Point d'entrée dans l'oeuvre romanesque d'importance du gersois Jacques Douyau, ce « Face d'Ange à la conférence » fut une bonne surprise.
L'écrivain était fort bien renseigné sur les rouages et usages des services spéciaux et ses héros sont glaciaux et inquiétants à souhaits. Je ne sais pas si le Moore de
Saint-Moore est un hommage à
Roger Moore et au Saint de Leslis Charteris mais j'aurais très bien vu l'acteur anglais interpréter ce Gunther, Face d'Ange.
L'ensemble est bien écrit avec une pointe de cynisme et de nihilisme qui constitue le recul nécessaire face aux agissements de ces officines commandées par l'irraison des états.