans lequel elle peut passer pour une catholique polonaise... jusqu'à ce que les contrôles se renforcent et que les déportations vers les camps de la mort deviennent monnaie courante...
28 jours retrace cet épisode extrêmement violent et sanglant de la seconde guerre mondiale. Même si je n'ai pas spécialement apprécié l'écriture, force est de reconnaître que le récit est à la fois prenant et angoissant; on a envie de se battre avec ces combattants et de protéger ces victimes du nazisme considérés comme des sous-humains. C'est terrible de constater encore et encore le peu de compassion qui peut régner entre les peuples, la haine que provoque la différence, la peur de l'autre, l'indifférence à nos voisins qui se font massacrer.

"Qui voulons-nous être" est la question que nous pose David Safier, car ici, tout est une question de choix, sans cesse. Un choix entre le pire et le moins mauvais, choisir entre la mort de l'un ou celle de l'autre. Tragédie de ce pan d'histoire qu'heureusement je n'ai pas vécu. Un livre fort et bouleversant. Je remercie Babelio et les Presses de la Cité de m'avoir proposé ce roman.
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Même si l'on connaît désormais l'histoire de l'insurrection du ghetto de Varsovie, on ne peut que trouver poignant et lumineux le roman de David Safier ! 28 jours fait partie de ces livres qui vous happent dès les premières pages et qui résonnent longtemps chez le lecteur.
Si de la part de David Safier, on s'attend plutôt à un livre de détente, au style loufoque et aux répliques mordantes, 28 jours se démarque complètement du reste de sa production. L'histoire, exceptionnelle, raconte comment 1400 jeunes Juifs du ghetto de Varsovie, âgés de 13 à 29 ans, ont organisé un soulèvement et tenu tête à la force supérieure et brutale des SS pendant 28 jours.
« Au total, nous étions environ mille quatre cents combattants inexpérimentés, répartis dans tout le ghetto, et nous allions affronter les chars allemands alors que nous n'avions même pas un pistolet par personne, et à peine quelques centaines de grenades et de cocktails Molotov. »
Si 28 jours est une oeuvre de fiction, il ne s'agit pas pour autant de pure invention. Tout ce qui arrive à Mira et à ses compagnons d'arme, sa survie dans le ghetto, puis, plus tard les actions combattantes auxquelles elle prend part, tout est réel, tout est entièrement basé sur des faits authentiques et des situations qui se sont réellement produites. Bien que Mira, comme les autres personnages du roman de David Safier soient fictifs, ce choix délibéré de l'auteur laisse une plus grande liberté dans le choix des thèmes qu'il souhaite aborder et exploiter.
En introduisant des personnages de fiction dont il imagine complètement l'existence, David Safier a cherché avant tout à faire ressortir le côté émotionnel (par opposition aux récits des survivants de l'Holocauste, qui ont une façon très factuelle, presque distanciée de revenir sur les horreurs qu'ils ont vécues). Il s'est glissé dans la peau d'une jeune fille de seize ans et a retranscrit tout ce qu'elle a pu ressentir à l'intérieur de l'enfer du ghetto. On la voit d'abord préoccupée de faire vivre sa famille grâce au marché noir, hermétique ou en tout cas sceptique à tout acte ou velléité de Résistance. Puis, son personnage évolue. Mira est peu à peu amenée, par une succession d'événements terribles, à prendre elle-même les armes et à tuer pour assurer sa survie.
La responsabilité, le poids de la culpabilité, le sacrifice sont des thèmes certes récurrents, mais ce serait une erreur de penser que le livre de David Safier, parce qu'il parle de tuer et de ce que cela fait à un être humain, ne concerne que la mort et la haine. Au contraire, 28 jours est un roman sur la vie et sur ce que l'on fait de sa vie. Bien sûr, il y a des scènes émouvantes, d'autres très éprouvantes, mais dans le chaos et la barbarie, il y a aussi des moments intenses et fulgurants de joie, de bonheur et d'amour. En cela, le roman de David Safier s'inscrit définitivement du côté de la vie, il est à la fois lumineux et porteur d'espoir.
Bien sûr, le leitmotiv de ce roman est toujours d'actualité. Indépendamment des circonstances du Troisième Reich et du ghetto de Varsovie, David Safier aborde des questions universelles, à savoir : quelle sorte d'être humain veux-tu être ? Serais-tu capable de tuer ? Sauverais-tu des vies ? Mettrais-tu ta vie en jeu pour en sauver d'autres ?..
28 jours est un roman initiatique bouleversant et humaniste, qui revient sur la pire tragédie du XXème siècle mais qui confronte surtout le lecteur aux grands questionnements de l'existence, le pousse dans ses retranchements en l'arrachant au confort de son quotidien. Une pépite à côté de laquelle il ne faut surtout pas passer !
Lien : http://histoiredusoir.canalb..
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J'ai souvent lorgné sur la couverture un peu décalé de Mauvais karma, mais j'ai jamais franchi le pont. Même si mon envie de découvrir cet auteur était bien présente... Mais quand j'ai vu que son nouveau bouquin plaçait l'action dans le ghetto de Varsovie en pleine période de 2e guerre mondiale, je me suis dit que c'était le moment parfait pour partir à la découverte de la plume de Safier... et je ne regrette absolument pas le voyage... Même si je décor peut semble sombre aux premiers abords, il n'en demeure pas moins que ce livre respire la résistance, la volonté de vivre, de combattre et de changer les destins de milliers de personnes... Safier nous raconte les conditions de vie épouvantables de Miria, sa mère et sa petite soeur dans les heures les moins glorieuses du ghetto... Autant de personnages tendres et émouvants, mais Miria sort franchement du lot, avec sa force de caractère, son entêtement à ne pas se laisser abattre et à résister jusqu'au bout... Un roman à lire, vraiment....
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Drôle d'objet littéraire...Le sujet traité est extrêmement intéressant, grave. Mais il est parfois traité avec beaucoup trop de légèreté, dû au ton "niais" adopté pour coller à l'âge du principal personnage, une jeune fille de 16 ans.
Pour cette lecture, il m'a clairement manqué une écriture fluide, et une cohérence entre le résumé et l'histoire que l'on lit (résumé : elle rejoint la résistance, dans le livre, ça arrive à la page 250/400)....
Bref, bien, mais peut (beaucoup) mieux faire...
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